Cette nouvelle règle d’engagement que le secrétaire général du Hezbollah a dévoilée mardi dernier et qui a très volontairement donné à toute atteinte israélienne à Qods et surtout à la riposte qu’elle susciterait un caractère régional continu a suscité la panique au sein de l’armée sioniste. Car il ne s’agit plus seulement là de la fameuse formule « Sang VS Sang » que Nasrallah avait mise en avant en été 2020 après l’assassinat de Kamel Mohsen, mais bien d’une guerre multifront qui s’étend de Gaza au Liban et de là, à la Syrie en passant par l’Irak. Or le général Brick officier de réserve sioniste qui dès 2019 avait prévu l’effondrement du Dôme de fer sioniste sous le premier vague de missiles, ce qui s’est produit aux premières heures du 10 mai, vient de tirer encore la sonnette d’alarme, Israël ne peut supporter le choc d’une guerre régionale.
Tout en insistant sur la nouvelle équation que Seyyed Hassan Nasrallah a établie pour Qods, équation selon laquelle « toute atteinte à Qods signifiera la destruction d’Israël », les sionistes estiment qu’Israël doit se préparer pour des scénarios dangereux sur le front nord.
Le journal Yediot Aharonot a mis l’accent dans un article analytique sur l’importance de la disponibilité de l’armée du régime sioniste au scénario d’une guerre sur le front nord, le qualifiant de « scénario le plus effrayant pour Tel-Aviv ». L’article affirme que le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, aurait dû s’occuper de bâtiments qui n’étaient pas assez solides avant le début de la récente agression dans la bande de Gaza.