تقي زاده

تقي زاده

dimanche, 30 janvier 2022 15:44

L'armée égyptienne à Maarib?

A la recherche d’une sortie honorable du bourbier yéménite qui ne cesse de tirer vers le bas ses alliés du golfe Persique, l'administration Biden entend refuser l’aide militaire à l'Égypte, menaçant cette dernière contre tout refus de participer à la guerre au Yémen.

L'administration Biden est sur le point de refuser 130 millions de dollars d'aide militaire à l'Égypte pour des raisons de droits de l'homme, ont déclaré vendredi 28 janvier des responsables du département d'État américain, cités par Reuters.

Le secrétaire d'État Antony Blinken a déclaré en septembre que l'aide serait suspendue, si l'Égypte ne répondait pas aux conditions spécifiques fixées par Washington. Plus tôt, des groupes de défense des droits de l’homme avaient appelé l'administration Biden à bloquer l'intégralité du financement militaire étranger de 300 millions de dollars au gouvernement égyptien d'Abdel Fattah al-Sissi.

La partie de l'aide retenue représente 10 % des 1,3 milliard de dollars qui ont été alloués à l'Égypte pour l’année 2020. Ce montant a été alloué à l'Égypte chaque année depuis 2017, selon un rapport de recherche du Congrès.

Mais l'annonce de vendredi intervient après que l'administration a approuvé plus tôt cette semaine la vente potentielle de radars de défense aérienne et d'avions C-130 Super Hercules à l'Égypte pour une valeur combinée de plus de 2,5 milliards de dollars, ce qui soulève des doutes quant à l'impact du montant retenu.

Conjointement à l’annonce, les sources arabes ont fait état de l’arrivée d’un certain nombre d'experts militaires égyptiens de haut rang dans la salle des opérations militaires de la coalition saoudienne qui fait suite à la visite inopinée du président égyptien à Abou Dhabi, effectuée, elle, après les deux opérations de représailles yéménites contre l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, écrit le journal Al-Araby Al-Jadeed.

Composée de sept experts militaires de haut rang, la délégation égyptienne s’est rendue dans la salle des opérations sur le terrain de la Brigade des Geants dans le sud du Yémen, avec pour mission de revoir le plan d’opération de la coalition saoudo-émiratie, a indiqué le journal.

Plus précisément, souligne Al-Araby Al-Jadeed,  les experts militaires égyptiens sont chargés de planifier l’expansion du champ des opérations offensives au sol contre les positions d’Ansarallah et de prévoir un programme intensif de sécurisation des zones vitales en coordination avec les commandants de la coalition.

Cette présence a beau être un geste symbolique de la part de l’Égypte, elle renvoie un message à la Résistance yéménite selon lequel, la sécurité du transit maritime dans le détroit de Bab al-Mandeb est mise en péril suite à la saisie du navire émirati près du port de Hudaydah, a fait noter Al-Araby Al-Jadeed.

Les sources proches du journal ont confié que Riyad avait auparavant versé un dépôt de trois milliards de dollars à la Banque centrale d'Égypte pour aider le gouvernement égyptien à faire face à la crise économique. De même, affirment-elles, deux banques émiraties ont annoncé qu'elles étaient disposées à prêter deux milliards et demi de dollars au Caire.

Par ailleurs, une source occidentale révèle qu’au cours de ces derniers jours, la mission diplomatique égyptienne aux États-Unis a joué un rôle central pour soutenir Abou Dhabi et Riyad en essayant de convaincre l’administration Biden de mettre Ansarallah sur sa liste noire.

dimanche, 30 janvier 2022 15:40

Mission du nouveau navire iranien?

En présence des commandants militaires de la Force navale de l’armée de la RII, la 80e flotte de la marine de l’armée a quitté, jeudi 27 janvier, le port de Bandar Abbas pour les eaux libres et internationales.

Selon ce rapport, jeudi matin, le convoi de la 80e flotte navale de l’armée iranienne a été envoyé au stage des étudiants de l'Université des sciences et technologies marines de l’Imam Khomeiny. Dans cette mission, le navire logistique Tonb, le navire logistique Bandar Abbas et le destroyer de classe Alvand de la marine stratégique de l'armée de la République islamique d'Iran sont présents.

La 80 flotte iranienne lève l'ancre alors même que sa mission relève du renseignement. D'autres missions seront lancées en mer Rouge bientôt? Probable. Le navire Soleimani que l'Iran promet de mettre a l'eau avant mars révèle rien que par ses armements embarqués la nature de sa mission. 

Des images satellites montrent le processus d'achèvement des navires de la catégorie de Shahid Soleimani, qui sont construits simultanément à Bouchehr, Bandar Abbas et Qeshm par les industries de Shahid Mahallati du CGRI, le ministère de la Défense et le secteur privé.

Nous avions déjà spéculé les emplacements de divers missiles antinavires et de défense du navire Shahid Soleimani. De toute évidence, les emplacements horizontaux et fixes ne sont pas bons pour les missiles de défense aérienne, et les missiles de croisière sont susceptibles d'être installés sur deux positions inclinées de chaque côté du fuselage.

En conséquence, les emplacements restants pour les missiles de défense aérienne seront à deux endroits près du pont de commandement et se lanceront naturellement verticalement.

Dans le domaine des missiles offensifs, les navires du CGRI sont depuis longtemps équipés d'une variété de missiles de croisière à courte et longue portée. Du prototype de Kowsar avec une portée de 15 km dans les années 1370 (calendrier iranien) à Zafar avec une portée de 25, Nasr avec une portée de 35 et ces dernières années des missiles Nasir avec des moteurs à réaction et une portée de 90 km ont été installés et utilisés sur des vedettes rapides de la Marine du CGRI.

Lors de la livraison massive de nouveaux navires de la Marine du CGRI en décembre 2021, il a été révélé que les vedettes rapides de ces forces étaient équipées de nouveaux missiles de croisière d'une portée de 150 km. Il n'est pas clair si les missiles de croisière à longue portée de 700 et 2000 km, ont été développés pour être montés sur des navires ou une plate-forme littorale, cependant, étant donné que l'industrie de la défense du pays est hautement qualifiée dans la fabrication de divers types de missiles de croisière d'une portée de plus de 1300 km, il est fort possible que le missile de croisière à longue portée de la Marine du CGRI soit lancé à partir de navires.

Le missile de croisière avec une portée de 2 000 km du CGRI peut être similaire au missile antinavire d’Abou Mahdi avec une portée de plus de 1 000 km, qui a été dévoilé à l'occasion de l'anniversaire de l'industrie de la défense du pays fin août 2020.

Chacun des trois missiles Qadir d'une portée de 300, de 700 et de 2000 km ou une combinaison d'entre eux peut être utilisé comme missile de combat dans le navire de Shahid Soleimani.

Dans le domaine des missiles de défense, jusqu'à l'année dernière, seuls des missiles MANPADS ont été observés sur des navires du CGRI, mais le test du système avancé de « Khordad 3 » sur le navire de ravitaillement de Shahid Siavashi et plus tard l'observation de ce système sur le navire polyvalent de Shahid Roudaki ont montré que les systèmes de défense aérienne indigènes construits par le CGRI peuvent être facilement montés sur ses navires de guerre.

Il est à rappeler que le système Khordad 3 et la génération précédente, à savoir Raad, utilisent des missiles d'une portée de 50 et de 75, et dispose désormais d'une portée de plus de 100 km. Le Khordad 3 utilise un radar d'engagement à réseau actif en bande X, chaque Khordad 3 peut simultanément détecter 100 cibles, engager 4 et guider 2 missiles sur une cible.

Chaque batterie du système Khordad 3 se compose d'un TELAR et de deux TEL et dispose donc de 9 missiles prêts à tirer, chaque bataillon dispose de quatre batteries et peut donc engager 16 cibles simultanément.

Chaque bataillon comprend également un radar de surveillance à réseau phasé en bande S Bashir 3-D qui a une portée de détection de 350 km. Le bataillon dispose également d'une unité de commandement et de contrôle (C2) qui assure la communication avec d'autres systèmes de défense aérienne et établit ainsi un réseau de défenses aériennes. Il peut également fournir une liaison de données supplémentaire en cas de brouillage radar.

En mai 2021, le Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a dévoilé ses nouveaux missiles, dont le système de défense aérienne « 9-Dey ». Ce système est conçu à partir de la combinaison de nouveaux missiles avancés « 9-Dey » avec le radar et le lanceur du système « Khordad 3 ». Le système de missiles de défense aérienne à courte et moyenne portée 9-Dey est chargé de détruire une variété de cibles ordinaires, telles que des chasseurs, des hélicoptères et des drones, en plus de la mission spécialisée de détruire les missiles de croisière rapides et les bombes larguées par les avions ennemis.

Dans les vidéos publiées lors de la visite du général de division Salami à la chaîne de production de missiles 9-Dey, l’expression « guidage de commande » peut être vue sur certains missiles. Le sens de cette phrase est que la méthode de guidage de ce missile consiste à recevoir des commandes de correction pour se déplacer vers la cible. En termes de poids, le missile 9-Dey pèse environ 200 kilogrammes. Les ailes et les ailerons de ce missile sont fixes et les lanceurs de ce missile ont une section transversale carrée.

Ce missile utilise des propulseurs à combustible solide et sa vitesse peut être estimée à plus de 3 à 4 fois la vitesse du son (Mach 3 à Mach 4) selon les exemples de la même classe dans le monde. Dans ce cas, le temps nécessaire pour atteindre la portée finale de 30 km peut être calculé entre 22 à 32 secondes. Les missiles 9-Dey ont également des fusibles de proximité laser avancés pour obtenir la meilleure position par rapport à la cible.

 

mercredi, 26 janvier 2022 14:37

L'arme du Hezbollah, est-ce à vendre?!

L’analyste libanais Mohammad Sadeq al-Husseini s’est attardé sur les objectifs de la visite du ministre koweïtien des Affaires étrangères au Liban.

Dans un article, publié mardi 25 janvier par le quotidien al-Binaa, Mohammad Sadeq al-Husseini, a écrit que les pays du golfe Persique entendaient faire pression sur le gouvernement libanais pour qu’il rouvre le dossier des armes du Hezbollah, en vertu de la résolution n° 1559 du Conseil de sécurité, publiée le 2/8/2004, qui appelle, dans son troisième paragraphe, à dissoudre et à désarmer toutes les milices libanaise et non libanaise.

« C’est la première demande que le ministre koweïtien des Affaires étrangères a remise au président, au Premier ministre et au président du Parlement du Liban », a ajouté l’analyste libanais.

« Il est peut-être nécessaire, à cet égard, de rappeler la réponse officielle du Liban à la résolution n° 1559 du Conseil de sécurité ; une réponse qui a été publiée à l’époque sur la page officielle de l’armée libanaise et qui a souligné, dans son deuxième paragraphe, que la Résistance (au Liban) n’était pas une milice, mais une force qui défendait le Liban, qui avait libéré de grandes parties de son territoire et qui assurait les intérêts stratégiques des Libanais. »

Selon Mohammad Sadeq al-Husseini, « les deux autres demandes de la partie koweïtienne ressemblent plutôt à une menace : il a déclaré que l’extraction de pétrole et de gaz libanais, à partir des eaux territoriales du Liban, ainsi que l’approbation de la reconstruction du port de Beyrouth dépendaient du fait que la demande de “régler” la question des armes du Hezbollah soit prise en compte ».

Et de continuer : « Mais ce que ce ministre a oublié, c’est que les armes du Hezbollah ne sont pas une marchandise à échanger qui peuvent faire l’objet de négociations; mais au contraire, c’est grâce à ces armes que la Résistance a vaincu l’armée du régime sioniste, à deux reprises, et l’a dissuadé d’attaquer de nouveau le territoire. »

« De plus, les armes du Hezbollah ne sont plus une affaire purement libanaise, mais plutôt une affaire régionale et internationale, notamment après que le Hezbollah s’est transformé en une force régionale efficace, à tous les niveaux », a-t-il indiqué.

L’analyste libanais a ensuite appelé le chef de la diplomatie koweïtienne à prendre en considération le fait que les conditions de l’accord libano-israélien du 17 mai1983 avaient disparu à jamais et que le Liban de 2022 était une superpuissance dont le peuple n’abandonnerait certainement pas.

À noter que la visite du ministre koweïtien des Affaires étrangères au Liban est la première visite d’un ministre d’État arabe du Golfe persique au Liban depuis que les tensions ont éclaté suite aux propos de l’ancien ministre libanais de l’Information Georges Kordahi qui a qualifié d’« inutile » l’invasion du Yémen par la coalition d’agression saoudienne.

mercredi, 26 janvier 2022 14:34

Yémen: Israël en mode de panique

Le site web américain Al-Monitor a publié un rapport sur les capacités de missiles et de drones de l’armée et des Comités populaires yéménites sur fond l’attaque de la semaine dernière de la Résistance yéménite contre les EAU. Des analystes militaires sionistes affirmant que les Houthis étaient capables de cibler le port d’Eilat et l’installation nucléaire de Dimona.

Al-Monitor écrit : « Ils sont sous le choc, profondément choqués. Ils n’ont pas l’habitude d’être attaqués comme ça », a déclaré un haut responsable de la sécurité israélienne à Al-Monitor sous couvert d’anonymat, faisant référence à l’attaque au drone du 17 janvier contre les Émirats revendiquée par le mouvement Ansarallah yéménite. C’était une attaque incroyable en termes de courage, mais les Émiratis ont réussi à intercepter trois des cinq drones. L’un d’eux devait toucher le Musée du Louvre à Abou Dhabi et l’autre une autre cible stratégique. Bien que trois personnes aient été tuées et que plusieurs camions-citernes aient été détruits, le responsable israélien a déclaré qu’une catastrophe plus grave a été miraculeusement évitée. »

L’attaque de l’armée yéménite contre les EAU semble avoir été si puissante que les sionistes ne pouvaient pas croire qu’une telle attaque avait été menée par la Résistance yéménite. C'est peut-être pour cette raison qu'ils ont tenté d'en rendre responsable l'Iran, manière de se montrer à la hauteur pour la confrontation avec la puissance régionale qu'est la RII.

« Le courage sans précédent des Houthis a semé un vent de panique en Israël et la supériorité des Houthis dans le domaine de la capacité de missiles et des drones a constitué la menace majeure pour Israël. Le port d’Eilat et les installations nucléaires de Dimona figurent sur la liste des cibles des Houthis, car ils disposent de missiles de précision et de drones d’une portée de 2 000 kilomètres ».

Al-Monitor a, en outre, écrit que l’attaque contre Abou Dhabi était un avertissement aux sionistes, car les Yéménites ont la capacité de cibler des cibles plus sensibles aux Émirats arabes unis.

Outre les Émirats arabes unis et l’Arabie saoudite, Israël semble être le plus concerné par l’attaque attribuée aux Houthis. Les hauts gradés de l’armée ont tenu de longues consultations sur la frappe, analysant ses aspects opérationnels et ses implications. Le Premier ministre israélien Naftali Bennett s’est entretenu avec le prince héritier Mohammed ben Zayed et lui a envoyé une lettre officielle offrant l’aide israélienne.

Des sources diplomatiques occidentales ont déclaré à Al-Monitor cette semaine que les EAU avaient été choqués par l’attaque des Houthis et étaient déterminées à riposter avec les équipements militaires avancés à ses dispositions. Mais les sources ont déclaré que les Émiratis n’en disposaient pas suffisamment pour contrer les missiles mortels et les drones de précision des Houthis.

En réponse à la question de savoir si Tel-Aviv vendra son système de défense antimissile Dôme de fer aux EAU une source de sécurité sioniste, ayant requis l’anonymat a déclaré : « La vente du système de défense israélien Dôme de fer aux Émirats arabes unis est soumise à l’autorisation des États-Unis, et Israël seul n’est pas capable de le faire. Cette décision ne peut pas être réalisée rapidement ».

« Il n’y a aucun moyen pour les EAU d’être à l’abri de telles attaques à court terme », a-t-il ajouté.

Après des avertissements répétés de Sanaa à Abou Dhabi concernant l’ingérence dans les affaires intérieures du Yémen et la tentative des EAU d’aggraver les tensions dans le pays, la Résistance yéménite a mené lundi 17 janvier une lourde frappe à la faveur d’un essaim de 21 drones-missiles de croisière contre plusieurs sites émiratis, dont l’aéroport international d’Abou Dhabi. Une autre attaque a eu lieu hier matin à Abou Dhabi.

mercredi, 26 janvier 2022 14:31

La Russie frappe Ie Golan occupé!

Est -ce le premier onde de choc du séisme géostratégique qu'est le partenariat renouvelé Russie-Résistance que le président iranien a scellé lors de sa première visite d'état la semaine dernière à Moscou, ou s'agit-il d'une réponse certes quelques peu tardive mais radicale à la double frappe israélienne du 7 et 27 mars contre le port stratégique de Lattaquié ?

Certains tendraient à y voir aussi un écho de l'actualité ultra explosive en Ukraine dont les frontières et se sont littéralement transformés en des bases de lance des milliers de missiles contre la profondeur stratégique de la Russie, missiles qui ne mettraient, mêmes pour les moins sophistiqués d'entre eux qu'à peine une minute pour atteindre la ville de Strasbourg?

Quoiqu'il en soit, le résultat est le même : Dans le ciel de la Syrie,  la Russie vient de rompre définitivement avec Israël, pire ou mieux selon des angles de vision, elle adopte la stratégie balistique de la Résistance, laquelle consiste à resserrer l’étau sur l'entité pour pousser son maître à jeter du leste avec entre temps des moments forts marqués par des attaques punitives anti Israël façon à mettre un holà à ce chien enragé de l'impérialisme qui se nourrit du sang palestinien. Depuis 24 heures,  l'état major de l'armée israélienne est sens dessus dessous par ce spectacle parfaitement inouïe de cette flotte aérienne russe composée de redoutables Sukhoi 34 “Fullback” et Sukhoï Su-35 “Flanker E” qui ont  décollé de Hmeimim, avant de se faire rejoindre par les Mig-23 “Flogger” et des Mig-29 “Fulcrum” syriens issus des bases aériennes de Dumayr et de Seikal pour se rendre simuler des frappes contre les cibles au sol, d'abord dans le Golan occupé puis sur les frontières israélienne avec Deraa, et avant de procéder à de nouvelles simulation en Syrie est où al-Tanf, bien que mise hors d’état de nuire depuis la frappe aux drones du 20 octobre, tente encore de servir de zone tampon à l'entité pour finir le tout par quelques exercices supplémentaires dans le nord là où les terroristes à la solde d'Erdogan croient encore possible l'annexion d'Idlib et d'Alep à la Turquie.

Avouons qu'en terme de démonstration de force trop proche du réel la Russie de Poutine n'aurait pas pu faire mieux car où les cibles terrestres golanies contre quoi la flotte russe a largué des bombes et qui ne pourrait être autres choses que les bases de l'armée israélienne,  les Su-34 et 35, qu'ont dit avoir fait leur apparition en plein discussion  Raïssi Rohani, se sont accrochés en cours de route à des cibles aériennes qu'on croit savoir être la reproduction des F-16 israéliens.

Avia.pro, site proche du ministère russe des A.E. va de son commentaire :" Puisque la Russie ne reconnaît toujours pas  la souveraineté israélienne sur les hauteurs occupés du Golan  et qu'elle n'approuve guère des attaques répétées de l'armée de l'air israélienne contre la Syrie, un grand escadron composé de Su -35, Su-34 et MiG-29 et MiG-23 russes et syriens a effectué un raid sur les hauteurs du Golan. Pris de panique, Israël a activé ses systèmes de défense aérienne après que les avions de combat ont pu s'approcher de la distance de frappe. Chose significative, bien que les chasseurs syriens MiG-29 ont fait leur apparition en plein ciel du Golan occupé, l'armée israélienne n'a osé ni y envoyer ses F-16 pour les en chasser, ni non plus tirer par Dôme de fer interposé dessus."

L'entité sioniste vient-elle de la sorte "perdre" pour de bon le Golan? 

Avia poursuit : " Des pilotes russes et syriens ont pratiqué des frappes non seulement contre des cibles au sol, mais aussi contre des cibles aériennes, s'étant probablement entraînés à attaquer des chasseurs israéliens en cas d'agressions  contre la République arabe, ce qui, selon toute vraisemblance aura lieu bien évidemment lieu. En effet, l'armée de l'air syrienne a reçu des chasseurs MiG-29 mis à jour relativement récemment. ce sont des avions de combat qui peuvent facilement engager des combats contre les chasseurs F-15 et F-16, et ce sont ces avions de combat qui seront utilisés par Israël pour frapper le territoire syrien."

Avia renvoie en effet à des informations antérieures parus fin 2021 qui faisaient état des exercices menés par les pilotes syriens à T4 et ce, sous supervision des conseillers militaires russes au cours des quels l'armée de l'air syrienne s’entraînait à chasser les chasseurs sionistes. Pour la presse israélienne qui fait écho ce matin de l'angoisse de l'état major, "cela fait pas de doute, la Russie est en train de nous envoyer un message.

S'il est vrai que depuis le 27 décembre date à laquelle Israël a frappé Lattaquié, plus aucun raid n'a été mené contre la Syrie et on croit comprendre que quelque chose s'est déjà produit entre la Russie et Israël, il est aussi vrai que cette simulation de frappe contre les bases israéliennes au Golan dépasse tout entendement. La Russie est-elle prête désormais à aller jusqu'au bout , à autoriser non seulement les Syriens à bombarder Israël mais aussi à le faire elle même? 

Et d'ajouter : " Car ce qui est entrain de se produire est ceci : des pilotes russes et syriens ont commencé à effectuer des patrouilles aériennes conjointes le long des hauteurs du Golan et de l'Euphrate et l'itinéraire de la mission ayant  été défini comme "traversant les hauteurs du Golan, la frontière sud, l'Euphrate et le nord de la Syrie. Cependant, pendant la mission de patrouille, ce sont les pilotes syriens qui ont contrôlé l'espace aérien, assurant la couverture des chasseurs pendant que les équipages russes s'entraînaient à attaquer des cibles au sol. Ce qui veut dire que la Russie veut frapper Israël. Que ce soit un effet de secondaire de la crise ukrainienne ou un virage russe, cela veut dire qu’Israël est devenu aux yeux des Russes tout comme aux yeux de l'Iran et de ses alliés un "levier de pression contre les USA" et c'est cela un tournant particulièrement dangereux".

Au fait la Russie qui a vient de sortir d'un méga exercice naval conjoint dans le golfe Persique et en mer d'Oman où quelques 14 de ses navires se sont exercés aux côtés du CGRI et de la marine chinoises à chasser les adversaires dans les grands détroits de la région - Hormuz Bab el-Mandeb et Malaca a totalement verrouillé la Méditerranée orientale où même les F-35 aussi sophistiqués que ceux de sa Majesté n'ont pas trop de chance de survivre à la colère russe. La simulation de frappes aérienne contre Israël  permet de tirer un trait sur la liberté d'opération dont jouissaient abusivement  les États-Unis et Israël  jusqu'à présent dans l'espace aérien syrien. La presse israélienne ajoute :" La Russie a décidé de plus divulguer des informations sur l'heure et la date prévue du décollage de ces patrouilles conjointes russo-syriennes. D'autant plus qu'un avion russe A-50 recueillera sans cesse des renseignements à jour sur la disposition militaire d'Israël sur le Golan occupé et suivra les mouvements des forces américaines dans l'est et le nord-est de la Syrie, ce qui veut dire que Russes et Syriens auront constamment le doigt sur la gâchette" 

Mais ce n'est pas le pire dans toute cette histoire : le pire est que les MiG-29 sont de retour à T-4, le méga aéroport de Homs, là où la Résistance détient une grosse armée de drones, ce qui veut dire que des combats aériens ou des frappes anti Israël au Golan impliquera à plus forte raison les drones made in Iran de la Syrie. Après tout si l'axe US/OTAN en est désormais à caresser le rêve de tirer des missiles sur Saint Peterborough pourquoi la Russie devrait-elle empêcher les drones Shahed de s'en prendre aux positions israéliennes au Golan occupé? Personne ne pourrait prétendre que ce curieux crash d'hélico survenu le 3 janvier au large de Haïfa que Tel-Aviv a tenté de décrire en incident et qui a été provoqué par un UAV aussi rapide qu'un Atalet sioniste, a eu lieu sans que les désormais "alliés russes" de la Résistance en soient au préalable informé.....

L’analyste libanais Mohammad Sadeq al-Husseini s’est attardé sur les objectifs de la visite du ministre koweïtien des Affaires étrangères au Liban.

Dans un article, publié mardi 25 janvier par le quotidien al-Binaa, Mohammad Sadeq al-Husseini, a écrit que les pays du golfe Persique entendaient faire pression sur le gouvernement libanais pour qu’il rouvre le dossier des armes du Hezbollah, en vertu de la résolution n° 1559 du Conseil de sécurité, publiée le 2/8/2004, qui appelle, dans son troisième paragraphe, à dissoudre et à désarmer toutes les milices libanaise et non libanaise.

mercredi, 26 janvier 2022 14:29

A quoi jouent l'axe US/Israël à Dakhla?

Ce coup d'Etat que Barkhane aux abois vient de commettre très difficilement au Burkina Faso de Christian Kaboré car bien au contraire du Mali 2021 ou de la Guinée ou encore du Tchad où cette même Barkhane a fait liquider Idrisse Déby Itno, puis qu’opposé à la mercenarisation de l'armée tchadienne, elle a mis trois jour et une bonne dose d'opérations médiatique avant de faire lire aux putschistes un communiqué fort calibré à la TV publique et annoncer la fin de Kaboré qui a eu la géniale idée de créer une force populaire composée de ces même Burkina bé qui  en octobre ont fait face main nue à Kara contre les occupants, il y a de fortes chances qu'il soit une réaction paniquée à tous ces inattendus  qui se passent au Sahel ces temps-ci :ces fermetures du ciel malien à Barkhane et à l’OTAN, ce mépris du peuple du Mali à l'égard d'un embargo made in US que les Occidentaux croyaient mortel mais qui s'est avéré au contraire un facteur d’éveil et de dénonciation de l'Occident à travers tout Afrique,  cette chasse aux militaires français non plus seulement à coup de pierres comme au Niger ou au Bukina il y a quelques mois  mais bel et bien  à coup de roquettes  qui à Gao ont coûté, dit l'Elysée la vie à un caporal et ont blessés huit autres militaires sans que, et c'est une première, la France, qui par le passé envoyer ses Mirage écraser dans le sang et pour un oui ou pour un non des villes et villages entiers n'osent bombarder le petit doigt.

 

La Résistance irakienne a attaqué trois convois logistiques de l’armée américaine dans différentes régions du pays. Les attaques ont eu lieu respectivement dans les provinces d’al-Qadissiyya, d’al-Muthanna et de Babil. Le groupe de Résistance Ashab al-Kahf a revendiqué les événements survenus à al-Qadissiyya et à Babil.

Le site web américain Al-Monitor a publié un rapport sur les capacités de missiles et de drones de l’armée et des Comités populaires yéménites sur fond l’attaque de la semaine dernière de la Résistance yéménite contre les EAU. Des analystes militaires sionistes affirmant que les Houthis étaient capables de cibler le port d’Eilat et l’installation nucléaire de Dimona.

Al-Monitor écrit : « Ils sont sous le choc, profondément choqués. Ils n’ont pas l’habitude d’être attaqués comme ça », a déclaré un haut responsable de la sécurité israélienne à Al-Monitor sous couvert d’anonymat, faisant référence à l’attaque au drone du 17 janvier contre les Émirats revendiquée par le mouvement Ansarallah yéménite. C’était une attaque incroyable en termes de courage, mais les Émiratis ont réussi à intercepter trois des cinq drones. L’un d’eux devait toucher le Musée du Louvre à Abou Dhabi et l’autre une autre cible stratégique. Bien que trois personnes aient été tuées et que plusieurs camions-citernes aient été détruits, le responsable israélien a déclaré qu’une catastrophe plus grave a été miraculeusement évitée. »

L’attaque de l’armée yéménite contre les EAU semble avoir été si puissante que les sionistes ne pouvaient pas croire qu’une telle attaque avait été menée par la Résistance yéménite. C'est peut-être pour cette raison qu'ils ont tenté d'en rendre responsable l'Iran, manière de se montrer à la hauteur pour la confrontation avec la puissance régionale qu'est la RII.

« Le courage sans précédent des Houthis a semé un vent de panique en Israël et la supériorité des Houthis dans le domaine de la capacité de missiles et des drones a constitué la menace majeure pour Israël. Le port d’Eilat et les installations nucléaires de Dimona figurent sur la liste des cibles des Houthis, car ils disposent de missiles de précision et de drones d’une portée de 2 000 kilomètres ».

Le rapport stratégique annuel pour 2022 montre une fois de plus que l'Iran constitue le plus grand défi extérieur au régime d'occupation israélien.

Le rapport stratégique annuel pour 2022, qui a été remis lundi 24 janvier par l’Institut d'études sur la sécurité intérieure israélienne (INSS) au chef du régime, Isaac Herzog, montre une fois de plus que l'Iran constitue le plus grand défi extérieur au régime d'occupation israélien, et qu'Israël est pratiquement incapable de le confronter tout seul en raison de ce que l'Iran a réalisé dans son programme nucléaire.