Les services culturels iraniens ont présenté un rapport sur les réactions des musulmans de Russie aux évènements du Myanmar et le génocide des Rohingyas qui déclare que les musulmans de plusieurs villes de Russie ont organisé des manifestations, condamné la politique du gouvernement de Birmanie et demandé une réunion avec l’ambassade du Myanmar à Moscou.
Plus d’une centaine de manifestants ont été arrêtés lors des manifestations.
Rawil Gaynetdin, responsable du Conseil des muftis de Russie, a déclaré que cette question devait être réglée par le dialogue et condamné les rassemblements.
Les musulmans de la République d'Ingouchie ont organisé des réunions de prières auxquelles participait le président Iounous-bek Bamatguireïevitch Evkourov.
A Makhatchkala capitale de la République du Daghestan, des manifestations ont été organisées en soutien aux musulmans du Myanmar mais les responsables du Conseil des muftis ont déclaré que ces manifestations étaient contraires aux positions officielles du gouvernement et Ramazan Abdoulatipov a déclaré, condamnant la violation des droits de l’homme, que cette question devait être réglée dans le cadre des règlements internationaux.
Les musulmans tchétchènes avec le soutien des religieux, se sont réunis dans la mosquée « Ghalb tchétchène » où Ramzan Kadyrov a condamné le silence des médias mais déclaré que les manifestations n’étaient pas nécessaires.
Vladimir Poutine a déclaré que les responsables avaient le droit de donner leur avis et que les déclarations du président tchétchène ne signifiaient pas une hostilité envers Moscou.
Ces déclarations peuvent redonner espoir aux musulmans mais d’un autre coté, peuvent menacer les intérêts de la Russie et être à l’origine de divisions dans la société.
Certains commentateurs estiment que Ramzan Kadyrov cherche à se présenter comme un des dirigeants politiques du monde de l’islam et profite de l’ouverture intellectuelle qui existe actuellement en Russie.