Cet archipel de Socotra que les Emirats arabes unis occupent depuis plus d'un an et où ils disent, peut être un peu trop confiants, vouloir érigé une base de renseignement à l'intention de l'ami sioniste, se place au beau milieu des routes maritimes de la mer Rouge étendue depuis le golfe Persique à l’océan Indien. La presse israélienne ne cesse d'y voir ces derniers jours "un atout stratégique majeur", face à l'Iran, surtout si par riposte à une attaque américaine, l’Iran venait à fermer le détroit d’Hormuz. Ce bout de terre de 133 kilomètres de longueur, une quarantaine de kilomètres de largeur pour une superficie de 3 579 km², peut-il devenir une base US/OTAN/Israël ? Pas si sûr: c'est depuis 2017 que les Emirats et Israël travaillent à ce projet qui n'a pas trop avancé. Le méga obstacle? la Résistance. Mais désormais, la perspective d'ériger un gendarme sioniste au carrefour ultra stratégique qu'est Socotra risque de buter sur un autre écueil de taile: la Chine.