Cela fait des mois que les USA cherchent à étouffer économiquement le Liban et à en accuser le Hezbollah. D'un côté, le retrait des capitaux menace et de l'autre, il y a le chantage anti-gouvernement de l'ambassadrice américaine, Dorothy Shea, qui a tout essayé. Mais l'engrenage s'est bloqué. Rien n'avance plus désormais. Les banques que le Hezbollah a proposé d'assainir se placent en face du peuple et l'armée que l’Occident a toujours voulue faible face a celle d’Israël voit en Hezbollah un appui. Les USA ont tout faux ?
Selon Tasnim News qui cite al-Ahed, on peut résumer en une phrase les récentes déclarations du secrétaire général du Hezbollah libanais Seyyed Hassan Nasrallah qui ont porté sur les ingérences politiques directes des États-Unis au Liban et leur politique de répression affectant sérieusement le quotidien des Libanais : « La politique des États-Unis au Liban renforce la Résistance et affaiblit Washington et ses alliés. »
Échecs des USA dans le secteur bancaire
Inutile de détailler l’équation économique du Liban. Mais, généralement des personnes influentes sont actives dans les banques et la banque centrale.
Il convient de noter que le secteur bancaire libanais est important sur le plan financier et du renseignement pour les États-Unis. Par conséquent, toute activité bancaire au Liban est exercée sous la supervision et le contrôle directs des États-Unis. Washington exige que les banques libanaises bloquent les comptes du Hezbollah et de ses alliés, tandis que le Hezbollah n'a aucun compte financier et n’effectue aucune transaction commerciale via les banques.