La commission de la sécurité nationale et de la politique étrangère du parlement iranien a condamné mardi a condamné mardi la poursuite du massacre des Musulmans au Myanmar, exhortant les instances internationales à prendre des mesures immédiates pour mettre fin à la tragédie.
Dans un communiqué, elle a exprimé sa profonde préoccupation face au massacre en cours de musulmans au Myanmar et a vivement protesté contre les actes brutaux perpétrés contre les minorités musulmanes au Myanmar qui ont contraint beaucoup d’entre eux à fuir vers d’autres régions.
Selon le communiqué, une délégation spéciale du parlement iranien devrait être assignée au suivi de la situation des minorités musulmanes au Myanmar.
Le gouvernement du Myanmar à majorité bouddhiste refuse de reconnaître les quelques 800.000 membres de la communauté Rohingyas choisissant de les considérer comme des migrants illégaux, même si les Rohingyas sont dits des descendants Musulmans persans, turcs, et bengali qui ont migré au Myanmar dès le 8ème siècle.
Les Nations Unies considèrent les Rohingya comme l’une des minorités les plus persécutées de la planète.
Human Rights Watch a publié samedi des images satellites montrant «la destruction des maisons et autres biens dans une zone majoritairement musulmane de la communauté des «Rohingya» à Kyaukpyu.
Condamnant la politique du gouvernement du Myanmar à l’égard de ses minorités Musulmanes, la commission a appelé les instances internationales, en particulier les Musulmans du monde, d’adopter une réaction appropriée face aux massacres des Musulmans au Myanmar.
Il a également déploré le silence du Conseil de sécurité des Nations Unies ainsi que celles d’autres instruments internationaux qui soi-disant soutiennent les droits de l’homme mais pas ceux des Musulmans des musulmans du Myanmar.
Selon les informations fournies par le gouvernement, ces nouvelles violences ont également provoqué un afflux massif de réfugiés à Sittwe, capitale de l’État Rakhine. « Près de 30 000 », selon le Haut-Commissariat pour les réfugiés (HCR). Ces nouveaux déplacés s’ajoutent aux 75 000 qui avaient fui les violences de juin.