
تقي زاده
Israël : des dizaines de milliers d'Israéliens protestent contre la réforme judiciaire pour la 33e semaine consécutive
Des dizaines de milliers de manifestants sont descendus dans les rues des territoires occupés de la Palestine pour la 33e semaine consécutive en guise de protestation contre les politiques du cabinet d’extrême droite israélien, dont le soi-disant plan de refonte judiciaire.
Des rassemblements ont également eu lieu à Qods, où des manifestants se sont rassemblés devant les résidences du président israélien Isaac Herzog et du Premier ministre, Benjamin Netanyahu, et dans la ville de Haïfa, dans le nord des territoires occupés de la Palestine.
Des dizaines d’autres endroits ont été également le théâtre de manifestations contre le cabinet extrémiste israélien.
Les manifestations sont un événement hebdomadaire fixe depuis janvier, lorsque Netanyahu a annoncé le plan de refonte, qui vise à priver la Cour suprême du régime sioniste de la capacité d'invalider les décisions prises par les hommes politiques.
Quant aux rassemblements de samedi, le quotidien israélien Haaretz a écrit : « Ces manifestations ont eu lieu dans l'ombre de la crise entre l'armée israélienne et le gouvernement ».
Plus de 10 000 soldats de réserve israéliens, dont des membres de l'unité de renseignement d'élite 8200 et des pilotes de l'armée de l'air, ont déclaré qu'ils ne se présenteraient plus au travail sur une base volontaire pour protester contre l'insistance du cabinet à aller de l'avant avec le plan de refonte.
À Haïfa, Danny Yatom, l'ancien chef de l'agence d'espionnage israélienne du Mossad, s'est adressé à un rassemblement, affirmant que le plan de refonte a fourni l'occasion aux « extrémistes messianiques d'actualiser leur racisme et aux ultra-orthodoxes de tirer parti d'une exemption de conscription militaire » et plus d'argent ».
Netanyahu, a-t-il dit, voulait qu'on se souvienne de lui « comme le défenseur d'Israël, mais on se souviendra de lui comme du destructeur ».
S'adressant à une autre manifestation dans la ville, le chef de l'opposition Yaïr Lapid a déclaré aux participants que le cabinet israélien « déteste la vérité. Il ne veut pas l'entendre, mais il n'aura pas le choix ».
« ... le problème, c'est la compétence de Netanyahu. Le problème, c'est qu'ils nous détruisent de l'intérieur », a-t-il ajouté.
Les protestations ont pris de l'ampleur depuis fin juillet, lorsque la Knesset (Parlement) a adopté le premier projet de loi du plan de refonte, qui restreignait la capacité de la Cour suprême à déclarer les décisions du cabinet « déraisonnables ».
Le 12 septembre, le tribunal doit entendre des requêtes visant à annuler le projet de loi qui a été approuvé par la Knesset. Le cabinet cherche cependant à reporter la date, selon les médias.
Coup d'Etat au Niger : Niamey ouvert au dialogue, prêt à se défendre si besoin
Le leader du coup d'État nigérien a déclaré que le pays était ouvert au dialogue pour éviter un conflit avec le principal bloc régional d'Afrique de l'Ouest, avertissant qu'en même temps, il était prêt à se défendre si nécessaire.
Samedi soir, le général Abdourahamane Tiani est intervenu lors d'une allocution télévisée adressée à la nation, déclarant que ni les militaires ni le peuple nigérien ne veulent la guerre et restent ouverts au dialogue, avertissant toutefois que si une agression quelconque venait à être entreprise ce ne serait pas une partie de plaisir comme certains s'imaginent.
« La CEDEAO se prépare à attaquer le Niger en se servant d’une armée d'occupation en collaboration avec une armée étrangère », a déclaré Tiani sans préciser de quel pays il s'agissait.
Trump se présentera volontairement en prison la semaine prochaine (CNN)
L'ancien président américain Donald Trump comparaîtra volontairement à la prison du comté de Fulton dans l'État de Géorgie à la fin de la semaine prochaine – jeudi ou vendredi. Ceci est rapporté par CNN en référence à une source de haut rang dans les forces de l'ordre.
Auparavant, Trump et 18 de ses alliés avaient été accusés d'avoir tenté d'annuler les résultats de l'élection présidentielle de 2020 en Géorgie.
Selon les instructions du parquet, l'accusé peut se rendre volontairement jusqu'au 25 août.
Selon ABC News, à cette date, les avocats de Trump négocieront avec le bureau du procureur de district au sujet de l'introduction d'une caution.
Si l'accord de cautionnement n'est pas approuvé par le juge, Trump sera laissé en prison. Le shérif du comté de Fulton avait précédemment déclaré qu'il avait l'intention de traiter avec Trump et ses associés de la même manière qu'avec les autres accusés.
Cela signifie qu'ils peuvent être photographiés et relevés d'empreintes digitales.
Quatre affaires pénales ont déjà été ouvertes contre Trump, sur lesquelles 91 accusations ont été portées contre lui.
En plus de Fulton, Trump a été accusé de manipulation illégale de documents secrets, de tentative de falsification des résultats des élections et de dépenses illégales de fonds collectés pour la campagne présidentielle.
Le 15 août, le jury de la Cour suprême de Géorgie a accusé Trump et ses conseillers d'avoir tenté d'annuler les résultats des élections de 2020 et sa défaite face à Joe Biden.
L’acte d’accusation de 98 pages, porté par la procureure du comté de Fulton, Fani Willis, concerne 19 accusés et comporte 41 chefs d’inculpation au total.
Tous les accusés ont été inculpés d’association de malfaiteur et encourent une peine pouvant aller jusqu’à 20 ans d’emprisonnement.
Mark Meadows, ancien secrétaire général de Trump à la Maison Blanche, et les avocats Rudy Giuliani et John Eastman figurent parmi les accusés. « Plutôt que de respecter la procédure légale de contestation des élections en Géorgie, les accusés se sont engagés dans une entreprise criminelle d’association de malfaiteur visant à renverser le résultat de l’élection présidentielle en Géorgie », a déclaré Fani Willis lors d’une conférence de presse.
L’acte d’accusation cite un certain nombre d’infractions que Donald Trump ou ses associés auraient commises entre le 3 novembre 2020, date de l’élection, et septembre 2022, notamment en déclarant faussement à des élus qu’il y avait eu fraude électorale et en incitant les fonctionnaires de l’État à modifier les résultats.
L’accusation affirme que les accusés ont tenté de subvertir le processus électoral américain en soumettant de fausses listes de grands électeurs, c’est-à-dire des personnes qui composent le collège électoral chargé d’élire le président et le vice-président.
Donald Trump et les autres accusés ont jusqu’au vendredi 25 août pour se présenter devant le tribunal d’Atlanta.
Donald Trump est impliqué dans quatre affaires pénales. Depuis le début de l’année, il y a d’abord eu « l’affaire des paiements suspects », versés lors de la campagne présidentielle de 2016 à une actrice de films X, Stormy Daniels, pour qu’elle taise une éventuelle liaison survenue en 2006. Donald Trump a été inculpé par la justice de l’État de New York.
Puis il y a eu « l’affaire des documents classifiés » devant un tribunal fédéral de Miami, dans laquelle on reproche à l’ancien président des États-Unis d’avoir emporté des boîtes entières de documents en quittant la Maison Blanche, de les conserver dans sa luxueuse résidence Mar-a-Lago, en Floride, et d’avoir refusé de les remettre aux archives nationales. Donald Trump est visé pour 32 chefs d’accusation, en lien avec la « rétention d’informations relevant de la défense nationale ».
Ensuite, Donald Trump a été inculpé le 1er août devant le tribunal fédéral de Washington de « complot à l’encontre de l’État américain », « d’entrave à une procédure officielle » et « d’atteinte aux droits électoraux », en lien avec les événements survenus à l’issue de l’élection présidentielle de 2020 et ayant culminé avec l’assaut du Capitole le 6 janvier 2021.
Sur fond de poursuites pénales, Trump poursuit sa campagne électorale pour participer aux élections présidentielles américaines de 2024.
Pour contrer le complot de Washington les Hachd al-Chaabi sont déployés à la frontière
Une source de sécurité irakienne a fait état du déploiement massif des Hachd al-Chaabi dans l'ouest de la province d'al-Anbar et à la frontière avec la Syrie afin d'empêcher les terroristes de Daech de s’infiltrer en Irak en cas d'opération américaine en Syrie.
Selon le rapport de l'agence de presse Fars, une source de sécurité irakienne a annoncé que les forces de mobilisation populaire Hachd al-Chaabi ont été largement déployées dans l'ouest de la province d'al-Anbar et la bande frontalière avec la Syrie.
Dernièrement, les forces américaines ont entrepris des actions plus que douteuses en déplaçant des éléments terroristes de Daech et en déployant du matériel militaire lourd aux frontières entre l'Irak et la Syrie. Les Hachd al-Chaabi réagissent ainsi à l'éventualité d'un complot américain dans les zones frontalières communes à la Syrie et à l'Irak.
Ces mesures font partie de la stratégie des commandants des forces de mobilisation populaire pour réduire au minimum les failles de sécurité aux frontières de l'Irak avec la Syrie et empêcher l'infiltration d'éléments terroristes de Daech en cas d'attaques américaines depuis le point de passage d'al-Qaim à Al-Anbar vers la Syrie, a déclaré à Al-Maalouma cette source de sécurité irakienne.
Cisjordanie: deux colons tués dans une fusillade à Huwara
Les médias israéliens ont fait état ce samedi après-midi d’une fusillade dans la région de Huwara au nord de la Cisjordanie.
Des sources israéliennes ont d'abord rapporté que 2 colons avaient été grièvement blessés dans cette opération et que les forces de secours avaient été immédiatement dépêchées sur place.
Quelques minutes plus tard, le porte-parole de l'armée israélienne a confirmé les blessures des deux personnes mentionnées déclarant que les détails de cette fusillade faisaient l'objet d'une enquête.
Au même moment, l'armée israélienne a annoncé que l'auteur ou les auteurs de la fusillade avaient quitté les lieux après avoir tiré sur les colons. Un grand nombre de forces de l'armée israélienne ont alors bloqué les rues menant au site de l'opération et interdit l'accès à la population.
Golfe Persique : la marine US s'oblige à respecter le droit maritime de l'Iran (CGRI)
Selon le commandant de la marine du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), l'US Navy ne respectait pas à une certaine période les règles relatives aux voies navigables au sud de l'Iran, mais aujourd'hui, il se voit dans l'obligation de prendre en compte les avertissements de la marine du CGRI.
Lors de la 24e Assemblée suprême des commandants et officiels du CGRI, le contre-amiral Tangsiri a insisté sur la capacité militaire des forces armées du CGRI à atteindre l'autosuffisance en équipement de défense.
Cheikh Zakzaky : l'Amérique et la France sèment la discorde entre les Etats ouest-africains
En réaction à la décision des pays de l'Afrique de l'Ouest de faire une intervention militaire au Niger sous pression de l'Occident, le leader des chiites du Nigeria a averti que les Etats-Unis et la France pourraient provoquer une crise dans les relations entre le Nigeria et le Niger.
Cheikh Ebrahim Zakzaky, a mis en garde contre les complots ourdis par les Etats-Unis et la France dans le but de creuser le fossé entre les pays africains, en particulier le Niger et son voisin nigérian.
« Il est clair que ce n'est pas notre guerre, mais la guerre entre les Etats-Unis et la France, ils pourraient provoquer une crise entre le Nigeria et le Niger », a-t-il déclaré.
La police suédoise arrête une femme qui s’efforçait d'empêcher la profanation du Noble Coran devant l'ambassade d'Iran
La police suédoise a arrêté une femme qui essayait d'empêcher une nouvelle profanation du Noble Coran devant l'ambassade d'Iran à Stockholm.
Dans un autre acte de profanation du Noble Coran, un profanateur en série basé en Suède a brûlé un exemplaire du livre sacré des musulmans devant l'ambassade d'Iran à Stockholm. Pendant ce temps, la police a arrêté une femme qui tentait d’empêcher l’acte de sacrilège.
Les médias suédois ont déclaré que le réfugié irakien Salwan Momika, sous la protection de la police du pays, a répété l'acte blasphématoire vendredi en criant des propos blasphématoires contre l'islam, les musulmans et le Noble Coran.
La scène a attiré un grand nombre de personnes, y compris des journalistes. De même, les correspondants des agences de presse suédoises sur place ont déclaré qu'une femme était intervenue pour éteindre le Coran en feu avec un extincteur.
Guerre de la drogue: Marseille secouée par des fusillades meurtrières
Le ministre français de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé le déploiement d'une unité de police spécialisée dans les violences urbaines pour mettre fin au « bain de sang » entre gangs criminels rivaux dans la ville portuaire de Marseille.
La Compagnie républicaine de sécurité CRS 8 sera déployée dans les prochains jours, a annoncé vendredi le ministre de l'Intérieur sur la plateforme de médias sociaux X, anciennement connue sous le nom de Twitter.
La CRS 8 va « mener des opérations ciblées contre le trafic de drogue dans les prochains jours », a-t-il écrit sur le réseau social.
L’unité aura pour objectif de mener des opérations de type « coups de poing » contre le trafic de stupéfiants, notamment sur les points de deal de la ville. L'opération devrait durer une semaine, selon un rapport du journal Le Figaro.
Niger : la Cédéao convient d'un « jour J » pour une intervention militaire
Après deux jours de réunion à Accra au Ghana, les chefs d'état-major des pays de la Cédéao ont franchi une étape supplémentaire en vue d'une potentielle intervention militaire au Niger, « en vue de rétablir l'ordre constitutionnel », trois semaines après le coup d'État contre le président déchu Mohamed Bazoum.
« La Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) a convenu vendredi d'activer une force en attente en dernier recours si les efforts diplomatiques échouent », a déclaré un haut responsable sans préciser à quel moment.