Lors de l’exercice militaire « Grand Prophète-14 » organisé par le CGRI, un missile balistique anti-radiation (ARM) a été dévoilé. Des images montrent le missile en action, ciblant un prototype du radar du système de défense américain THAAD. Son impact violent témoigne de sa vitesse de frappe.
Les missiles balistiques antiradars sont une initiative qui n'est disponible que pour la République islamique d'Iran. De rares pays disposent d'armes de défense aérienne ne détiennent que des missiles anti-radiation tirés depuis l’air.
Il y a presque 6 ans, la force aérospatiale du Corps des gardiens de la Révolution islamique a dévoilé Hormuz-1, le premier missile balistique antiradar iranien, capable de détruire les systèmes radars embarqués sur les porte-avions, ainsi que des batteries telles que le Patriot.
Grâce à son système de guidage mixte et son système de navigation inertielle, le missile balistique anti-radiation (antiradar, ARM) Hormuz-1 localise sa cible avec une haute précision et frappe exactement la source de radiation qu’il a repérée.
Lors de l'exercice du CGRI baptisé Grand Prophète-14, un nouveau missile antiradar de fabrication iranienne a été testé. L'essai de tir consistait à prendre pour cible un modèle du radar AN/TPY-2 du système antimissile THAAD. Les exercices de simulation se sont donc déroulés dans des conditions proches de la réalité du terrain.
Le radar AN/TPY-2 est un radar utilisant l'antenne réseau à commande de phase en bande X avec plus de 25 000 modules. Il peut détecter tout aéronef à une distance de mille kilomètres. C'est le plus sensible senseur du système de défense américain THAAD. Il peut être démonté et assemblé dans un autre endroit.