Cinq jours après l’attaque contre le pétrolier Mercer Street dans les eaux de la mer d’Oman qui aurait pu prendre l’ampleur d’une véritable confrontation Israël-Résistance, les premiers signes de reculade de Tel-Aviv se manifestent. Le journal Maariv appelle à freiner la « frénésie médiatique » autour de cette frappe, en indiquant qu’un « propriétaire israélien » ne fait pas de Mercer Street un « navire israélien » ; tandis que le Premier ministre Bennett reproche à son prédécesseur Netanyahu de lui avoir laissé un héritage empoisonné, avec un recours excessif à la politique de provocation envers les pays dont et surtout l’Iran qui, d’ailleurs, a su continuer ses progrès militaires. L’on ne peut ne pas y voir un aveu d’échec et une allusion à la guerre des Onze jours de Gaza, au cours de laquelle l’incapacité de l’armée israélienne de gérer une guerre « multi-front » a été prouvée de la manière la plus concrète.
Le Premier ministre israélien réaffirme que les politiques de Benjamin Netanyahu avaient laissé la Résistance stocker des roquettes capables d’atteindre n’importe quelle partie des territoires occupés par Israël.