تقي زاده

تقي زاده

dimanche, 30 janvier 2022 23:34

Paris tourne le dos aux USA?

Les présidents iranien et français ont discuté, lors d’une conversation téléphonique, de l’essor des relations bilatérales, des questions régionales et des négociations sur la levée des sanctions à Vienne.

Le président iranien, Ebrahim Raïssi, a évoqué la politique de « pression maximale » des États-Unis qui a tourné au fiasco, soulignant que la République islamique d’Iran avait prouvé sa volonté et son sérieux pour parvenir à un accord, et tout effort de l'autre partie à cet égard devrait inclure la levée des sanctions, la vérification et une garantie valable.

« La stabilité et la sécurité de la région ne pourront être assurées que grâce aux solutions interrégionales et les interventions étrangères ne serviront à rien là-dessus », a déclaré l’Ayatollah Raïssi.

Il a ensuite appelé la communauté mondiale à porter une attention toute particulière à la crise humanitaire au Yémen et au blocus pesant sur le peuple yéménite.

De son côté, le président français, Emmanuel Macron, a réservé à la République islamique d’Iran le droit de rester méfiante face aux États-Unis.

M. Macron a également dénoncé les agressions militaires visant le peuple yéménite, notamment les récentes attaques.

Les deux présidents se sont également penchés sur les évolutions en cours dans la région, notamment la situation au Liban.

dimanche, 30 janvier 2022 23:33

Une méga-arnaque baptisée Accord d'abraham

En 2020, peu de temps après l'annonce de la normalisation des relations entre les Émirats arabes unis et le régime sioniste, les dirigeants émiratis ont été choqués par la sérieuse opposition des sionistes à l'achat par les Émirats d'avions de chasse F-35 aux États-Unis. L'opposition sioniste était si forte qu'elle a poussé Trump à abandonner la vente d'avions de combat F-35 aux Émirats arabes unis. Cet acte des sionistes a eu lieu alors que l'accord final entre les deux parties n'avait pas encore été signé.

Les dirigeants émiratis étaient choqués et on entendait des rumeurs selon lesquelles, les Émirats avaient l'intention de revenir sur l'annonce officielle de la normalisation avec le régime sioniste. Tous les appareils diplomatiques du régime sioniste et de l'Occident ont été mobilisés pour empêcher cette décision. En effet, dans un jeu tactique, les Américains ont essayé de garder les deux côtés. À cet égard, ils ont annoncé que les chasseurs qui seraient vendus aux Émirats seraient totalement différents de ceux plus récemment vendus au régime sioniste.

Mais les sionistes se sont fermement opposés à la signature d’un contrat sur la vente des F-35 américains aux Émirats arabes unis, ce qui, selon Abou Dhabi, était une condition pour la normalisation des relations avec Israël.

La pire découverte US en Irak après avoir pris pour cible des missiles-roquettes ce vendredi à Victory, en plein aéroport militaire de Bagdad? L'existence d'une DCA particulièrement forte, bien plus forte que le C-RAM ou Avenger ou Patriot à Samarra à Salaheddin, dont le feu a fait fuir un MC-9 américain! Samedi soir, le bruit des explosions a été entendu dans le ciel de la région d'Ad-Dawr dans la ville irakienne de Samara, selon la chaîne Telegram Saberin News. « Le bruit des explosions concernait le tir de la DCA dans la ville de Samarra sur des drones appartenant à l’armée américaine, qui effectuaient une mission de localisation des positions des combattants des unités de mobilisation populaire (les Hachad al-Chaabi), sans autorisation.

La chaîne Telegram du mouvement al-Nujaba a également indiqué que des sources de sécurité irakiennes avaient déclaré avoir pris pour cible un drone-espion américain survolant la province de Salaheddine. Le drone tentait de pénétrer dans l'espace aérien de Samarra, selon la même source.

 

La Chine a implanté des dizaines de sociétés fictives dans les territoires occupés par Israël afin d'avoir accès à une technologie militaire de pointe. Des informations militaires « confidentielles » israéliennes auxquelles pourraient désormais accéder la Chine, finiront-elles par tomber aux mains de la Résistance ?

Des dizaines de fausses entreprises de haute technologie ont vu le jour à travers les territoires occupés par Israël pour servir la dernière campagne de la Chine visant à extraire le savoir-faire militaire avancé des industries de défense israéliennes, selon un article de DEBKAfile, publié le 29 janvier.

"Une feuille de route industrielle", une "stratégie basée sur la gestion, l'orientation, la supervision de la production et son soutien" et ce, dans le strict objectif d'une "accélération de la production, de la création de l'emploi et de la production de la richesse", voici en quoi a consisté le cadre tracé par le Leader de la Révolution iranienne, ce dimanche lors d'une audience accordée aux acteurs économiques et industriels.

N'en déplaise aux détracteurs de l'Iran, détracteurs qui n'ont cessé tout au long des 40 dernières années de faire chanter économiquement, financièrement l'Iran, soit par des sanctions, soit par des restrictions, détracteurs dont le néolibéralisme s'est transformé, comble du ridicule, en ces temps de marasme économique liés au Covid 19, en un méga piège qui étouffe la production nationale, qui élargit le gouffre de la dette extérieure, quitte à réduire les exportations, l'Ayatollah Khamenei peut se féliciter au cinquième mois du mandat de Raïssi à la tête de l'exécutif non seulement des "points marqués dans la bataille" pour l’indépendance de l'économie iranienne face au dollar, mais encore du fait que "les sanctions US ont totalement perdu leurs impacts psychologiques et réels sur le marché iranien", l'Iran ayant enregistré non seulement une hausse de ses exportations non pétrolières grâce à un approfondissement net de ses liens avec ses voisins sur fond de son ancrage à l'Est, mais encore un élargissement substantiel de ses ventes pétro gazières via un mécanisme de troc dé-dollarisé qu'il maintient dans ses liens avec la Chine, mais aussi avec des États comme lui, producteur du pétrole et sanctionné par les USA, comme le Venezuela. Ce mois de janvier Bloomberg a fait un double aveu : l'Iran a vendu 1,5 million de barils à la Chine; le Venezuela a doublé sa production pétrolière grâce aux condensats de gaz que les Iraniens transportent aux Caraïbes et qui y servent à "ranimer" les puits de pétrole vénézuéliens et à faire du pétrole lourd que l'Iran importe, en échange et revend à des clients. Miracle économique anti-sanctions, n'est-ce pas?  

En ce sens, le Leader de la Révolution islamique a affirmé : « Nos responsables sont chargées de deux tâches principales : premièrement, la création d'un plan stratégique pour l'ensemble de l'industrie du pays et (en particulier certaines industries) ; deuxièmement, la gestion centralisée. Certes, je suis contre l'implication de l'État et des agences gouvernementales dans les activités économiques, mais je suis d'accord pour qu’ils donnent des conseils et supervisent et contribuent à ce que la gestion des ressources se fasse de façon équitable ». Que les néolibéraux appellent ceci du protectionnisme, l'Iran n'en a rien à cirer l'essentiel c'est que le secteur privé ne vampirise pas la production nationale. 

Tel-Aviv et Washington envisagent de reprendre les pourparlers indirects sur la démarcation des frontières maritimes entre les territoires occupés et le Liban, et ce, sans coordination avec Beyrouth et bien que des points obscurs subsistent dans le dossier.

Cité par l’agence de presse iranienne, Tasnim, Mohammad Hoteit, analyste politique et militaire libanais, affirme que la Maison Blanche a annoncé officiellement la visite prochaine à Beyrouth de l’émissaire américain Amos Hoekstein, récemment nominé comme médiateur dans les pourparlers indirects entre le Liban et le régime sioniste, sans préparation et coordination préalables avec le Liban.

Le ministère israélien de l'Énergie, ajoute-t-il, a également annoncé que les pourparlers sur le tracé de la frontière maritime avec le Liban reprendraient la semaine prochaine, sans toutefois annoncer comment et selon quelle formule.

Selon l’expert libanais, l’affaire soulève de nombreuses questions sur le retour du Liban à la table des négociations indirectes avec le régime sioniste alors que ce dernier s'est retiré des pourparlers avec le soutien des États-Unis et après que Beyrouth a présenté le plein respect de ses droits dans la région contestée comme une condition exigeante.

Alors que les responsables libanais n’ont pas encore adopté une position anonyme en la matière, poursuit Hoteit, Washington et Tel-Aviv ont interdit aux compagnies d’exploration étrangères de mener une quelconque opération dans la zone contestée tant qu'un accord n'aura pas été conclu sur la démarcation de la frontière maritime entre le Liban et les territoires occupés.

Et lui d’avertir que dans des circonstances où le Liban s’épuise sous les pressions, le siège et les sanctions américaines ainsi que celles imposées par des États du golfe Persique, la décision de Washington et de Tel-Aviv s’inscrit dans le cadre du plan visant à profiter au maximum des tensions dans le pays de sorte à lui fermer toutes les voies de sortie à la crise économique.

Les Émirats arabes unis ont-ils commencé leur « deuxième retrait » du bourbier yéménite en retirant les forces de leurs alliés des « Brigades des Géants » de la guerre de Maarib et en les renvoyant dans leurs « bases » en Occident ? Est-ce la menace d’Ansarallah de bombarder l'exposition « Expo » à Dubaï qui a précipité cette étape « sans surprise » ? Quelle sera la réponse saoudienne ?

Dans un article paru par le journal Rai Al-Youm, le célèbre journaliste du monde arabe Abdel Bari Atwan a écrit : « En donnant l'ordre à leurs « Brigades des Géants» du sud d'arrêter leurs opérations militaires contre les forces d’Ansarallah dans les gouvernorats de Maarib et de Shabwa, les Émirats arabes unis ont « acheté » leur sécurité et leur stabilité, et ont pleinement répondu au message « éloquent » envoyé par le Mouvement Ansarallah à travers ses missiles et ses avions de guerre qui ont bombardé les villes d'Abou Dhabi et de Dubaï lundi dernier. En effet, les attaques d’Ansarallah ont montré que le coût de l'entrée des EAU sur le champ de bataille dans les provinces de Shabwa et Maarib serait très élevé pour Abou Dhabi. »

dimanche, 30 janvier 2022 15:46

Syrie/Irak: Ping-pong balistique anti-US!

Le samedi 29 janvier, alors même que les officiers du CentCom, se demandaient, hébétés, comment est-ce possible qu’une « roquette irakienne de pacotille » sur une salve de huit roquettes tirées la veille contre la piste d’atterrissage de la base Victory, puisse atteindre le cockpit d’un avion US stationné de plusieurs millions de dollars de manière à le mettre hors circuit et ce, en l’espace de quelques secondes sans que des batteries de DCA, CRAM, bien que activées et

plantées à proximité, ne soient foutus ni de l’abattre ni même de l’intercepter, cette base Victory qui sert de QG secret à l’US Air Force dans toutes ses opérations aériennes anti-Résistance et que dissimule et protège l’aéroport civil de Bagdad,  un peu comme cet autre QG aérien américain qu’est al-Tanf à Homs et que les gentils soldats libérateurs entourent d’un bouclier humain du nom de camp de réfugié de Rukban, de très mauvaises nouvelles sont tombées en provenance de Hassaké. 

Au fait si la mystérieuse roquette irakienne qui à en juger sa redoutable précision pourrait avoir été de la gamme « Fajr » équipé d’une part d’ailerons aérodynamiques de forme trapézoïdal pour contrôle et commande et stabilisation et de l’autre, de dispositif d’autoguidage et flaireur de type laser et optique pour ne pas rater la cible, remet à travers ce trou béant littéralement en cause la suprématie aérienne US en Irak, de roquettes similaires viennent d’en faire autant à Hassaké-Nord.

Dans la nuit de samedi à dimanche, quatre roquettes, selon les yankee, de pacotille mais visiblement d’une extraordinaire technicité se sont abattus sur la base ultra protégée US, d’al Shaddadeh où drones Mc-4 et Mc-9 tout comme les hélico Apache décollent et atterrissent au moins depuis 20 janvier de façon récurrente non pas comme le prétendent les médias atlantistes pour « mater une mutinerie de daechistes » à la prison de Ghouiran, al-Sinaa, mais très exactement pour entre autre deux objectifs, d’abord recaser l’US Air Force dans le ciel syrien, maintenant que la Russie de Poutine a créé l’agréable surprise de rompre l’infaillibilité du soutien russe à Israël et de contrer non seulement les raids israéliens contre la Syrie, en escortant des MiG 29 et MiG 23 de l’armée de l’air syrienne dans le ciel du Golan occupé et sur la rive est de l’Euphrate mais encore affirmer sa pleine disponibilité à servir de « protecteur » aux  frappes aériennes de riposte que la Syrie s’apprête à lancer au Golan occupé, si l’entité procède au moindre agissement aérien nouveau.

dimanche, 30 janvier 2022 15:45

Syrie : duo Israël/Turquie a peur

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a prédit le début d'une « nouvelle période » positive dans les relations avec Israël lorsque son homologue israélien Isaac Herzog se rendra en Turquie avant la mi-février.

Erdogan a déclaré que la Turquie espérait ouvrir un nouveau chapitre avec les pays du golfe Persique et du Moyen-Orient, en particulier Israël et les Émirats arabes unis.

Mais pourquoi cet engouement? Au fait si Erdogan s'apprête à dérouler le tapis rouge au sioniste Isaac Herzog et fermer les bureaux et les canaux du Hamas, pour plaire aux Émirats arabes unis et à l'Arabie saoudite ou transférer le gaz palestinien volé en Europe pour satisfaire l'entité israélienne, c'est qu'il ne veut perde les prochaines élections.
 
Les experts estiment qu'Erdogan essaie de résoudre tous ses problèmes avant les élections. Mais il est en réalité toujours plongé dans le dossier syrien, car ses forces sont pratiquement présentes illégalement dans de grandes parties de ce pays, et soutiennent des groupes terroristes, dont certains sont directement affiliés au groupe terroriste al-Qaïda et sont impliqués dans des crimes qui ne sont pas moins hideux que les actions du groupe terroriste Daech.
 
Lors du discours du mercredi 26 janvier, Erdogan a évoqué la réconciliation avec les Émirats arabes unis et le régime sioniste. La détérioration de la situation économique en Turquie, la dévaluation de 40 % de la Livre turque en moins d'un an et la hausse de l'inflation à plus de 32 % ont réduit la popularité du Parti d'Erdogan (Justice et développement), c’est pourquoi il souhaite que les Émirats arabes unis investissent dans le gazoduc israélien pour que l’économie turque soit en quelque sorte redressée.   
 
D’autre part, plusieurs membres de son Parti s’en sont retirés en raison des décisions unilatérales d’Erdogan. On ne sait donc pas comment les relations avec Israël conduiront à la victoire du dirigeant turc lors de prochaines élections présidentielles et législatives car mine de rien il perd beaucoup de ses partisans en se rapprochant d’Israël ayant lancé un assaut meurtrier en 2010 contre la flottille du Mavi Marmara, un navire turc d'aide humanitaire à destination de Gaza, tuant une dizaine de militants turc.
 
Mais tout ne relève pas de l'économie dans ce rapprochement. En Syrie où le duo Turquie-Israël est mis à la rude épreuve depuis des semaines et c'est aussi la reconstitution de ce mécanisme à deux défaillants qui pousse Erdogan à ouvrir les bras au président sioniste. Cette semaine et alors qu'Ankara n'a cessé de menacer la Russie d'apporter son soutien à l'OTAN la Russie a lancé des patrouilles aériennes conjointes avec la Syrie sur les hauteurs stratégiques du Golan occupé ainsi qu'en Syrie orientale, signe qu'elle se fiche royalement des accords aériens avec Israël et que ces patrouilles, la Russie et la Syrie les mèneront, en s’apprêtant à des combats aériens. Côté turque du trio US/Turquie/Israël, l'heure est loin d'être apaisée après des semaines de violence à Idlib. Et comment ? Les pilotes syriens, là encore, apprennent comment ratatiner l'armée turque.

Division des forces de mission spéciale de l'armée arabe syrienne, communément appelées Forces du Tigre, avaient organisé un exercice militaire conjoint au cours duquel ils s'étaient entraînés à secourir des pilotes après des incidents aériens.

Les membres des services russes et syriens ont été formés aux mesures de sauvetage sûres ainsi qu'à la manière de traiter les pilotes qui ont été forcés de s'éjecter de leur avion. Des hélicoptères russes Mi-8MTPR-1 et Ka-52 ont participé à l'exercice.

TV Zvezda, qui est dirigée par le ministère russe de la Défense, a partagé une vidéo documentant l'exercice conjoint russo-syrien, qui était le premier du genre.

Le 24 novembre 2015, un avion d'attaque russe Su-24M a été abattu par un avion de chasse turc F-16 au-dessus de la campagne nord de Lattakia en Syrie. À l'époque, le pilote et le navigateur se sont tous deux éjectés de l'avion. Le navigateur Konstantin Murakhtin a été secouru par une force conjointe russo-syrienne. Cependant, le pilote Oleg Peshkov a été abattu par des tirs au sol de terroristes alors qu'il descendait en parachute.

Le nouvel exercice vise à améliorer la coordination entre les forces russes et syriennes lors des opérations de sauvetage et leur capacité à réagir rapidement aux incidents aériens.