Les multiples raids aériens de l’armée yéménite et du mouvement Ansarallah contre les bases et les aéroports militaires aux profondeurs du territoire saoudien auraient conduit le royaume à préparer un exercice conjoint avec les États-Unis en impliquant sa défense antiaérienne. Un geste probablement pour faire oublier le scandale d’inefficacité des batteries de Patriot face aux missiles et drones yéménites. Or, que ce soit à l’intérieur de l’Arabie saoudite ou sur les champs de bataille au Yémen, les aéronefs de la coalition ne sont pas à l’abri, le cas le plus récent en date étant un drone saoudien frappé à Hudaydah. De plus grandes surprises se font attendre d’après le ministre yéménite de la Défense.
Les États-Unis et l’Arabie Saoudite prévoient de lancer un exercice conjoint de défense antimissile, dont « l’objectif est de le maintien de la sécurité et la stabilité dans la région ».
Selon l’agence de presse de l’Arabie saoudite (SPA), la conférence de planification d’exercices conjoints de défense aérienne et antimissile a commencé jeudi dernier au centre des opérations de l’armée de l’air à la base aérienne King Salman à Riyad par l’armée de l’air, les forces de défense aérienne de l’Arabie saoudite et l’US Air Force.