L'impasse américain en Syrie?

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L'impasse américain en Syrie?

Dix ans se sont écoulés depuis la crise syrienne. Les pays agresseurs non seulement n'ont atteint aucun de leurs objectifs mais ils ont fini par se retourner progressivement vers le gouvernement syrien. Pendant ce temps, le sous-secrétaire d'État américain a fait état des trois objectifs principaux recherchés par l’administration américaine en Syrie, dont aucun ne consiste pas aux efforts visant à renverser le gouvernement syrien.

Bien que les propos de Goldrich soient conformes aux prétextes des États-Unis justifiant la poursuite de leur présence illégale en Syrie, cela pourrait être d’une certaine manière l’aveu de l’échec de l’administration américaine dans son projet le plus important en Syrie : le renversement du gouvernement syrien.
Selon le site web Enab Baladi, proche de l'opposition syrienne, le vice-secrétaire d'État américain aux Affaires du Proche-Orient, Ethan Goldrich, a décrit lors d'une conférence à Istanbul tenue mercredi 17 novembre les triples objectifs recherchés par l’administration américaine en Syrie. 
Il a rencontré au cours de ces derniers jours diverses factions de l’opposition syrienne y compris les Forces démocratiques syriennes (FDS), le Conseil démocratique syrien ainsi que l'administration autonome kurde en Syrie. 
« L’augmentation de l'aide humanitaire en Syrie, la lutte contre Daech ainsi que des efforts  empêchant l'escalade des tensions compte parmi les triples objectifs américaines en Syrie », a affirmé Ethan Goldrich lors de sa rencontre avec l’opposition syrienne. 
Sans évoquer les mesures destructrices américaines visant à renverser le gouvernement syrien, Goldrich a indiqué que la lutte contre Daech était la raison principale de la présence américaine en Syrie.
Poursuivant ses propos sans fondement, il a déclaré que Washington cherchait à attribuer la responsabilité de l’utilisation d'armes chimiques en Syrie à l’armée syrienne. 
Il est à noter que ce sont Daech et les Casques blancs soutenus par l’axe US/Israël qui ont préparé des mises en scène chimiques pour ensuite les imputer à l’armée syrienne. 
Il a souligné que les États-Unis n'avaient pas l'intention de normaliser les relations diplomatiques avec le gouvernement syrien et n'encourageaient pas les autres pays à le faire.
Les États-Unis ont établi des bases militaires dans le nord-est et le sud-est de la Syrie et continuent de soutenir les groupes armés illégaux opérant en Syrie.
La Syrie a déclaré à maintes reprises que la présence des États-Unis sur son territoire constituait une violation flagrante de la souveraineté syrienne et que les troupes américaines devraient s’en retirer sans tarder.
Alors que l’administration américaine n’évoque plus la nécessité d'évincer le président syrien, le journal Israel Hume a écrit le 15 novembre : « Israël ont officiellement fini par reconnaitre sa défaite. Il  sait désormais que l'éviction du président syrien Bachar Assad n'est plus une option alors qu’il a étendu son influence dans toute la Syrie après près de dix ans.
À cet égard, au cours de l'année écoulée un certain nombre de pays ont repris leurs relations diplomatiques officielles avec Damas dont les Émirats arabes unis et Bahreïn qui y ont rouvert leurs ambassades. 
Il est à noter que des pourparlers diplomatiques entre la Syrie et la Jordanie sont également en cours, et un accord  tripartite a été récemment conclu entre la Jordanie, la Syrie et le Liban visant le transit du gaz électricité égypto-jordanien vers Liban via la Syrie. 
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