Un important marasme économique pèse sur l’Arabie saoudite en raison de la baisse de ses revenus étrangers, de la pandémie de coronavirus et de la perte des revenus liés au pèlerinage.
Le pétrole constitue 77 % de ce que l’Arabie saoudite exporte. La propagation de coronavirus et la guerre pétrolière entre Riyad et Moscou ont fait chuter les cours de brut et les ont même ramenés, à une certaine période de temps, à moins de 20 dollars. La baisse du revenu en devise de Riyad ferait tourner au fiasco l’ambitieux programme « Vision 2030 » du prince héritier Mohammed ben Salmane.
En plus, les difficiles conditions économiques que vit l’Arabie saoudite ont poussé Riyad à entreprendre des mesures d’austérité afin de son compenser son déficit budgétaire, alimenté en grande partie par la guerre contre le Yémen qui a considérablement augmenté les dépenses militaires des Saoudiens.
Cela dit, la classe moyenne et la couche démunie en Arabie saoudite souffrent d’une pression accrue.