Lors de la dernière séance d’audience de l’accusé de l’attentat du 13 novembre en France, les aveux d’Abdelsalam, ont été tous sauf de vrais aveux. Certains analystes y voyant une confession taillée sur mesure propre à justifier la présence militaire française au Moyen-Orient post-US.
Au sixième jour du procès des attentats du 13 novembre, mercredi 15 septembre, le principal accusé, Salah Abdeslam, a tenté de justifier les attaques par l’intervention militaire de la France contre Daech en Irak et en Syrie. Dans une salle d’audience à l’ambiance pesante, le seul membre des commandos du 13 -novembre encore en vie a blâmé les « avions français qui ont bombardé [Daech], les hommes, les femmes, les enfants », dit l’AFP citant l’accusé.