C'est bien significatif : à peine six jours après la toute dernière frappe israélienne contre la Syrie, laquelle a visé l'aéroport militaire de Masyaf à Hama, Breaking Defense se félicite du fait qu'Israël ait fini par priver la Russie de son marché de S-400, tout en provoquant de grosses tensions entre Moscou et Ankara : « Les frappes aériennes israéliennes contre des cibles en Syrie peuvent être l'une des principales raisons de la crise croissante entre la Russie et la Turquie, car elles mettent en évidence le fait que les systèmes de défense aérienne S-400 fabriqués en Russie ne sont peut-être pas aussi efficaces que la Turquie le pensait. »
Dans la foulée, l'auteur se moque des S-300 livrés en 2018 par la Russie à la Syrie, et dont le site a été effectivement visé le soir du 4 juin par les missiles israéliens dont la moitié - et ceci le texte ne le dit évidemment pas - ont été interceptés et abattus.