
تقي زاده
Imam Hussein et le jour de Achoura (10), Muslim Ibn 'Aqil(91) à Kûfa
La dernière lettre qu'al-Hussayn a reçue des habitants de Kûfa portait ces mots rédigés dans un style télégraphique:
«Au nom de Dieu... A al-Hussayn fils de 'Ali, Commandeur des croyants... De la part de ses chiites) et des chiites de son père le Commandeur des croyants...
»Les gens t'attendent. Leur opinion ne s' arrête sur personne d'autre que toi. Dépêche-toi, ô fils du Messager de Dieu. Les environnements ont verdi, les fruits ont mûri, la terre s'est couverte d'herbes, les arbres ont revêtu leur feuillage. Viens vers nous si tu veux. Tu verra en nous des soldats mobilisés pour toi...»(92)
Al-Hussayn lut et relut cette lettre. Il l'examina longuement et interrogea les deux messagers qui l'avait portée, sur les personnes qui s'étaient associées à sa rédaction et la rédaction du pacte qu'elle renfermait. La lettre lui paraissait tout à fait satisfaisante. Elle équivalait à une prestation de serment d'allégeance effective et à un pacte. Elle traduisait aussi une appréciation de la situation et une incitation à sa venue rapide à Kûfa.
Cette lettre lui permit de se fixer sur son point de départ. Toutefois, comme nous l'avons vu plus haut, al-Hussayn ne voulait pas se précipiter, en raison de la mauvaise expérience des Ahl-ul-Bayt avec les Irakiens. Aussi décida-t-il de se faire précéder par un délégué, un représentant qui lui préparerait le terrain, aplanirait les éventuelles difficultés, et surtout étudierait de plus près la situation et lui en ferait part avec précision, afin qu'il puisse prendre lui-même en conséquence la décision définitive qui s'imposerait.
Une tâche aussi difficile, exigeait un homme d'une fidélité insoupçonnable envers al-Hussayn, envers le Message et envers la Umma, ainsi que bien d'autres qualités. Le choix d'al-Hussayn se porta sur son cousin, Muslim Ibn 'Aqil. Il lui fit part de sa décision et de la tâche qu'il entendait lui confier. Il le mit au courant de la teneur des messages qu'il avait reçus des gens de Kûfa, et lui expliqua la nature du travail qui l'attendait, en tant que son ambassadeur et son représentant. Les quelques mots suivants résument assez bien ce qu'al-Hussayn attendait de son cousin et messager, Muslim Ibn 'Aqil:
«Va à la rencontre des gens de Kûfa pour voir. Si ce qu'ils m'ont écrit est vrai, fais-le-moi savoir afin que je te suive...»
Muslim Ibn 'Aqil, accompagné de ses hommes et de deux guides, quitta la Mecque pour Kûfa, vers la mi-Ramadan de l'an 60 hégirien. Le voyage était long, difficile et périlleux. L'été battait son plein: il fallait traverser des déserts arides, supporter la chaleur brûlante du soleil. Les deux guides moururent à mi-chemin, et Muslim Ibn 'Aqil fut contraint de s'arrêter et d'envoyer un messager à al-Hussayn pour lui faire part de la difficulté du trajet et de son désir d'abandonner cette entreprise périlleuse.(93) La réponse d'al-Hussayn ne tarda pas à arriver: il faut poursuivre le voyage. Muslim Ibn 'Aqil s'exécuta et continua son chemin. Il arriva à destination le cinq Chawwâl. Là, il s'installa dans la maison de Mukhtâr Ibn 'Obaida al-Thaqafi et en fit le siège de ses activités politiques à Kûfa.
Les délégations commencèrent à affluer vers lui, lui exprimant leur joie et leur satisfaction de son arrivée et de celle attendue d'al-Hussayn, et renouvelant leur allégeance et leur soutien à ce dernier. Les gens pleuraient de joie lorsque Muslim Ibn 'Aqil leur lisait le message d'al-Hussayn et l'annonce de sa venue prochaine.
Muslim Ibn 'Aqil multiplia les contacts avec les gens et continua à mobiliser les Musulmans pour la cause défendue par al-Hussayn, jusqu'à ce qu'il se fût assuré que le nombre d'hommes prêts à se battre pour elle ait atteint environ 18,000 combattants. Une fois assuré du nombre suffisant de combattants, et de la sincérité du soutien des musulmans de Kûfa à l'Imam al-Hussayn, il écrivit à ce dernier pour lui brosser un portrait réel de la situation dans cette province de la nation islamique, et lui conseiller de venir.
L'avènement de Muslim à Kûfa continua à susciter un climat d'effervescence populaire et un courant d'opposition affichée, de plus en plus agité et de plus en plus menaçant pour le pouvoir central et ses représentants dans cette ville.
Le gouverneur de Kûfa, al-Nu'mân tenta de pallier pacifiquement à la situation, mais en vain. Cette attitude pacifique face à une volonté populaire résolument hostile aux Omayyades ne plut pas aux agents et partisans du pouvoir, car ils craignaient sérieusement de perdre les privilèges économiques, politiques et sociaux dont ils jouissaient au détriment des masses populaires. Aussi, l'un d'eux ('Abdullah Ibn Muslim), écrivit-il à Yazid un rapport détaillé sur l'évolution dangereuse de la situation et lui conseilla de destituer al-Nu'mân qu'il accusa de faiblesse et de manque de fermeté, et de le remplacer par un élément rompu aux méthodes de la terreur et de la répression pour pouvoir rétablir le prestige du Pouvoir. D'autres agents omayyades(94) envoyèrent des rapports similaires à la capitale califale. Dans son rapport, ledit 'Abdullah Ibn Muslim écrivait notamment:
«Muslim Ibn 'Aqil est venu à Kûfa. Les chiites ont prêté devant lui, serment d'allégeance à al-Hussayn Ibn 'Ali Ibn Abi Tâlib. Si tu tiens encore à Kûfa, envoies-y un homme fort capable d'exécuter tes ordres et de faire ce que tu fais avec tes ennemis. Al-Nu'mân est un homme faible, ou bien il fait montre de faiblesse».(95)
Quelques Paroles de Imam Zeinulabidine as :
-Faites attention à 5 genres de personnes avec qui vous ne devez jamais parler, ni les accompagner.
-garde toi du menteur, il est comme un mirage, il te fais voir l'ami proche comme une personne lointaine et la personne lointaine comme un ami proche.
-garde toi du pervers, il te trahi en contre partie d'un repas ou moins que cela.
-garde toi de l'avare, il t'abandonne lorsque tu as le plus besoin de lui.
-garde toi du sot, il veut te faire le bien mais il te fait le mal.
-garde toi de celui qui rompt le lien de parenté, il est maudit par Allah.
-Faites du bien à quiconque vous le demandes, s'il le mérite alors votre geste à sa place et s'il ne le mérite pas alors c'est vous qui aurez le mérite. Si quelqu'un vous insulte sur votre droite puis passe à votre gauche et vous demande pardon, acceptez ses excuses.
Pourquoi pleurer l'imam Hussein ?
Durant les jours de commémoration du martyre de L’Imam Hossein (as) et ses compagnons, il est sans doute nécessaire de s’arrêter un peu sur ce que signifie de pleurer un martyre, tant cette question a suscité des controverses.Certains se sont opposé ouvertement à ces manifestations sous divers prétextes. Pourtant, les grands hommes saints pleuraient leurs chers. En voici quelque examples:
1- Le prohète Jacob (as) pleurait Josephe pendant des annés en revanche d'être sûr que son fils est sain et sauf, le Coran nous parle des ses yeux aveuglés à cause de verser des larmes:
«Et il se détourna d'eux et dit : "Que mon chagrin est grand pour Joseph! " Et ses yeux blanchirent d'affliction. Et il était accablé.» Coran12:84
2- Après la bataille d’Ouhoud, quand le prophète MUhammad sawas, revenant à Médine entendit des pleurs dans toutes les maisons des martyrs sauf dans celle de Hamza, dit-il :
« personne ne pleure Hamza ? ».
Cette parole se rependit rapidement dans toute la ville de Médine. Les femmes qui avaient perdu leurs fils ou leurs maris se précipitèrent vers la maison de Hamza pour le pleurer par respect pour le Prophète et Hamza son oncle.
3- Selon un hadith rapporté par al-Bukhari le prohète Muhammad pleura son fils Ibrahim mort enfant. Anas ben malik dit :
« nous étions avec le messager de Dieu sawas chez Abu Sayf al-Qayn dont l’épouse allaitait Ibrahim (salut sur lut). Le messager de Dieu sawas prit alors Ibrahim , l’embrassa et le flaira. Après cela,nous entrâmes au moment où Ibrahim rendait les derniers souffles. Le messager de Dieu sawas avait les larmes aux yeux.” Et toi aussi, ô messager de Dieu!” s’étonna Abd-ar-Rahman ben Awf.
-O ben Awf, c’est de la compassion,répondit le prophète sawas avant de poursuivre “ les yeux fondent en larmes et le coeur s’afflige mais nous ne dison que ce qui plaît à notre signeur. O Ibrahim, nous somme affligés à ta séparation”»1↓
selon un autre hadith relaté par al-Muslim, le prohète swas se rendit visit à la tombe de sa mère en pleurant d'une façon chaude qui a mis ses compagnons dans les larmes.
Donc, étant le mœurs des prophètes, pleurer un martyre ou un mort est un acte licite et ça porouve le caractère légitime de pleurer l'imam Houssein. En outre le prophète sawas, lui même, pleura son petit fils l'imam Hussayn, plus de 50 ans avant même que ce dèrnier ne soit tué. Ahmad ibn Hanbal rapporte ce témoignage incontesté etincontestable de l'Imâm 'Alî:
«Un jour, entrant chez le Prophète, et voyant ses yeux déborder de larmes, je lui ai demandé:
- Ô Messager de Dieu, qu'est-ce qui t'a fait pleurer?
- L'Archange Gabriel vient de me quitter. M'ayant informé qu'al-Hussayn sera tué près de l'Euphrate, répondit le prophète sawas puis il continua : Je lui ai demandé si je pouvais sentir la terre sur laquelle son sang sera versé. Il m'a offert alors une poignée de terre, et je n'ai pu empêcher mes yeux de déborder de larmes» 2↓.
L'Imâm al-Hussayn tombera en martyr, effectivement, quelques décennies plus tard, sur la terre prédestinée et indiquée par le Prophète sawas, après avoir subi, ainsi quequelques dizaines de ses proches et de ses compagnons vaillants, un calvaire poignant auquel les ont soumis des «musulmans» déviés ou plutôt des «musulmans» de nom.
De nombreux hadiths nous confirment les biens des pleurs sur le martyre de L’Imam Hossein (as). En voici quelques uns :
1. L’Imam Hossein disait de lui-même :
« Je suis le tué qu’on pleure de larmes intarissables. Aucun croyant ne m’évoque qui ne se met à pleurer ».
C’est-à-dire :
« Je suis celui sera abattu apparenté aux larmes et aux pleurs de leur cause ».
2. Imam Jafar Sadiq (as) a dit : Je ne me suis jamais rappelé le martyr des enfants de Fatimah (ahs) sans que les larmes ne me viennent à cause de cela.
3. Le sixième Imam, l’Imam Jafar Sâdiq (as) rapporte de son père, l’Imam Muhammad al- Bâqer (as) :
« Celui qui verse une larme, même de la taille d’une aile de mouche, sur ce qui est arrivé à l’Imam Hossein (as), Dieu lui pardonnera ses péchés... ».
Il déclara par ailleurs : « celui qui parle de la (tragédie) de l’Imam Hossein (as) et fait pleurer, gagne le paradis ».
Iran: les condamnations de l'attaque terroriste à Shah Cheragh se multiplient
Les condamnations internationales de l'attaque terroriste contre le mausolée iranien de Shah Cheragh dans la ville de Chiraz, dans le Sud iranien, s’enchaînent.
L'ambassade de Russie à Téhéran a fermement dénoncé l'attaque terroriste dans un communiqué publié lundi sur Telegram, réaffirmant sa volonté d'accroître la coopération avec l'Iran dans la lutte contre le terrorisme.
L'ambassade de Russie a en outre présenté ses condoléances au Leader de la Révolution islamique, à la nation iranienne et aux familles des victimes de cette attaque terroriste.
« La Russie condamne fermement cet acte et adresse ses sincères condoléances aux familles et proches des victimes et des blessés. Nous espérons que les responsables de cette attaque terroriste seront identifiés et punis », indique le communiqué.
Irak : les Hachd, principal obstacle à la présence américaine
Selon l’un des responsables du bloc parlementaire irakien Fatah, A’ed al-Helali, « Washington aurait demandé la dissolution des Unités de mobilisations populaires (Hachd al-Chaabi) d’Irak », au cours de la récente visite d’une délégation irakienne, dirigée par le ministre de la Défense, Thabet Muhammad al-Abbasi, aux États-Unis.
À ce sujet, l’agence de presse Fars rapporte les déclarations de l’expert irakien des questions politiques, Sabah al-Akili. Dans un éclairage pour la chaîne de télévision irakienne Al-Maalomah, ce dernier a affirmé que les Hachd al-Chaabi représentent un obstacle à la présence américaine en Irak ; « c’est pourquoi Washington a mis le gouvernement irakien sous pression pour dissoudre ce groupe de résistance ».
Attentat à Shah Cheragh: les terroristes tentent de se venger de la RII (Kanaani)
Le porte-parole de la diplomatie iranienne Nasser Kanaani a déclaré ce mardi 14 août au cours d'une conférence de presse hebdomadaire : « Je condamne fermement l'attaque sinistre et terroriste contre Shah Cheragh dans la ville de Chiraz, qui a entraîné la mort en martyr et la blessure de nombreux pèlerins. »
Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères a déclaré : « Le terroriste sans cœur a été arrêté dans les premiers instants et les autorités compétentes examinent son cas. Les terroristes tentent de venger les coups durs que la République islamique d'Iran et les forces courageuses et désintéressées de l'Iran ont infligés à l'arbre maléfique et sale du terrorisme au cours des dernières années. Et ils entretiennent une vengeance aveugle sur les hommes, les femmes et les citoyens de l'Iran islamique. »
Il a présenté ses condoléances aux familles des martyrs et a souhaité un bon rétablissement aux blessés sans oublier de saluer les personnels chargés d’assurer la sécurité du pays.
Niger : le président déchu sera poursuivi pour "haute trahison" et "atteinte à la sûreté" du pays
L'ancien président nigérien et ses proches seront poursuivis pour "haute trahison" et "atteinte à la sûreté" du pays, ont annoncé les militaires au pouvoir, cités par Sputnik.
« Le gouvernement nigérien a réuni à ce jour les preuves pour poursuivre devant les instances nationales et internationales compétentes le président déchu et ses complices locaux et étrangers, pour haute trahison et atteinte à la sûreté intérieure et extérieure du Niger », a déclaré le colonel-major Amadou Abdramane dans un communiqué lu à la télévision nationale.
Le gouvernement appuie ses accusations sur des « échanges » de M. Bazoum avec des nationaux, des chefs d'État étrangers, et des responsables d'organisations internationales.
La France dispense une formation militaire à 6 000 soldats ukrainiens
Le ministre français de la Défense, Sébastien Lecornu, dans une interview dimanche, a annoncé la participation de plus de 6 000 soldats ukrainiens aux sessions de formation militaire que la France a organisé cette année afin de soutenir Kiev dans la guerre avec la Russie.
Le ministre français de la Défense a affirmé dans une interview qu’une fois la formation terminée, l’objectif qu’ils s’étaient fixés quant au nombre de soldats à former pour 2023, sera donc atteint.
"La contre-offensive de l'Ukraine nécessite une nouvelle génération de soldats qui doivent être entraînés, a déclaré Lecornu. Pour nos propres formations militaires pour les soldats ukrainiens en 2023, nous nous sommes fixés comme objectif de former 6 000 soldats ukrainiens dans deux pays, la France et la Pologne. En août, nous avons atteint cet objectif."
Le ministre français avait annoncé en juillet que 5 200 soldats ukrainiens avaient suivi des cours de formation militaire et que parmi eux, 1 600 avaient été formés en Pologne. A cette époque, il avait indiqué aussi que d'ici la fin de l’année, 7 000 soldats ukrainiens participeront aux sessions de formation militaire.
La France s'est fixée pour objectif de mobiliser un bataillon de 600 soldats ukrainiens toutes les cinq semaines, a souligné Lecornu.
Dans une interview au média français Var Matin, il a indiqué que la France s'est engagée à continuer à fournir un soutien militaire à l'Ukraine.
Il y a quelques jours, le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait publié sur les réseaux sociaux une vidéo du missile à longue portée français Scalp. Le mois dernier, le président français avait promis de le fournir à Kiev.
Le secrétaire général du Hezbollah libanais a rencontré le secrétaire général du Jihad islamique
Le service des relations publiques du Hezbollah libanais a rapporté, dimanche 13 août, que Seyyed Hassan Nasrallah, secrétaire général du Hezbollah a rencontré Ziyad al-Nakhala, secrétaire général du mouvement du Jihad islamique de la Palestine.
A également participé à cette rencontre le secrétaire général adjoint du Jihad islamique, Mohammad al-Hindi, selon le département des relations publiques du Hezbollah libanais.
Iran/Attentat terroriste à Shah Cheragh: le président ordonne une enquête immédiate
Le président de la RII a ordonné une enquête immédiate sur le nouvel attentat terroriste perpétré ce dimanche 13 août au sanctuaire de Shah Cheragh à Chiraz.
Le président Ebrahim Raïssi a ordonné au ministre de l'Intérieur Ahmad Vahidi et au gouverneur de la province de Fars, Mohammad Hadi Imaniyeh, d'identifier et de punir rapidement les auteurs de l'attaque terroriste à Shah Cheragh.