Ce samedi 6 février, le porte-parole du Pentagone, John Kiby a annoncé la fin de "toute coopération en renseignement" avec le régime de Riyad, annonce qui a fait suite au vrai-faux discours de "paix au Yémen" de Biden où l'homme, sous la vice- présidence de qui l'axe Riyad-Tel-Aviv s'est lancé dans l'aventure yéménite, a annoncé vouloir mettre fin au soutien US à "l'offensive militaire". Pour ceux et celles des analystes qui se rappellent la dernière sortie du chef de CentCom dans la région avec en filigrane l'annonce d'une "militarisation" de la côte ouest saoudienne, à savoir le port pétrolier stratégique de Yanbu, la région de Tabouk non loin d’Israël ou encore la province de Taëf non loin du port Soudan, toutes ces déclarations entrecoupées de Kirby, d'Austin ou de Biden ne renvoient qu'à une chose : l'impasse géostratégique américaine. Le soutien en renseignement tout comme le soutien armé à Riyad ne cesseront évidemment pas, ce qui cessera, c'est le fait que Riyad puisse désormais s'y référer en public et dire que "Mes Patriot ont été vaincu par drones et missiles d'Ansarallah" et que "J'ai perdu, malgré les Américains".