Ce qui se passe au port hautement stratégique de Chabahar au sud de l’Iran, port qui a toutes les chances de s’ériger en symbole de l’alliance victorieuse de l’Est est absolument inouï et devrait bien alerter non seulement le clan « normalisant avec Israël » qui travaille à planter une base arrière en mer d’Oman à travers l’île yéménite occupée de Socotra, mais encore la flotte de guerre US qui siège, en ce moment même bien craintif, à Bahreïn. Cette semaine, l’Iran a dévoilé un puissant site radar au centre du pays à Yazd, radar baptisé Qadir d’une portée d’interception de 1000 kilomètres. Doté de capacités de guerre électronique et d’interception des avions furtifs, le dispositif est un plus dans le système A2/AD iranien et il l’est d’autant plus que selon le commandant en chef du CGRI pour le département aérospatial, le général de brigade Hajizadeh, il sera installé d’ici trois mois au port de Chabahar. À quoi joue l’Iran ?