Les restes du scenario interventionniste du Conseil de sécurité des Nations Unies, en Afghanistan, en Irak, en Libye et en Syrie, sont considérés, par l’opinion publique mondiale, comme une stratégie de calculs erronés et illégitimes.Selon la chaîne internationale Sahar, citant Farsnews, le Conseil de sécurité des Nations Unies a mis au point un projet de résolution interventionniste contre le mouvement d'Ansarallah.
Ce projet de résolution prévoit la mise à l’écart du Mouvement Ansarallah du pouvoir, au Yémen. Cette résolution interventionniste, demande aux forces d’Ansarallah de se mettre, "avec bonne foi", à la table des négociations, sous l'autorité de Jamal Ben Omar, l'envoyé spécial de l'ONU, au Yémen, et de libérer Abda Rabbo Mansour Hadi, le Président yéménite, et son Premier ministre, Khaled Behah, assignés à résidence, par le Mouvement Ansarallah. Samedi soir, le Conseil de coopération du golfe Persique, (CCGP), a tenu une réunion d’urgence, à Riyad, sur les évolutions yéménites, poussant le Conseil à adopter une résolution, sous le chapitre 7 de la Charte des Nations unies, qui permet des sanctions et le recours à la force, en cas de non-respect. Cette résolution n’a pas été placée sous le chapitre 7 de la Charte des Nations Unies, toutefois, elle peut être considérée comme un prélude à l’ingérence de ce Conseil, dans les affaires intérieures du Yémen. Le Conseil de sécurité commencerait, d’ailleurs, à s’immiscer, au Yémen, par une considération particulière, et tout de suite après, il interviendrait, directement. L’Afghanistan, l’Irak, la Libye et la Syrie sont des exemples manifestes du scénario onusien. En particulier, les cas libyen et syrien ressemblent beaucoup à celui du Yémen. Les restes du scénario interventionniste du Conseil de sécurité des Nations Unies, en Afghanistan, en Irak, en Libye et en Syrie, sont considérés, par l’opinion publique mondiale, comme une stratégie de calculs erronés et illégitimes. La destruction des infrastructures, des ressources énergétiques et humaines, les dommages sociaux consécutifs aux meurtres, aux violences et à la sauvagerie, en un mot, la création d’un climat propice au «développement du terrorisme», sont les principaux résultats de cette politique, qui s’étend de points tribaux, très loin, au Pakistan, jusqu’à la Tunisie, au Nigeria et à l’Europe.
L’appel du Conseil de coopération du golfe Persique, (CCGP), à l’adoption, par le Conseil de sécurité des Nations Unies, d’une résolution contre le Mouvement Ansarallah, témoigne de l’ingérence flagrante des membres du CCGP, dans les affaires intérieures du Yémen, pour décider du sort des Yéménites. Et ce, alors que la révolution des Yéménites a commencé, grâce au soutien populaire, et aux efforts déployés, pour la construction d’un nouveau Yémen, démarches qui sont, donc, soutenues par la nation, notamment, la lutte contre le terrorisme, qui est considérée comme le souhait de longue date du peuple yéménite. Le terrorisme, qui, tout au long de ces dernières décennies, a empêché le progrès et le développement, au Yémen. L’adoption de telles résolutions ne contribuera-t-elle pas à l’extension géographique du terrorisme, au Yémen, et dans d’autres points du monde ? Le Conseil de sécurité des Nations Unies n’a, rien, fait d’autre pour éradiquer ce fléau que l’autorisation de la formation d’une Coalition anti-Daesh, en Irak et en Syrie, une Coalition, dont la diffusion de vidéos sur l’acheminement d’aide aérienne aux éléments de Daesh, a levé un coin du voile sur ses intentions réelles. Pourquoi, le Conseil de sécurité de l’ONU, ne permet-il pas aux fils de l’Irak, de la Syrie et du Yémen, de lutter contre ce fléau mortel ? Des hommes, qui connaissent bien la géographie de leur propre région, et qui souhaitent reconstruire et contribuer au développement et au bien-être de leur pays.