Le porte-parole des manœuvres navales "Velayat-91", le contre-amiral Amir Rastgari, a déclaré que la Marine iranienne a atteint tous ses objectifs dans ces exercices. / Des drones US, en mission d'espionnage
Le contre-amiral Rastgari a affirmé qu'avec le retour des unités de surface de différentes catégories, les navires, les destroyers, les hélicoptères et les avions engagés dans ces exercices, les opérations anti-déploiements ont été lancées, aujourd'hui (mercredi).
"Les exercices navales d'échange de carburant et de nourriture d'un navire à un autre, d'un navire à un hélicoptère et d'un navire à 2 autres navires et un hélicoptère, seront organisés en même temps", a-t-il ajouté.
Le porte-parole des manœuvres a indiqué que, lors de ces opérations, des tactiques de communication seront effectuées et les forces de l'unité spéciale, les fusiliers marins regagnent le lieu de leur déploiement d'avant les manœuvres.
En fin, le contre-amiral Rastgari a souligné que le message principal des manœuvres "Velayat-91" était l'instauration de la sécurité dans la région du golfe Persique et le renforcement de la sécurité dans le détroit d'Ormuz, la mer d'Oman et le nord de l'océan Indien pour les bateaux commerciaux.
Les manœuvres navales "Velayat-91" commencé le 28 décembre 2012, termineront aujourd'hui, après six jours d'exercices dans une zone d’un million de kilomètres carrés, dans la zone stratégique du détroit d'Ormuz, de la mer d'Oman, de l'océan Indien, du golfe d'Aden et du détroit de Bab al-Mandab.
Le porte-parole des opérations au QG des manoeuvres militaires "Velayat 91" vient de le révéler :
"plus de 30 avertissements ont été lancés, au cours des exercices, aux drones de reconnaissance étrangers, qui voulaient s'approcher de la zone des opérationel". "Il en va de même des bâtiments et des sibmersibles des forces extrarégionales présentes dans la région, qui ont tenté, à plusieurs reprises, de s'approcjher des zones de combats. Les navires cherchaient à évaluer la puissance de frappe et l'opérationnalité de nos unités", a dit le contre-amiral Amir Rastegari.
"Les drones furtifs des puissances étrangères n'ont, toutefois, pas pris trops de risques, et aux premiers avertissements, ils s'éloignaient". "Ce que les pays étrangers présents dans notre région cherchent est simple :
ils veulent connaître notre puissance balistique, la précision et la puissance de nos radars, ou encore comprendre l'ordre et l'arrangement de nos troupes".