C’est simpliste de prendre à la lettre la presse atlantiste et de croire que le méga exercice "Gallic Strike" qui verra d’ici quelques jours, à savoir début juin, le groupe aéronaval du porte-avions français Charles de Gaules se livrer en Méditerranée orientale aux côtes de HMS Queen Elizabeth de sa Majesté à des manœuvres conjointes de frappes aériennes depuis la mer mais également à lutter contre les menaces diverses en mer, un simple écho au déploiement des Tu-22 M3 russes à Lattaquié sur la côte ouest d’une Syrie qui vient de réélire pour un quatrième mandat de sept ans Bachar al-Assad, quitte à autoriser que la base aérienne de Hmeimim devienne un pendant à Incirlik US en Turquie.