تقي زاده

تقي زاده

La prise de contrôle de la Maison Blanche par le président élu Joe Biden et le départ de Donald Trump ne devraient pas entraîner de changement dans la politique américaine envers Téhéran, a déclaré la fille du commandant suprême de la lutte anti-terroriste en Iran, le lieutenant général Qassem Soleimani, qui a été martyrisé en janvier.
 "Il n'y a pas de différence entre Biden et Trump, ce sont les mêmes. Ils suivent la même politique, il n'y a pas de différence entre eux. Trump a ordonné le meurtre de mon père, mais Biden l'a soutenu, il n'y a donc aucune différence", a déclaré Zeinab Soleimani à la RT dans une interview qui sera diffusée mercredi.

Néanmoins, le passé de Biden laisse beaucoup de place au doute, selon elle, qui a déclaré que c'est l'administration de Barack Obama qui a facilité la création du groupe terroriste Daesh et a envoyé tout le Moyen-Orient dans la tourmente.

De plus, la politique américaine envers l'Iran est restée pratiquement la même depuis des décennies déjà, a-t-elle soutenu, et le changement de figure de proue à la Maison Blanche n'a pas vraiment d'importance.

"Le problème que nous avons avec l'Amérique est leur politique, cela ne changera pas. Ce sont les mêmes personnes, avec le même esprit, de la même manière. Et chacun est pire que l'autre", a ajouté Mme Zeinab.

Le général Soleimani était l'ancien commandant de la Force Quds du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI). Il a été assassiné par une frappe américaine le 3 janvier, alors qu'il était en visite officielle dans la capitale irakienne, Bagdad. Frappant son convoi, cet assaut barbare a également entraîné le martyre de nombreux autres, dont Abu Mahdi al-Muhandis, commandant adjoint des unités de mobilisation populaire (UMP) irakiennes ou de la force anti-terroriste Hashd al-Sha'abi.

La décision de Trump d'ordonner l'assassinat du général Soleimani s'explique par le fait que mon père a mis en péril les plans américains dans la région, invoquant la fureur à Washington, a déclaré Zeinab.

"Mon père a si bien fait son travail et les a mis en colère. Vous voyez que tous les plans qu'ils élaborent au Moyen-Orient sont détruits. Partout où ils essaient d'entrer et de faire du mal à l'Iran, ils échouent. Bien sûr, pour eux, mon père est un grand monstre, mais mon père est un sauveur".

L'assassinat du général Soleimani n'a cependant pas constitué une victoire pour les Etats-Unis, mais s'est en fait retourné contre eux, a déclaré sa fille. Il a suscité plus de colère et de haine envers Washington en Iran, ainsi que dans d'autres pays de la région. Le meurtre a donné envie à plus de gens de suivre les traces du général Soleimani et de combattre les États-Unis, a-t-elle averti.

"Après avoir tué mon père, l'Amérique a pensé que tout sera arrêté parce qu'ils ont tué le général Soleimani, la puissance du Moyen-Orient. Mais ils ont tellement tort", a déclaré Zeinab. "Ils ont tellement tort de penser que ce sera la fin du général Soleimani, que c'est le début.

Zeinab Soleimani a également évoqué l'un des plus récents actes hostiles contre l'Iran, le meurtre du scientifique nucléaire Mohsen Fakhrizadeh, qui a été assassiné près de Téhéran fin novembre. Les auteurs de ce meurtre ne sont certainement pas "humains", étant donné que le scientifique a été tué de sang froid pour avoir simplement travaillé pour son pays, a-t-elle déclaré.

"Ils l'ont tué si facilement dans son propre pays devant... sa femme", a-t-elle dit. "Comment osent-ils venir dans notre pays et tuer des gens si facilement dans la rue ?"
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a déclaré que la réunion virtuelle de la Commission mixte du PAGC est prévue aujourd'hui en présence des délégations de l'Iran et du groupe P4+1.
"Cette réunion est l'une des réunions régulières de la Commission mixte du PAGC, qui doit se tenir au niveau des vice-ministres des affaires étrangères et des directeurs politiques des ministères des affaires étrangères des États participants tous les 3 mois pour examiner le processus de mise en œuvre du PAGC et les obstacles à la mise en œuvre des obligations par les participants du PAGC", a déclaré Saeed Khatibzadeh mercredi.

"Compte tenu des considérations liées à COVID-19, cette réunion se tiendra selon le calendrier prévu et comme de nombreuses réunions internationales sous forme de vidéoconférence aujourd'hui, à 13h30 heure locale de Téhéran", a-t-il ajouté.

La réunion de la commission mixte du PAGC sera présidée par le vice-ministre iranien des affaires étrangères chargé des affaires politiques, Seyyed Abbas Araghchi, et la chef adjointe de la politique étrangère de l'UE, Helga Schmid.

L'Union européenne avait précédemment annoncé la réunion, en précisant que l'ordre du jour de la réunion comprendrait les efforts actuels pour maintenir la PAGC et les moyens efficaces de mettre pleinement en œuvre l'accord par toutes les parties, ainsi que la volonté d'échanger des points de vue au niveau ministériel.

La précédente réunion de la Commission mixte s'est tenue en septembre à l'hôtel Palais Coburg à Vienne.
jeudi, 17 décembre 2020 11:49

La guerre civile devient inévitable aux USA

Le problème n’est plus de savoir qui a été légitimement élu président des États-Unis, mais combien de temps pourra-t-on repousser la guerre civile ? Loin d’être un combat entre un présentateur de télévision narcissique et un vieillard sénile, le pays se déchire sur une question culturelle fondamentale qui couve depuis sa création.

Nous y voilà : la catastrophe prévisible depuis trente ans se dessine. Les États-Unis se dirigent inexorablement vers la sécession et la guerre civile.

Depuis la disparition de l’URSS, l’« Empire américain » n’avait plus d’ennemi existentiel et donc plus de raison d’exister. La tentative de George H. Bush (le père) et de Bill Clinton de donner au pays une nouvelle vie avec la globalisation des échanges a détruit les classes moyennes aux USA et dans presque tout l’Occident. La tentative de George W. Bush (le fils) et de Barack Obama d’organiser le monde autour d’une nouvelle forme de capitalisme —financier cette fois— s’est enlisée dans les sables de Syrie.

Il est trop tard pour redresser la barre. La tentative de Donald Trump d’abandonner l’Empire américain et de recentrer les efforts du pays sur sa prospérité intérieure a été sabotée par les élites acquises à l’idéologie puritaine des « Pères pèlerins » (Pilgrims Fathers). Par conséquent, le moment tant redouté par Richard Nixon et son conseiller électoral Kevin Philipps est arrivé : les États-désunis sont au bord de la sécession et de la guerre civile.

Ce que j’écris n’est pas le fruit d’un fantasme, mais l’analyse de nombreux observateurs aux États-Unis et dans le monde. Ainsi la Cour suprême du Wisconsin vient-elle de déclarer le recours de Donald Trump contre les fraudes électorales irrecevable, non pas pour des motifs de droit, mais par ce qu’« il ouvrirait la boite de Pandore ».

En effet, contrairement à la présentation fallacieuse des événements qui domine dans la presse internationale, soit les recours du président sortant sont jugés en droit et il a évidemment raison, soit ils le sont en politique et lui donner raison provoquera la guerre civile. Mais le conflit est déjà trop avancé. Le juger politiquement au mépris du droit provoquera également la guerre civile.

Il faut cesser d’interpréter l’élection présidentielle comme une rivalité entre Démocrates et Républicains, alors que Donald Trump ne s’est jamais revendiqué du Parti républicain qu’il a prit d’assaut au cours de sa campagne de 2016. Ce n’est pas un illuminé, mais un successeur du président Andrew Jackson (1829-37). Oui, idéologiquement, ce dernier préfigurait les « Sudistes », les « Confédérés ».

JPEG - 37.2 ko
Ce n’est pas parce que l’on ignore Andrew Jackson en Europe que c’est un personnage marginal dans l’histoire états-unienne. Son portrait figure sur le billet de 20 dollars, lui qui opposa son veto à la Réserve fédérale.

Il faut cesser de prétendre que Donald Trump ne représente pas la majorité de ses concitoyens alors qu’il a été désigné président une première fois en 2016, qu’il vient d’aider des milliers de candidats à emporter sur son nom les élections locales, et qu’il vient de rafler des millions de voix supplémentaires par rapport à 2016.

Personne en Europe ne semble oser constater ce qui se passe pourtant devant nous, car tous s’accrochent à l’idée d’États-Unis parangons de la démocratie. Veuillez lire la Constitution US, cela ne vous prendra que quelques minutes. Elle reconnait la souveraineté des États fédérés, pas du Peuple. Son principal concepteur, Alexander Hamilton, l’a dit et écrit dans les Federalist Papers : elle a pour but d’instaurer un régime comparable à la monarchie britannique sans aristocratie, surtout pas une démocratie.

Cette constitution n’a tenu deux siècles que grâce au compromis des Dix premiers amendements (Bill of Rights). Mais à l’heure de la mondialisation de l’information, chacun peut se rendre compte que les dés sont pipés. Ce système est certes tolérant, mais oligarchique. Aux États-Unis la quasi totalité des lois est rédigée par des groupes de pression organisés quelque soient les élus au Congrès et à la Maison-Blanche. Le personnel politique n’est qu’un rideau de fumée qui masque le vrai Pouvoir. Chaque décision de chaque politicien est d’ailleurs notée par ces groupes et des annuaires compilant leur docilité sont publiés chaque année.

Les Européens, qui veulent se représenter les États-Unis comme une nation démocratique, ne cessent de prétendre que l’élection présidentielle revient à de grands électeurs. Or, c’est absolument faux. La Constitution ne prévoit pas d’élection du président fédéral au second degré par le peuple, mais par un collège électoral désigné par les gouverneurs. Avec le temps, ces derniers ont fini par organiser des scrutins dans leur État fédéré avant de choisir les membres du Collège électoral. Certains ont accepté de l’inscrire dans leur Constitution locale, mais pas tous. En définitive, la Cour suprême fédérale n’en a rien à faire, ainsi qu’on l’a vu lors de la désignation de George W. Bush contre Al Gore, il y a 20 ans. Elle a explicitement déclaré que les trucages électoraux éventuels auquel on avait assisté en Floride n’étaient pas de son ressort.

Dans ce contexte, Donald Trump aurait probablement emporté le scrutin de 2020 si les États-Unis étaient une démocratie, mais il a perdu car ce sont une oligarchie et que la classe politique ne veut pas de lui.

Les Jacksoniens, partisans de la démocratie, n’ont d’autre choix pour faire triompher leur cause que de prendre les armes, ainsi que l’a prévu explicitement le second amendement de leur Constitution. Au sens originel de ce texte, le droit des États-uniens d’acquérir et de porter toutes sortes d’armes de guerre vise à leur permettre de se rebeller contre un gouvernement tyrannique, comme ils l’ont fait contre la monarchie britannique. C’est le sens du compromis de 1789 que la majorité d’entre eux considère comme rompu.

Le général Michael Flynn, éphémère conseiller de sécurité nationale, vient d’appeler à la suspension de la Constitution et à l’instauration de la loi martiale afin de prévenir la guerre civile. Le Pentagone, dont la tête a été remplacée il y a un mois par le président sortant au profit d’amis du général, se tient prêt.

Donald Trump, quant à lui, a annoncé qu’il se présentera devant le tribunal texan qui statuera sur les fraudes électorales locales. Le Texas est l’un des deux États fédérés à avoir constitué une République indépendante avant d’avoir adhéré aux États-Unis. Mais lors de son adhésion, il conserva un droit de retrait. En 2009, son gouverneur d’alors, Rick Perry, menaça de faire sécession. Cette idée ne cesse de faire son chemin. Aujourd’hui, le Congrès local doit statuer sur le projet de référendum d’indépendance du représentant Kyle Biedermann.

Le processus de dissolution des États-Unis pourrait être plus rapide que celui de l’URSS. Il avait été étudié à l’époque à Moscou par le professeur Igor Panarin. Les données démographiques ont évoluées depuis et ont été analysées par Colin Woodard. Le pays serait alors scindé en 11 États distincts sur une base culturelle.

JPEG - 36.5 ko
Les 11 communautés culturelles rivales qui se partagent les États-Unis aujourd’hui.

À ces problèmes s’ajoutent les plaintes contre les législatures d’une vingtaine d’États qui ont adopté à l’occasion de l’épidémie de Covid-19 des lois régissant le scrutin de manière contraire à leur propre Constitution. Si ces recours, qui sont juridiquement fondés aboutissent, il faudra y annuler non seulement l’élection présidentielle, mais toutes les élections locales (parlementaires, shérifs, procureurs etc.).

Il ne sera pas possible de vérifier les faits allégués au Texas et ailleurs avant la réunion du Conseil électoral fédéral. Le Texas et d’autres États fédérés où se déroulent des recours similaires, ainsi que ceux qui devront annuler le scrutin, ne pourront donc pas participer à la désignation du prochain président des États-Unis.

Dans un tel cas, la seule procédure de substitution qui s’applique revient au nouveau Congrès, dans lequel les Puritains sont minoritaires et les Jacksoniens majoritaires.

 

A l'approche du premier anniversaire du lâche assassinat du commandant en chef de l'axe de la Résistance, le général de corps d'armée Qassem Soleimani, le Leader de la Révolution islamique que les médias mainstream donnait pour être souffrant, a reçu en audience la famille du général et un certain nombre de responsables militaires et politiques du pays dont le commandant en chef du CGRI.  L'Ayatollah Khamenei a évoqué, ce mercredi 16 décembre, les "funérailles historiques" du général Soleimani et du commandant Abou Mahdi en Irak et en Iran, "une première gifle soufflée" au visage criminel des États-Unis. 

Les "cyber-assaillants" qui ont coupé dans la nuit de mardi à mercredi 15 décembre et pendant de très longues heures tout contact entre les bases aériennes et navales américaines sur le sol américain d'une part et leur Central commande au Département de la Défense de l'autre, et ce en "piratant" superbement le système de communication interne du Pentagone SIRRNET, savent sans doute comment faire pour gâcher la vraie fausse joie qu'affichent depuis mardi les milieux militaires israéliens : dans un article de JPost, le chroniquer militaire sioniste Seth J. Frantzman se félicite d'une série de testes de "missiles antimissile d'Israël", organisée depuis quelques temps à l'aide de l'agence de Défense antibalistique US, testes qui auraient prouvé qu'Israël saurait "faire face à de multiples menaces entrant, à l’aide d’un système de DCA à plusieurs niveaux et surtout interconnecté". Cette annonce, les milieux militaires israéliens l'accueillent avec circonspection. 

Israël est vivement préoccupé quant à la riposte de l’Iran à l’assassinat de Mohsen Fakhrizadeh, a déclaré un analyste palestinien. 

Walid Mohammad Ali, expert et chercheur palestinien, a déclaré, lors d’un entretien avec la chaîne de télévision al-Alam, que les Israéliens craignaient la puissance et les capacités de l’Iran. « Les Israéliens considèrent l’Iran comme étant leur principal ennemi, tout comme la nation palestinienne », a-t-il souligné. 

Après les défaites successives du régime israélien dans la région face à l’axe de la Résistance, le Centre d’études stratégiques Begin-Sadat a exhorté le gouvernement israélien à adopter une nouvelle approche dans ses relations avec le Caucase, sur la base d’une tentative de médiation entre l’Arménie et la République d’Azerbaïdjan. En ayant déclenché le conflit dans le Haut-Karabakh avec l'aide de la Turquie atlantiste, le régime sioniste n'aurait jamais crû que ce foyer de tension qu'il comptait implanter aux portes de l'Iran, allait se retourner contre lui. Plus d'un mois après la trêve qu'imposait la Russie aux deux parties avec l'aide des officiers chiites anti Ankara et anti takfiristes de l'armée azerbaïdjanaise, Tel-Aviv se trouve dans une posture encore plus inconfortable que la Turquie: l'Arménie qui voulait ouvrir son ambassade en Israël a clairement changé de position et Bakou, bien déçu du mythe dit "performance des armes made in Israël " se demande pourquoi se brouiller avec l'Iran pour cause d'une entité avec qui il n'a aucun intérêt à  partager; d'où ce genre d'article-écran qui cache le retentissant revers sioniste dans le Caucase. 

Le Centre d’études stratégiques Begin-Sadat, affilié à l’Université Bar-Ilan (Tel-Aviv), est la deuxième plus grande université d’Israël. Le Centre vient d’appeler le cercle des décideurs politiques israéliens à créer un équilibre en ce qui concerne les relations de Tel-Aviv dans la région du Caucase, non seulement en préservant son modèle actuel de relations étroites avec la République d’Azerbaïdjan, mais aussi en essayant de construire des ponts avec l'Arménie, pour empêcher l’Iran de renforcer sa présence dans la région.   

Dans un rapport préparé par le chercheur Dmitri Shufutinsky, publié le 16 décembre, le Centre a exhorté le gouvernement israélien à adopter une nouvelle approche dans ses relations avec le Caucase, sur la base d’une tentative de médiation entre l’Arménie et la République d’Azerbaïdjan et "apporter la paix" entre eux afin de réduire leur dépendance envers la Turquie et l’Iran.

L’Irak envisage la conclusion d’un contrat avec la Russie pour la construction des réacteurs nucléaires afin de développer la production d’électricité.

Le Dr Kamal Hussein Latif, chef de la Commission irakienne du contrôle des sources radioactives, a annoncé, mercredi 16 décembre, qu’un consensus existait à Bagdad en ce qui concerne la nécessité pour le pays d’accéder à l’énergie nucléaire pacifique pour produire de l’électricité.

Lors d’un entretien avec l’agence de presse officielle irakienne, Kamal Hussein Latif a précisé que l’Irak pourrait envisager d’adopter la même politique que l’Égypte dans ce domaine.

Il a déclaré : « Les Égyptiens ont profité d’un prêt à intérêt réduit de la Russie pour faire construire leur réacteur en décidant de rembourser les Russes sur une période de 10 à 20 ans. Après cette période, le réacteur appartiendrait définitivement à l’Égypte. C’est une affaire gagnant-gagnant étant donné qu'un réacteur nucléaire a une durée de vie utile de plus de 60 ans. »

jeudi, 17 décembre 2020 11:42

Missiles air-air Fakour ou le char Kaear

Des accords ont été conclus en matière d’exportation d’armes, a déclaré le ministre iranien de la Défense. 

Le général de brigade Amir Hatami a déclaré, mercredi 16 décembre, que l’Iran coopérait avec d’autres pays en matière d’armements à l’époque où les Américains nous imposaient des sanctions dans ce domaine. « Ces coopérations se poursuivent bel et bien depuis la levée de l’embargo », a-t-il souligné. 
« La République islamique d’Iran a jusqu’ici signé des accords en matière d’exportation d’armements et nous avons aussi mené des négociations avec différents pays pour leur acheter des armements », a expliqué le ministre de la Défense. 

ll y a peu, les députés irakiens exigeaient l'ouverture d'enquêtes sur les attaques terroristes visant les investissements pétroliers chinois au sud de l'Irak à Bassora; investissements qui sont effectivement visés par les USA pour empêcher l'Irak, second producteur mondial du pétrole, d'échapper à l'emprise des pétroliers US.

Kamal al-Bayati, analyste irakien de renom, a averti que le gouvernement américain entravait la coopération de certains pays avec l'Irak pour le développement de la ville portuaire d’Al-Faw, dans le sud-est du pays.
Les sociétés chinoise et sud-coréenne se seraient retirées du partenariat pour le développement du port d’Al-Faw.
Les États-Unis veulent que les entreprises américaines prennent la tête des opérations de construction du port d’Al-Faw et pour ce faire, ils mettent des bâtons dans les roues des autres partenaires de l'Irak.

Les responsables irakiens ont déclaré que le financement du « Grand port Al-Faw » coûterait environ 3,36 milliards de dollars au gouvernement et aux investisseurs. Il aura la capacité de transiter  99 millions de tonnes de marchandises par an.

Le projet a été lancé en 2010, mais il a été freiné par des problèmes internes et des pénuries de liquidités en raison de la réduction des prix du pétrole.