Des rapports en provenance d’Israël témoignent du fait que l'armée du régime sioniste est entrée dans le processus d'organisation d'exercices militaires réguliers par crainte d'être incapable de faire face à de futures guerres.
Selon l’agence de presse iranienne Tasnim, certains médias du régime sioniste ont rapporté ce lundi 1er novembre que l'armée de ce régime avait organisé une manœuvre militaire soudaine dans le nord de la Palestine occupée depuis ce matin afin de mesurer l'état de préparation de ses forces.
Alors que les manœuvres du Front intérieur ont eu lieu dimanche dans les villes de la Palestine occupée, et qu’une variété de scénarios allant de tirs de roquettes dans des zones résidentielles aux cyberattaques ont été exercés, certains médias ont fait état de l’envoi de SMS aux forces réservistes pour déterminer si elles étaient prêtes à rejoindre leurs unités, et à organiser des exercices inopinés dans le nord de la Palestine occupée.
« L'armée israélienne mesurera l'état de préparation des réservistes dans un nouvel exercice », a annoncé la chaîne 7 de la télévision israélienne dans un communiqué de presse.
Un porte-parole de l'armée israélienne a déclaré : « Sur ordre du chef d'état-major de l'armée, l'état de préparation des réservistes, dont les unités sont le commandement collectif de la région du Nord, sera mesuré. »
Dans le cadre de cet exercice, la plupart de ces personnes ont été contactées soit par appel téléphonique soit par SMS et ces forces sont invitées à en informer leurs unités.
Dans ce contexte, la chaîne 12 de la télévision israélienne a annoncé dans un rapport qu’« un exercice militaire a été lancé dans le nord pour mesurer l'état de préparation du commandant de la région Nord ».
Le porte-parole de l'armée israélienne a souligné que cette manœuvre durerait 3 semaines et progressivement un millier de forces réservistes rejoindraient les forces présentes dans cette zone.
Des sources bien informées au sein de l’armée israélienne ont dit que « les scénarios conçus pour cet exercice sont l'occurrence d'une guerre intense et longue à laquelle tous les niveaux de l'armée doivent participer, et incluent tous les aspects de la guerre, du tir de roquettes et d’artillerie à la guerre de renseignement et aux opérations dans les profondeurs du front ».
Il est à noter que cet exercice de l'armée du régime sioniste est considéré comme le plus grand exercice de ces dernières années en Palestine occupée.
Ce faisant, dans un rapport sur les récentes cyberattaques dans la région, une chaîne libanaise a écrit que les responsables israéliens avaient admis qu'ils ne savaient pas comment faire face aux récentes cyberattaques.
La semaine dernière, le journal israélien Yediot Aharonot a révélé qu'un groupe de hackers avait divulgué des fichiers de renseignement de l'armée du régime, qui comprenaient des informations sur des centaines de soldats.
Selon le journal, le groupe « Moses Staff » a publié un fichier contenant tous les détails du bataillon de l'armée israélienne. Ces informations comprennent les détails de centaines de soldats de l'armée, y compris le nom, l'adresse e-mail, l'adresse du domicile et le numéro de téléphone.
Quelques jours plus tard, le journal israélien The Jerusalem Post a prétendu qu'un groupe de hackers iraniens appelé « Black Shadow » avait piraté les serveurs de la société Internet sioniste « CyberServe » et les avait rendus inaccessibles, menaçant de divulguer ses informations.
Selon ce rapport, « CyberServe » est une société d'hébergement Web qui fournit des services de serveur et de stockage de données aux entreprises industrielles.
« Les données obtenues par les pirates iraniens couvrent un large éventail d'occupations : de la société de réservation de voyages Pegasus à la compagnie des bus Dan, et même des informations sur le musée des enfants israéliens », a noté The Jerusalem Post.
D'autre part, la semaine dernière, l'approvisionnement en carburant de certaines stations-service iraniennes a été interrompu en raison d'une cyberattaque, et l'Iran a annoncé que les États-Unis et le régime sioniste étaient à l'origine de ce problème.
La chaîne Al-Mayadeen s’est penché dans un rapport sur cette affaire et citant les médias israéliens, elle a écrit que les responsables du régime ne savaient toujours pas comment faire face à la cyberguerre ces dernières semaines.
À cet égard, le fondateur et PDG de la société CONFIDENCE spécialisée dans le domaine de la cyberattaque a déclaré : « Si les informations volées par les hackers « Black Shadow » sont publiées, ce sera la plus grande opération de sabotage contre la vie privée israélienne. Et il est à craindre que la vie de milliers d’Israéliens soit gravement endommagée ; les responsables sont également restés silencieux. »
L'un des fondateurs de la cybersection du Shabak, Harel Manasheri a souligné que « l'Iran cherche à mener des cyberattaques pour nuire aux infrastructures et au secteur financier du régime israélien, ainsi que pour collecter des informations ».