Dans trois jours, les président russe et son homologue US se rencontreront à Genève, alors même que les Etats Unis ont juré leurs bon dieux de faire tout pour mettre à la porte du Moyen Orient la Russie. Depuis son arrivée à la Maison Blanche, le Démocrate et son chef de guerre ont d'ailleurs tout fait en sens : la Turquie d'Erdogan a fini sous pression conjuguée de "menace de sanction-dépréciation de la livre" et ce, combinées aux craintes d'un coup d'Etat identique à celui de 2016 par placer ses agents de Hayat Tahrir al-Sham sous l'ordre de MI6, décision qui s'est traduite très rapidement en acte avec la mort de militaires russes, tués dans une attaque visant une patrouille conjointe à Hassakeh. Et tout ceci sur fond d'une montée en puissance des actes anti syriens et anti russes dans le nord de la Syrie où la Turquie fait imposer sa monnaie nationale, envoie ses missiles et drones contre l'armée syrienne voire pilonne des hôpitaux comme celui d'Alep. D'ailleurs le ministère russe de la Défense en fait le constat :