Dans la nuit de lundi à mardi, le 9 février, alors même que les manifestants criaient "Netanyahu, corrompu, démission!", le PM sioniste, de moins en moins visible en public par crainte de froisser le nouveau chef de la Maison Blanche, a appelé au téléphone le président Poutine pour parler l'Iran et la Syrie. Les sources bien informées ne vont pas par quatre chemin pour affirmer que l'intéressé, littéralement paniqué à l'idée d'une alliance renforcée Téhéran-Moscou en Syrie, maintenant que les va-en-guerre démocrates se sont emparés de la Maison Blanche, et qu'ils ont décidé d'ériger leur première base aérienne à Deir ez-Zor tout en se payant le luxe de manipuler les Kurdes de Syrie contre l'Etat syrien, la Russie et les populations de l'est de l'Euphrate, aurait demandé l'alignement russe sur Tel-Aviv, soit la fin de la "neutralité de Moscou" face à l'Iran et au Hezbollah ou ce qui revient au même, le "soutien russe aux raids au missiles et aux frappes sionistes lancés contre le territoire syrien, au nom d'"une campagne de guerre dans la guerre" qui pour avoir lamentablement échoué, n'a toujours pas perdu son attrait pour une Armée israélienne en lambeaux.