تقي زاده

تقي زاده

Auparavant, des sources israéliennes ont rendu public le résultat des examens d’un groupe d’experts militaires sur la capacité balistique du Hamas. En termes de leurs évaluations, le Hamas et le Jihad islamique pouvaient s’abattre sur Israël avec un déluge de 1.000 missiles par jour en cas de futur conflit. Hier, le dirigeant du Hamas a confirmé qu’en cas de guerre entre le Hamas et Tel-Aviv, le nombre des missiles qui cibleraient Israël serait doublé en comparaison aux guerres précédentes.

Le leader du Hamas à Gaza Yahya Sinouar a annoncé que ce mouvement et son aile militaire, les brigades d’Ezzeddine al-Qassam, disposaient de deux fois plus de missiles que dans les précédentes guerres pour faire face à Israël, a annoncé le site d’information Al-Ahed.

Prenant la parole parmi les jeunes combattants venant du sud et du centre de Gaza, le dirigeant du Hamas a affirmé que le Hamas et les brigades de Qassam accédaient aujourd’hui à deux fois plus d’armes que dans les dernières guerres.

« En cas d’un éventuel conflit, Israël serait confronté à de vastes frappes au missile menées par la Résistance palestinienne », a rappelé Sinouar, en ajoutant :

« Lors de la guerre de 2012, le Hamas a tiré 17 missiles qui se sont abattus sur Tel-Aviv et ses banlieues, et lors de la guerre de 2014, 107 missiles. En cas de tout nouvel affrontement, la Résistance palestinienne sera en mesure de tirer deux fois plus de missiles vers Israël. »

 

Alors que la Russie continue d’apporter un appui consistant aux opérations militaires de l’armée syrienne à Idlib, la Turquie souffle le chaud et le froid.

La loi GAATSA à tout pays ayant conclu des accords militaires avec la Russie aura lourdement pesé dans la balance. Très intéressée par le système antiaérien russe S-400 qualifié du meilleur au monde, la Turquie a été contrainte de reporter son achat à une date ultérieure à cause des pressions américaines.

Lors d’une interviewe accordée ce mardi 28 mai à la chaîne d’information turque, Habertürk, le ministre turc de la Défense Hulusi Akar a déclaré qu’Ankara pourrait reporter de plusieurs mois l’acquisition du système de défense antimissile russe S-400 en raison des pressions exercées par Washington.

Les tensions atteignent un niveau inédit entre les Cheikhs du golfe Persique suite à la découverte d’un noyau d’espionnage émirati par les services de sécurité bahreïnis.
 les révélations sur l’espionnage de Bahreïn par les Émirats arabes unis, un certain nombre de célèbres comptes Twitter font état de l'escalade des tensions sans précédent entre le roi de Bahreïn et le prince héritier d’Abou Dhabi.

La rivalité entre l’Arabie saoudite et les EAU a atteint son apogée au sud de la province yéménite de Taëz.

De célèbres comptes Twitter dont celui de la chaîne Al-Arabiya font savoir que les responsables de la sécurité de Bahreïn ont découvert et saisi un noyau d’espionnage des Émirats arabes unis à Manama. Ce qui a provoqué des tensions sans précédent entre le roi Hamad ben Isa Al-Khalifa et le prince héritier des EAU Mohammed ben Zayed.

Suivi par de nombreux internautes, le compte Twitter Naib Naib écrit: « Le roi de Bahreïn avait pour objectif de discuter de l’affaire en question, de maîtriser la situation sous l’ordre de Salmane ben Abdelaziz, roi saoudien qui ayant exprimé sa colère auprès de Moammed ben Zayed, a appelé ce dernier à régler l’affaire à l’écart des médias et en toute discrétion. »

« Certains éléments de l’armée et de la Garde nationale de Bahreïn sont susceptibles d’être impliqués dans le projet d’espionnage pour Abou Dhabi. C'est pourquoi le roi bahreïni Hamad ben Isa Al-Khalifa a organisé une réunion d’urgence avec les hauts officiers des services de sécurité du royaume », a noté Naib Naib.

« Lors d’un entretien téléphonique, le roi d'Arabie a mis en garde son homologue bahreïni contre toute montée de tension entre les membres du Conseil de coopération du golfe Persique face à cet état des choses dans les circonstances actuelles. Lors d’une rencontre avec le roi bahreïni, Mohammed ben Zayed a reconnu l’acte d’espionnage contre Bahreïn, les membres de la famille royale, les personnalités et les responsables de sécurité du pays », a-t-il précisé.

Mohammed ben Zayed a assuré que les espionnages avaient été effectués via le programme électronique Pegasus produit par la société israélienne NSO Group spécialisée en cyber-guerre.

Pour se faire pardonner, Mohammed ben Zayed a fait d'importantes promesses au roi de Bahreïn. Les contributions ne sont pas de simples prêts. Il s’agît d’un don de 2 milliards de dollars au programme d’équilibre financier au sein du gouvernement bahreïni visant à la stabilisation des finances publiques et au maintien de la stimulation de la croissance économique sur la base des critères et indicateurs spécifiques.

Dans un rapport détaillé, l’agence de presse Reuters avait révélé le recrutement par Abou Dhabi d’anciens agents de National Security Agency (NSA) et des services de renseignements américains, pour espionner les ennemis de la monarchie et pirater leurs téléphones et ordinateurs dans le cadre d’une vaste opération d’espionnage.

Nommé Raven, le projet hautement secret des Émirats arabes unis était mené par une équipe constituée de douze agents de la CIA, censée surveiller les États, les éléments armés et les défenseurs des droits de l’homme critiquant le gouvernement bahreïni, selon Reuters.
 
Les services culturels iraniens ont organisé avec le concours de l’université des sciences humaines de Palembang, une conférence sur « l’Iran, Qods et la Palestine ».
Au début de la réunion, Kiki Mikhail, professeur d'université et membre de la section iranienne de l'Université de Palmbang, a remercié les services culturels iraniens en Indonésie pour leur soutien et déclaré que la jeune génération, en particulier les étudiants, devait être au courant des réalités palestiniennes et comprendre les problèmes du conflit israélo-palestinien.
 
Nour Hudi, directeur de la faculté de lettres et de sciences humaines de l’Université de Palembang, a déclaré : « Israël a été créé pour créer des conflits dans la région. Le problème de la Palestine est un problème pour le monde musulman dans son ensemble. Chacun, dans la mesure de ses possibilités, doit lutter pour la libération de la Palestine et le seul moyen de libérer la Palestine est l'unité des musulmans. La communauté internationale doit respecter la résolution 181 de l'Assemblée générale des Nations Unies votée en 1947 sur l'indépendance du gouvernement palestinien ».
 
Kemas Ari Panji, historien du sud de Sumatra, a déclaré que la question de la Palestine était le problème le plus important du monde de l’islam et que tous les musulmans étaient concernés et devaient œuvrer pour la libération de la Palestine.
 
« Le minimum qu'un vrai musulman puisse faire est de prier pour la destruction d'Israël et la victoire du mouvement de résistance palestinien. Qods est la première qibla des musulmans et de nombreux prophètes ont commencé leur mission à Qods al-Sharif, ce qui montre l’importance de cette terre pour le monde islamique. L’annonce du dernier vendredi du Ramadan par l’Iran, est un modèle pour les pays qui se concentrent sur la défense de la Palestine, et l’Iran est le seul pays à avoir exprimé sa forte opposition à la formation d’Israël au Moyen-Orient », a-t-il dit.

Israël prétend avoir visé une batterie de la DCA syrienne alors que les missiles antimissiles syriens visaient des chasseurs israéliens.

Le régime de Tel-Aviv a tiré plusieurs missiles sol-sol dans la nuit de lundi à mardi contre le nord-est de Quneitra dans le sud de la Syrie. C'est la localité de Tel al-Chaar qui a été prise pour cible, causant la mort d'un soldat syrien et un blessé.

Israël prétend avoir visé une batterie de la DCA syrienne alors que les missiles antimissiles syriens visaient des chasseurs israéliens. L'un d'entre eux a été touché. Cette information a été confirmée par l'armée israélienne citée par Al-Mayadeen. Dans le même temps, plusieurs drones ont pris d'assaut le Sud libanais. 

Peu après la diffusion par les médias d'État syriens d'informations faisant état d'une frappe israélienne sur la région de Quneitra, l'armée israélienne a fait savoir sur son compte Twitter qu'il s'agissait d'une riposte. " Et de préciser qu'un missile avait été tiré depuis le territoire syrien en direction d'un avion militaire israélien qui effectuait un vol de routine dans le nord d'Israël. S'en est ensuivi un raid aérien de l'armée contre la zone d'où provenait le tir."

Selon les observateurs, c'est la première fois qu'Israël évoque un tir de missile antimissile syrien contre son Armée de l'air comme étant un prétexte à une frappe anti-syrienne. 

Toujours selon Al-Mayadeen, Israël a aussi envoyé ses drones au-dessus d'une localité située entre Wadi Zafna et al-Numayra au sud du Liban. Israël dit avoir abattu "un site d'espionnage israélien". Le porte-parole de la Résistance palestinienne a réagi à ces attaques les qualifiant d'offensive contre l'axe de la Résistance.

Depuis le Japon où il se trouvait en visite officielle, le président américain a tenu lundi 27 mai des propos qui ont suscité de nombreux commentaires. Il a dit croire en la possibilité de parvenir à un accord avec l'Iran qui resterait dans le domaine nucléaire. Trump a également affirmé ne pas chercher un "régime change" en Iran qui pourrait "devenir un grand pays sous son leadership actuel". Ces propos qualifiés par les observateurs de "marche arrière US au terme d'une semaine à très haut risque" entre les États-Unis et l'Iran sont tenus alors que les stratèges du Pentagone travaillent au déploiement de 30 000 forces US supplémentaires en Arabie, aux Émirats, à Bahreïn et au Koweït. Peut-on faire confiance au président US quand il dit vouloir un accord avec l'Iran? Les commentaires sont mitigés ce mardi matin à Téhéran. Ce dialogue qu'évoque le président américain a eu lieu pendant des années pour aboutir à l'accord de 2015 dont s'est retiré Donald Trump. Qui dit que la prochaine administration US n'en fera-t-elle pas autant? 

Commentant cette partie des propos du chef de la Maison Blanche où il affirme qu'il veut seulement que l'Iran n'ait pas d'armes nucléaires, le chef de la diplomatie iranienne a réitéré ce mardi dans un tweet que "conformément à ses convictions religieuses, la République islamique d’Iran n’aspirait pas à se doter d'arme nucléaire, et que d'ores et déjà une fatwa datant de plusieurs années du Leadership iranien allait parfaitement en ce sens: 

« L’Ayatollah Khamenei a déclaré, depuis longtemps, que nous ne cherchons pas à acquérir l’arme nucléaire. Il a même décrété une loi la prohibant », a tweeté le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif.

Plus loin, le tweet revient sur les sanctions que le retrait américain de l'accord de Vienne a ré-infligé à l'Iran alors que ce dernier continue à rogner du frein et à rester dans l'accord puisque l'Iran sait ce que veut dire le droit international et la signature apposée au bas d'un document internationalement adopté : « Le terrorisme économique de l’équipe des quatre B (Bolton, Bibi, Ben Salmane, Ben Zayed) porte préjudice au peuple iranien et crée des tensions dans la région. Les actions - et non pas les mots - prouveront la véracité des intentions de Donald Trump », a écrit M. Zarif.

Dans son point de presse, le président américain a dit aussi qu’il ne cherchait absolument pas à nuire à l’Iran et qu’il voulait seulement entendre son « non » à l’arme atomique. Mais les sanctions US sont ce qu'il y a le plus nuisible au peuple iranien qui, bien au contraire de Washington, n'a ni arme nucléaire ni intention d'en avoir. 

 

Cinq frappes de drones menées dans un courte intervalle contre les positions saoudiennes témoignent de la puissance croissante des drones yéménites et de la vulnérabilité de l’Arabie saoudite et des Émirats arabes unis.  

Les forces de l’armée et des Comités populaires (Ansarallah) du Yémen ont mené récemment, presque l’une après l’autre, cinq frappes de drones contre des cibles importantes sur le territoire saoudien; l’une contre deux stations de pompage de pétrole à Yanbu, trois contre les entrepôts d’armes, l’aérodrome et une batterie de Patriot de l’aéroport de Najran et une cinquième contre l’aérodrome de l’aéroport de Jizan.

Selon un rapport de l’Associated Press, des enquêteurs américains ont déclaré que le nouveau drone UAV-X d’Ansarallah, utilisé lors des frappes contre des cibles de la « coalition » saoudienne au Yémen, aurait une autonomie pouvant aller jusqu'à 1 500 kilomètres.

Cela met les régions éloignées de l’Arabie saoudite et des Émirats arabes unis à la portée des drones yéménites qui restent difficiles à détecter et à suivre. Leur conception relativement simple, associée à des informations facilement disponibles en ligne, facilite encore davantage le ciblage, selon les analystes américains.

Au forum économique de Bahreïn, première phase du Deal du siècle, la Russie et la Chine seront absentes, ont annoncé certaines sources d’information.

La radio publique israélienne Kan a écrit sur son compte Twitter que selon des dépêches, la Russie et la Chine n’entendaient pas participer au forum économique à Bahreïn.  

Le forum économique qui se déroulera les 25 et 26 juin à Manama, est considéré comme la première phase de la mise en vigueur du Deal du siècle, projet lancé à l’initiative des États-Unis. Bien que les organisateurs insistent sur le fait que le forum vient en aide aux Palestiniens, les responsables palestiniens l’ont rejeté en bloc et ne comptent pas y participer.

Que mijotent les Américains en Syrie? Une lettre récente signée par 400 congressistes US en dit long sur les nouvelles velléités américaines en Syrie. Après la défaite de Daech et l'annonce-spectacle en décembre 2018 du retrait des troupes US, les États-Unis en sont désormais à faire tout pour maintenir leur présence en Syrie tout en multipliant leurs agissements en Irak voisin , surtout à Al Anbar, limitrophe de Deir ez-Zor syrien. Cette politique syrienne "en dents de scie' trahit à vrai dire, un malaise au sein de l'administration US sur les étapes à suivre.  Washington est désormais au stade où la guerre par procuration ne peut satisfaire ses exigences et il devrait le jouer carte sur table.  

Les troupes russes stationnées sur la base aérienne russe à Hmeimim/NBC News

Il est vrai que depuis le début de la guerre en 2011, la stratégie syrienne de la Maison Blanche a été conjoncturelle, s'adaptant constamment aux réalités sur le terrain. Washington a toujours annoncé que la lutte contre Daech fait la moelle substantielle de sa stratégie de combat en Syrie. Il y a deux semaines, environ 400 congressistes ont demandé dans une lettre ouverte au président américain la poursuite de la présence militaire en Syrie en vue de continuer à lutter non seulement contre les groupes terroristes qui représentent une menace pour leurs alliés régionaux, mais aussi contre l'Iran et la Russie. 

Israël a menacé de frapper quelques "300 cibles du Hezbollah" à la fois en Syrie et au Liban, façon de "paralyser" la Résistance libanaise. Mais le régime israélien en est-il capable?

Le journal libanais Al-Binaa a fait paraître récemment une note signée Wafiq Ibrahim où il évoque de vives inquiétudes israéliennes quant à la perspective d'une guerre contre le Hezbollah, et ce, malgré les fanfaronnades récurrentes du régime de Tel-Aviv. L'ex-général libanais commence en s’interrogeant sur la véritable raison des menaces israéliennes. Pourquoi l’armée israélienne annonce une attaque imminente contre le Hezbollah ? S’agit-il d'un plan de guerre ou d’une tactique de dissuasion puisque dans une guerre, chaque partie est tenue avant tout par le principe de réserve pour mieux assurer le succès de ses plans? 

Et l'auteur de répondre : " Des sources au sein du régime sioniste prétendent que l’armée est au seuil d’une offensive contre le Hezbollah en Syrie et au Liban. Elles disent que le plan d’Israël qui consiste à bombarder 300 cibles du Hezbollah, suffit pour paralyser la « puissance d’agression » de ce mouvement. Et pourtant Israël sait parfaitement que viser 300 cibles au Liban ne porterait aucun préjudice à l’arsenal du Hezbollah, lequel est braqué, comme l’a, plus d’une fois, indiqué le mouvement, sur les installations militaires et économiques vitales d’Israël. À vrai dire si Tel-Aviv envisage un combat aérien, c'est qu'il exclut complètement l’idée d’opérations terrestres. Or on sait, la seule voie permettant « une domination sur l’ennemi » n’est que le combat au sol. En Syrie, les Russes ont effectué, plus de 120 000 raids aériens contre les positions des terroristes déployés sur plus de 100 000 km². Mais ces attaques qui ont, certes, porté des coups durs aux terroristes, seraient restés sans effet, si ce n'était pas les opérations au sol de l’armée syrienne et de ses alliés de l’axe de la Résistance qui ont libéré des régions occupées et préparer ainsi le terrain au retour des civils à leurs villes et villages."