C’est le choc puissance 1000 en Israël : dans la nuit de vendredi à samedi le premier janvier, alors même que le MAE sioniste, interrogé par la chaîne 12 que suivent de nombreux colons, continuaient à bluffer encore et encore, en menaçant l’Iran d’une « action unilatérale israélienne » qui pourrait intervenir «sans ou avec le feu vert américain »,
si les pourparlers de Vienne échouaient à contrer l’émergence d’une bombe nucléaire iranienne et qu’il le faisait en faisant sournoisement l’impasse sur ces quelques surprises de taille apparues en plein exercice Grand Prophète 17, genre, la reconstitution de l’attaque contre le réacteur nucléaire de Dimona à coup d’une salve de 16 missiles balistiques pour certains « hypersonisés » et d’une vitesse Mach 20 et ce, conjuguée à un essaim de 10 drones à sens unique de type Shahed-136, les ports de Tel Aviv et de Yafa, situés non loin du métropole hi-tech de l’entité, avec ses 3.5 millions d’habitants et son PIB équivalent à celui de Vienne, Gush Dan, s’est mise à trembler.
A trembler sous l’impact d’un double missile antinavires tiré depuis Gaza qui avait le plus allègrement du monde percé le bouclier anti missile côtière d’Israël sans qu’aucun sirène d’alarme ni radar appartenant à la dite DCA multicouche israélienne qui compte dans la foulée de l’Epée de Qods pas mal de gadgets, et on pense au Dôme de fer mais ou encore à Fronde de David et Arrow ne s’en alarment le moins du monde. Ce qui a fait que l’élite de l’entité s’est trouvée soudain devant deux colonnes de fumée qui s’élevaient dans le ciel que des fuites affirment ce dimanche avoir été au moins pour l’un d’entre elles, liée à un cargo en feu.
Le samedi du premier janvier au soir, Olivier Levy, journaliste de Yediot Aharonot qui commentait la réaction paniquée des familles fortunées de Gush Dan écrivait :
« Avec toutes les bonnes foies du Monde vous ne saurait me convaincre que ce double tir de missile est chose normale ; le Hamas dispose de quoi frapper Gush Dan et il ne l’a montré pendant son opération du mois de mai et il ne pourrait pas viser la mer de Gush Dan. Ceci ressemble à une frappe au missile contre une zone ouverte, un port, que je sache, un site gazier offshore. La partie qui est derrière ce coup avait un message à faire passer et il l’a fait passer de la façon la plus angoissante qui soit ? "
Et le journaliste sioniste poursuit : "Car si la fortification antimissile que l’armée israélienne a implantée tout au long de 40 km de bande côtière entre Gaza et Tel-Aviv et dont le nombre dépasse une dizaine, DCA qui opère en synchronie avec les batteries de missiles THAAD et Patriot américains déployés sur notre territoire, n’a rien vu ni su sur ces deux engins antinavires, c’est que les ports israéliens, les cargos et les navires, les parcs à conteneurs qui s’y trouvent et dont Israël dépend pour plus de 85% de son commerce exclusivement maritime, sont en grave danger et que le camp d’en face qui en Syrie nous a poussés par attaques aux drones et aux roquettes interposés contre al-Tanf et d’autres bases US combinées à une surprenante et nette optimisation de la DCA à renoncer au ciblage des sites militaires à Homs, à Damas, à Hama… puisque nos ciblages à JIDAM et ADMs devenaient de moins en moins efficaces, de plus en plus chers, à frapper le port syrien de Lattaquié et à prendre un si énorme risque comme celui de fâcher les Russes, nous laisse voir un début de riposte".
Et le journaliste d'ajouter : " En frappant les ports de Yafa et Tel-Aviv ou en faisant semblant de le faire, c’est du coup toute notre stratégie de guerre des ports que l’ennemi remet en cause car si nous comptions sur nos liens avec Moscou pour qu’il tolère au moins un certain temps nos attaques anti-Lattaquié, quitte à mettre son veto à une riposte « portuaire » anti israélienne de Damas, cette « garantie à vie russe » n’existe guère à Gaza ! Une nouvelle règle d’engagement semble émerger qui veut que le ciblage de Lattaquié déclenche le ciblage des régions côtières israéliennes avec tout ce que cela comporte en risque majeur pour notre économie » !
Et le Sioniste Oliver Levy ne croit pas si bien dire et voir : A peine 24 heures après la frappe à double missiles antinavires que les médias israéliens ont tenté d’attribuer au seul Jihad islamique, dans une stérile tentative de diviser pour régner, frappe qui avait curieusement l’air de la reproduction de quelque chose, la panique à Gush Dan où vivent les Sionistes d’en haut, a été au point tel qu’il a fallu une série de frappes-placebo contre Gaza pour les calmer. Sauf que seuls les Sionistes se sont laissés berner par cette parodie.
Toute la nuit de samedi à dimanche 2 janvier les médias mainstream ont rapporté des coups d’artillerie et des raids aux missiles « trop lourds », « trop violents » qui auraient visé d’abord le nord de Gaza, « une base du Hamas dans l'est de Jabalia » ou peut-être « un poste de contrôle dans la zone d'al-Ghoul au nord de Beit Lahiya » pour se diriger ensuite vers le sud de Gaza où la chaîne saoudienne Al Arabiya a même vu une frappe à « 12 missiles » des hélico sionistes de type AH-64 "Apache contre la base de « Al-Qadessiyah » appartenant aux brigades militaires « Al-Qassam à l'ouest de Khan Younes.