Le président iranien Ebrahim Raïssi s’est rendu, jeudi 16 septembre, à Douchanbé, capitale du Tadjikistan, pour assister au sommet annuel de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS). L’Iran, qui a acquis le statut de pays observateur de l’OCS en juin 2005, attend que le dossier de sa demande d’adhésion à part entière soit examiné et approuvé à Douchanbé.
Conclu en 2001, le traité de coopération de Shanghai était dans ses débuts centré sur une plus grande interaction entre les pays membres pour développer des coopérations multilatérales, résoudre les problèmes frontaliers, maintenir la sécurité dans les domaines de la lutte contre le crime organisé et le trafic de drogue, prévenir et combattre l’extrémisme et les menaces sécuritaires émergentes posées par les groupes terroristes.
Mais aujourd’hui, l’Organisation est devenue une plate-forme active et dynamique qui évolue plus rapidement que jamais et mise davantage sur les autres capacités et atouts de ses membres pour atteindre ses objectifs.
Cité par Mashregh News, Abdollah Jafari, chef du département des accords internationaux de l’Organisation portuaire et maritime d’Iran (PMO), a énuméré les questions économiques les plus importantes de l’union et déclaré que la possession des pays membres de l’OCS de plus de 25 % du PIB mondial, la présence de quatre de ses membres parmi les puissances nucléaires mondiales, l’adhésion de deux puissances économiques et celle de la Chine et de la Russie en tant que deux des cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies, montre l’importance de cette instance.