Téhéran- Le secrétaire général du Hezbollah libanais est un croyant sincère dont la foi solide l’a gardé de tomber dans les pièges politiques dans lesquels tombent en général les politiciens. Voilà le plus important facteur du succès de Nasrallah et du privilège de sa ligne politique.
Lors d’une interview accordée à l’Agence Internationale de Presse Coranique, l’ayatollah Seyed Ali Akbar Haeri, disciple du martyr Sadr et penseur et professeur de l’école théologique de Nadjaf en Irak a indiqué : « Nasrallah dispose d’une personnalité politique et militaire privilégiée, mais ses origines religieuses et sa foi sont plus importantes par rapport à ses autres dimensions personnelles. »
« Seyed Hassan Nasrallah, a-t-il ajouté, est un croyant sincère dont la foi solide l’a gardé de tomber dans les pièges politiques dans lesquels tombent en général les politiciens. Voilà le plus important facteur du succès de Nasrallah et du privilège de sa ligne politique.»
Haeri a précisé : « Au cours de sa présence en la république islamique d'Iran et à l’école théologique de Qom, Seyed Hassan Nasrallah était mon ami et mon collègue et on était de bons amis. Alors à mon avis, son succès vient d’une série de traits personnels qui ont fait de Seyed Hassan Nasrallah une personnalité exceptionnelle. »
Présentant Seyed Hassan comme un homme croyant et sincère, l’ayatollah Haeri a ajouté : « Ces traits caractéristiques l’ont toujours préservé de tomber dans le piège des erreurs politiques. »
Le professeur de l’école théologique de Nadjaf a précisé : « En général, en raison d’une foi faible, les politiciens commettent de grandes erreurs, mais en raison de sa présence solide dans le domaine de la religion, il n’est jamais tombé dans le piège des erreurs politiques. »
En ce qui concerne les plus importantes origines de la victoire de la résistance islamique libanaise, sous la direction de Seyed Hassan Nasrallah, malgré la supériorité militaire de l’ennemi, il a expliqué : « Le résultat de l’opposition entre le vrai et le faux a toujours été le même au cours de l’histoire, parce que la ligne de la foi est lié au ciel et malgré le manque d’équilibre, en se basant sur des traits de conviction, l’homme peut devancer son ennemi et obtenir la victoire. »
L’ayatollah Seyed Ali Akbar Haeri a ajouté : « Le Saint Coran souligne que la puissance vient de la foi et non de l’arme et le croyant entre sur la scène du combat par le pouvoir de sa foi et non pas par celui de son arme. »
En ce qui concerne le combat que mène la résistance islamique du Liban contre la guerre psychologique et médiatique de l’ennemi, l’ayatollah Haeri a expliqué : « La guerre psychologique menée par l’ennemi ne peut réussir devant la foi de Seyed Hassan Nasrallah et les autres croyants et résistants et sans nul doute, ces derniers ne seront pas influencés par cette guerre psychologique et médiatique de l’ennemi. »
« Les éléments de l’unité islamique, la foi, la religion, les objectifs et les idéaux et les autres enjeux contemporains se voient aux différents niveaux chez les musulmans ; c’est pourquoi je suis persuadé que la flexibilité devant la volonté de l’autrui joue son rôle dans la réalisation de l’unité islamique », a-t-il conclu.