تقي زاده

تقي زاده

Plus de 11 000 enfants yéménites ont été tués ou mutilés depuis le début de l'agression menée en 2015 par l'Arabie saoudite contre ce pays appauvri, selon le directeur exécutif de l'UNICEF.

Des milliers d'enfants ont perdu la vie tandis que des centaines de milliers d'autres risquent de mourir de maladies évitables ou de famine, a déclaré Catherine Russell, lundi 12 décembre.

« Le véritable bilan de ce conflit est susceptible d'être bien plus élevé », a déclaré Russell, décrivant la situation comme étant la pire crise humanitaire au monde.

Plus d’un général de l’armée israélienne ont reconnu que cette dernière était aux prises actuellement avec la crise la plus grave de son histoire, « et cela en raison des mauvaises décisions prises ces dernières années par les responsables du régime israélien ».

« Les responsables de Tel-Aviv ont enchaîné les mauvaises décisions ces dernières années, ce qui place l’armée israélienne en situation critique », rapporte l’ISNA citant l’agence de presse palestinienne Sama. « Les soldats israéliens ont perdu de leur efficacité et la jeune génération israélienne a perdu toute motivation pour servir l’armée », ajoute le rapport.

« Certaines décisions débouchent sur des lacunes irréparables », indique l’ancien commandant des académies militaires israéliennes, Yitzhak Brick qui croit que l’écourtement du service militaire obligatoire en a été un bon exemple. « Il en résulte que la période de formation a été raccourcie, ce qui fait que nos forces militaires ne sont plus dans un état de disposition convaincant ; nous avons donc un manque de soldats au sein de nos forces de combat et de logistique militaire », ajoute le haut gradé de l’armée israélienne.

L'ambassade de Russie à Londres a fermement rejeté les propos du ministre britannique des Affaires étrangères, James Cleverley, selon lesquels l'Iran fournirait des armes et du matériel militaire à la Russie. 

L'ambassade de Russie à Londres a publié, dimanche 11 décembre, une déclaration très ferme en réponse au ministre britannique des Affaires étrangères James Cleverly. L'homme politique britannique a suivi les responsables américains en accusant la Russie de collusion avec l'Iran dans le conflit ukrainien.

Une réponse précise à ce sujet a été publiée sur la chaîne officielle Telegram du ministère russe des Affaires étrangères. « Nous rejetons catégoriquement les récents commentaires du ministre britannique des Affaires étrangères, James Cleverly, qui, à l'instar des représentants américains, a accusé la Fédération de Russie et l'Iran de certains accords sordides dans le contexte de la crise ukrainienne. Si nous parlons d'accords "honteux", James Cleverly aurait dû se souvenir, tout d'abord, de l'assistance militaro-technique, financière et de propagande massive au régime de Kiev fournie par la Grande-Bretagne et ses alliés occidentaux. L'équipement militaire fourni par l'Occident, y compris les systèmes lourds et à longue portée, est utilisé à dessein pour des frappes terroristes de facto contre des cibles civiles », dit-elle. 

Le ministre iranien des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian a déclaré que l'Iran attachait une grande importance à l'expansion de sa coopération économique avec ses partenaires asiatiques.

« L'approfondissement et l'élargissement de la coopération économique avec les pays voisins et les pays asiatiques font partie des priorités de la diplomatie iranienne », a déclaré dimanche 11 décembre M. Amir-Abdollahian.

Le ministre iranien s'exprimait à l'occasion du 30e anniversaire de l'expansion de l'Organisation intergouvernementale de coopération économique (OCE) en 1992, qui a été rejoint par l'Afghanistan, l'Azerbaïdjan, le Kazakhstan, le Kirghizistan, le Tadjikistan, le Turkménistan et l'Ouzbékistan.

L'activiste politique et journaliste irakien Najjah Mohammad Ali évoqué la sérieuse opposition des peuples du monde arabe avec la normalisation des relations, qui est devenue pleinement visible lors de la tenue des compétitions de la Coupe du monde 2022 à Doha au Qatar.

Lors d’une interview accordée ce dimanche 11 décembre à l’agence de presse iranienne Mehr News, l'activiste politique et journaliste irakien Najjah Mohammad Ali s’est attardée sur la visite du chef israélien Isaac Herzog à Bahreïn et aux Émirats arabes unis. « Ce périple s’inscrit d’une part dans le cadre du processus de normalisation des relations qui se poursuit depuis 2020 entre le régime de Tel-Aviv et les pays de la région et d'autre part, vise à familiariser les populations - qui rejettent catégoriquement la normalisation avec Israël - avec la présence de ce régime dans la région.

Il a évoqué la sérieuse opposition des peuples du monde arabe avec la normalisation des relations, qui est devenue pleinement visible lors de la tenue des compétitions de la Coupe du monde 2022 à Doha au Qatar.

« Cela a été bien évident dans les reportages des journalistes israéliens dans lesquels le peuple les considère comme des colons occupants et s’oppose sérieusement à la normalisation des relations. Même aux États-Unis, parmi les chrétiens évangéliques, le soutien à ce régime s'est affaibli. 

Même l'Institut de Washington, qui a été fondé par l'AIPAC, qui est considéré comme une institution pour redorer le blason du régime israélien dans la région, a reconnu dans ses rapports que les accords d’Abraham ne concernaient que les gouvernements et n'avaient aucun rapport aux peuples », a-t-il affirmé. 

 

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a condamné, samedi 10 décembre, les remarques anti-iraniennes présentées dans la déclaration conjointe publiée par la Chine et les États membres du Conseil de coopération du golfe Persique (CCGP), les considérant comme faisant partie d’une « politique iranophobe » ratée de ce conseil.

La déclaration, publiée vendredi 9 décembre à l’issue du 43e sommet du Conseil à Riyad, a coïncidé avec la fin de la visite officielle du président chinois Xi Jinping dans le royaume saoudien.

Aussi tôt, le porte-parole de la diplomatie iranienne, Nasser Kanaani, a dénoncé cette déclaration, la qualifiant d’une « tentative vaine » des membres du conseil de dissimuler leur soutien financier, politique et logistique aux groupes terroristes actifs dans la région.

L'Europe continue d'acheter du gaz naturel liquéfié (GNL) russe, dont une partie est destinée à l'Allemagne.

« Le gouvernement fédéral a déclaré qu'il voulait se passer du gaz russe. En fait, le gaz naturel liquéfié continue d'être acheminé de la Russie vers l'Allemagne », indique un rapport de l'Institute for World Economics (IfW) à Kiel, cité par la chaîne de télévision allemande ZDF, et repris par TASS.

Les rapports et les vidéos des Français qui achètent des groupes électrogènes, des lampes de poche, des lanternes, des batteries portables et des panneaux solaires montrent le manque de confiance du peuple de ce pays envers ses responsables qui affirment la stabilité des conditions électriques d’une part et ajoutent à l’inquiétude des Français quant à la coupure d’électricité d’autre part.

À la fin de sa visite aux États-Unis, lors d’une interview accordée à la chaîne de télévision TF1, le président français Emmanuel Macron a appelé les Français à la responsabilité, en déclarant que « Si tous ensemble nous tenons le plan de sobriété présenté par le gouvernement, c’est-à-dire de réduire d’environ 10 % par rapport à notre consommation habituelle, et si l’EDF continue le travail, alors oui nous pourrons passer cette période, même avec un décembre et un janvier froids ».

Dans ce droit fil, le journal français Le Figaro publie un rapport intitulé « Groupes électrogènes, lampes torches. Les Français s’équipent en prévision des coupures d’électricité », dans lequel il est écrit que « Mieux vaut allumer une bougie que maudire les ténèbres » disait Lao-Tseu [philosophe chinois]. Message bien reçu par les Français, puisqu’ils sont nombreux à avoir fait le choix de se retrousser les manches pour traverser l’hiver et la crise énergétique. »

Selon le rapport, le 1er décembre, le gouvernement a transmis aux préfets des directives précises pour se préparer à de potentielles coupures d’électricité localisées. Une annonce qui a renforcé le climat anxiogène concernant l’énergie dans lequel est plongée la population depuis la fin de l’été et la présentation du plan de sobriété de l’exécutif.

Faleh al-Fayad, chef des Unités de mobilisation populaire irakiennes (Hachd al-Chaabi) a rejeté toute domination étrangère sur l’Irak, soulignant que l’Irak était un pays libre et que les actions des martyrs avaient déjoué tous les complots visant à diviser les Irakiens.

Il a fait cette remarque, dimanche 11 décembre, lors d’une fête marquant le cinquième anniversaire de la victoire sur les terroristes de Daech.

 

Le ministre ukrainien de l’Agriculture, Mykola Solsky, a déclaré que le port d’Odessa dans la mer Noire ne fonctionnait pas à la suite de la dernière attaque de drones russes contre le système énergétique de la région et que les négociants continueraient leurs exportations via deux autres ports autorisés à exporter des céréales d’Ukraine dans le cadre d’un accord entre la Russie et l’Ukraine qui fonctionnaient partiellement.

Lors d’un appel téléphonique, Mykola Solsky a déclaré, samedi 10 décembre, à Reuters que les ports de Pivdennyi et Tchornomorsk fonctionnaient partiellement, affirmant que ce dernier fonctionnait désormais à environ 80 % de sa capacité.

Solsky a poursuivi en disant qu’Odessa ne fonctionnait pas pour le moment, car les générateurs d’électricité n’avaient pas encore été allumés. « Il y a des problèmes, mais aucun des commerçants ne parle de suspension des expéditions. Les ports utilisent des sources d’énergie alternatives », a-t-il ajouté.

Samedi, la Russie a frappé deux installations énergétiques à Odessa, laissant toutes les infrastructures non critiques sans électricité.

Le maire d’Odessa, Gennadiy Trukhanov, a écrit dans un message sur Facebook : « En raison de l’ampleur des dommages, tous les utilisateurs d’Odessa, à l’exception des infrastructures critiques, ont été déconnectés du réseau électrique ».