Le conseiller du Leader de la Révolution islamique pour les affaires internationale a estimé que l’accord sur le nucléaire iranien n’était nullement négociable.
Rejetant toute proposition de renégocier le Plan global d’action conjoint (PGAC), Ali Akbar Velayati a déclaré que cet accord avait déjà été négocié entre l’Iran et les 5+1 et que toute hésitation de la part d’aucun pays est inacceptable.
Les déclarations de M. Velayati interviennent en réaction aux nouvelles menaces des autorités américaines. Le secrétaire d’État américain Rex Tillerson, a annoncé, mardi 19 septembre, que le PGAC devait être amendé, faute de quoi les États-Unis ne pourraient continuer d’y participer.
Quant au président américain Donald Trump, il a dit, à la tribune de l’ONU, qu’il pourrait dénoncer à la mi-octobre l’accord conclu en 2015 entre l’Iran et les 5+1.
Sur la même longueur d’onde que son allié américain, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a osé dire, à l’ONU, que l’accord nucléaire devait être modifié.
Mais face à toutes ces fanfaronnades américano-israéliennes, le conseiller du Leader de la Révolution islamique a réitéré qu’Il est hors de question de céder aux menaces américaines, sans omettre de préciser que toute nouvelle négociation, en vue de modifier les clauses de l’accord nucléaire, serait inadmissible.