Depuis que le chef du MI6, Jonathan Powell à qui le président Poutine vient d'adresser une sévère mise en garde, s'est mise en tête, sans doute à l'instigation du clan démocrate au pouvoir à Washington, que le groupe terroriste Al Nosra, rebaptisé HTS par les soins du Sultan Erdogan, a la capacité de changer la donne dans le nord de la Syrie, et à servir de "troupes au sol" de l'axe otanien et ce, aux côté des FDS qui eux, s'occuperaient du nord est syrien, Moscou a l'intime conviction que les choses iraient d'ici peu détériorer non seulement dans le nord ouest syrien et à Idlib mais encore plus à l'est, à Qamichli, à Hassaké voire même à Deir ez-Zor. Surtout que parallèlement à la consécration d'al Julani, le gourou de HTS par sa Majesté, les agissements otaniens en Méditerranée orientale ont gagné en ampleur avec ces exercices navals conjoints franco britannique où Macron et Johnson jouent aux conquistadors dans le cadres des entraînements aéronavales qui visent, à n'en pas douter d'abord le nord de la Syrie et ensuite et surtout, comme le soulignait au début de son mandat, le chef du Pentagone, la Russie en Syrie.