La situation des droits de l’homme au Soudan du Sud est « parmi les plus horribles » du monde, s’est indignée vendredi 11 mars l’Organisation des Nations unies (ONU).
Zeid Ra’ad Al Hussein, le haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, mentionne « une utilisation massive du viol comme instrument de terreur et comme arme de guerre ».
Dans son rapport, l’ONU assure notamment que « des groupes alliés au gouvernement sont autorisés à violer les femmes en guise de salaire».
Le rapport contient des témoignages sur des civils soupçonnés de soutenir l’opposition, y compris des enfants et des personnes handicapées, qui ont été assassinés, brûlés vifs, asphyxiés dans des conteneurs, tués par balle, pendus à des arbres ou découpés en morceaux.
« Etant donné l’ampleur, la profondeur et la gravité des allégations, leur cohérence, leur répétition et les similarités observées dans le mode opératoire, le rapport conclut qu’il existe des motifs raisonnables de penser que ces violations pourraient constituer des crimes de guerre et/ou des crimes contre l’humanité. »