Syrie : aujourd’hui, Assad peut être fier de son action

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Syrie : aujourd’hui, Assad peut être fier de son action

Selon Al-Hayat, le changement radical de la position de l’Occident, fait du président Bachar al-Assad le gagnant des événements de la Syrie.

Le quotidien arabophone, Al-Hayat qui paraît à Londres a publié dimanche 15 février un article signé par Elias Harfoush qui souligne que désormais l’Occident modifie radicalement son approche quant à la crise syrienne, et considère le gouvernement du président Bachar al-Assad comme une partie de la solution et non pas une partie du problème.

« Quand le président Bachar al-Assad réexamine les événements qui se sont produits depuis quatre ans, et quand il voit les puissances occidentales revenir sur leur position initiale, il a des raisons d’être fier de son action », écrit l’auteur.

L’auteur estime que c’est une victoire très important pour le président Assad de voir l’Occident changer d’approche envers son gouvernement, en revenant sur sa position prise il y a quatre ans au début de la crise. L’auteur de l’article ajoute qu’il ne faut pas minimiser l’importance des déclarations de l’émissaire spécial de l’ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura qui confirme, lui aussi, que le gouvernement de Damas est une partie de la solution de la crise syrienne, bien que les opposants au gouvernement d’Assad veulent le nier de toute leur force.

Selon l’article du quotidien Al-Hayat, aujourd’hui, le gouvernement du président Bachar al-Assad n’est plus considéré comme un obstacle devant les efforts politiques pour trouver une solution à la crise. Al-Hayat ajoute que la position du président des Etats-Unis Barack Obama qui exigeait autrefois le départ de Bachar al-Assad, s’est transformée, et il appelle aujourd’hui implicitement Assad à rester à la tête du pouvoir. L’article conclut qu’il s’agit d’un changement majeur, car Washington soutient maintenant les initiatives de la Russie pour résoudre la crise en Syrie, tandis que l’Occident avoue que la crise syrienne ne serait résolue que par la diplomatie, ce qui signifie en quelque sorte que l’Occident accepte les conditions du président Bachar al-Assad pour la sortie de la crise.

Dès le début de la crise en Syrie, le président Bachar al-Assad annonçait qu’il se battait contre le terrorisme, aujourd’hui les puissances occidentales ont fini par accepter cette cause, en se disant hostile à l’organisation terroriste de Daesh. Ainsi, la guerre contre Daesh est devenue un point de convergence entre les puissances occidentales et le gouvernement du président Bachar al-Assad.

D’après l’auteur de cet article, le changement de la position des gouvernements occidentaux envers Damas, n’est rien de moins qu’une révolution. Il écrit : « Aujourd’hui, ce sont les Américains qui soutiennent l’initiative de Moscou pour résoudre la crise en Syrie. Le porte-parole du Département d’Etat américain a annoncé explicitement que les opposants syriens ont intérêt à participer aux discussions organisées à Moscou. Le ministre russe des Affaires étrangères a eu donc raison de dire que l’Occident admet qu’il n’y a qu’une solution diplomatique pour mettre fin au conflit en Syrie. »

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