Au seuil de sa visite, mercredi, à Téhéran, le chef de la diplomatie française fait paraître une note, dans le journal iranien, "Iran": au terme de plusieurs années de difficiles, mais constructives négociations nucléaires, je me rends à Téhéran, à l'invitation de mon homologue iranien, Mohamad-Javad Zarif, et je m'en réjouis. Les Français sont, depuis toujours, attirés par l'Iran, et, surtout, par son patrimoine culturel, ainsi que par la place qu'occupe ce pays, dans l' histoire des sciences et de la pensée. Les étudiants iraniens nous étonnent, aussi. Ces etudiants représentent l'image de l'Iran, dans les universités françaises, et ils brillent de tout leurs éclats. Aujourd'hui, les conditions sont réunies, pour l'amélioration et la promotion des relations et des échanges mutuels. L'important accord nucléaire du 14 juillet est un tournant. Pour que cet accord puisse réussir, chacune des parties devra accomplir ses engagements, selon le calendrier prévu. Ce serait à cette seule et unique condition que les efforts fournis par les parties créeraient la confiance. Cela fait longtemps que les chefs des industries des deux pays travaillent ensemble. La technologie et les produits français sont crédibles et nous savons bien qu'ils sont à même de répondre aux attentes des consommateurs et aux créateurs d'emploi iraniens. Désormais, de nouvelles perspectives s'offrent à nos deux pays, et nous pourrons aller, encore, de l'avant, dans nos coopérations économiques. Ainsi, la voie est ouverte, pour une reprise et la poursuite des pourparlers bilatéraux. La France, qui est une puissance, en quête de paix et de sécurité, a, depuis toujours, entretenu des relations basées sur le respect et la franchise avec l'Iran, même, au plus fort des divergences de vue, qui l'opposaient aux Iraniens. C'est dans cet esprit que je me rends, en Iran, et c'est dans ce même esprit, que je m'entretiendrai avec les autorités iraniennes. Nous allons aborder, surtout, les questions liées à la paix et à la sécurité, dans un Moyen-Orient, en proie à de fortes tensions. En qualité d'un pays influent, l'Iran pourra jouer un role positif, dans le règlement de ces crises et catastrophes. L'accord auquel nous avons abouti a créé une responsabilité particulière, pour l'Iran et pour nous. Nous voulons agir, pour un monde plus sûr, et il convient que l'Iran ait sa part, dans ce monde là. C'est ce message que j'apporte, en Iran.