Les propos du ministre algérien des A.E., Sabri Boukadem, qui, ayant rencontré l'ambassadeur de Damas à Alger, lui a présenté ses condoléances pour le décès de son homologue syrien, Walid al-Mouallem, méritent réflexion.
A l'issue de cette rencontre, Boukadem a déclaré à Al-Mayadeen que la « perte d'un diplomate chevronné comme Walid al-Mouallem n'était pas propre à la Syrie », mais que « le monde arabe et la diplomatie arabe venaient de subir une grande perte » : " L'Algérie apporte son soutien à la Syrie. Le peuple syrien devra décider de son propre destin et aucun pays étranger ne devra s'immiscer dans cette question. La position de l'Algérie est décisive et fondée sur des principes : l'Algérie avait été aux côtés de la Syrie dans les circonstances les plus difficiles et elle restera toujours à ses côtés, pas seulement en paroles, mais en pratique ».