
تقي زاده
Des responsables allemands appellent à l’adoption d’un «islam européen»
16 ans d’activités médiatiques à l’ombre du Coran
Sayed Mohammad Javad Shushtari, président de l'Association coranique universitaire et directeur général d'Iqna, a déclaré que l’agence avait fait de grands progrès pendant ces 16 années, grâce aux efforts de personnalités comme Dr. Montazeri, Dr. Tayebi, Dr. Khaki et Dr. Sabraferzam qu’il fallait remercier.
« L’agence est passée de 43 langues à 19 langues à cause du manque de soutiens financiers et nous espérons que l’honorable Assemblée consultative islamique résoudra les problèmes financiers de l'agence. Chacun doit contribuer à introduire de plus en plus les sujets coraniques dans le cyberespace, et l'Agence de presse Iqna envisage des programmes spéciaux cette année », a-t-il dit.
Seyed Mohammad Reza Tayebi, chef du Djihad universitaire et membre du Conseil suprême de la révolution culturelle, à l'occasion du 16ème anniversaire de l'Agence de presse Iqna, a salué les efforts des responsables de l'agence et déclaré :
« Le djihad universitaire est le fruit de la révolution islamique et promeut la culture coranique. Cet organisme a franchi une nouvelle étape dans la technologie de l'information avec à la création de l'agence de presse coranique. L'un des programmes du djihad universitaire consiste à créer et à renforcer les études interdisciplinaires coraniques qui pour être efficaces, ont besoin d'un financement et de soutiens adéquats ».
L’application Iqna qui fournit des nouvelles continues et constitue un pas en avant dans la promotion du contenu coranique dans le cyberespace, a ensuite été présentée puis Sayed Abbas Salehi, ministre de la Culture et de l'Orientation islamique, a évoqué l’anniversaire de la libération de Khorramchahr et les quarante ans de la révolution islamique :
« Au cours des quarante dernières années, les activités coraniques se sont développées de telle sorte que la communauté chiite d'Iran et ses leaders coraniques sont réputés dans le monde islamique. La révolution islamique a créé des opportunités pour les activités coraniques dans notre pays et la création de réseaux coraniques, de la Radio Coranique, des arts coraniques et d’une collection impressionnante d’informations coraniques. Un des événements marquants en République islamique, a été la création de l'Agence de presse coranique Iqna et du djihad universitaire qui a contribué au développement scientifique du pays. L'agence de presse Iqna est une encyclopédie coranique qui ne se limite pas à un transfert d'informations coraniques mais a mis à son ordre du jour, la production de contenus coraniques », a-t-il dit.
Ventes d'armes à Riyad : Washington accuse l'Iran, le Congrès proteste
Cela va «soutenir nos alliés, renforcer la stabilité du Moyen-Orient et aider ces nations à faire de la dissuasion et à se défendre de la République islamique d'Iran», a affirmé Mike Pompeo, promettant de n'avoir recours qu'une seule fois à cette procédure contestée. Accusant les élus d'avoir bloqué la fourniture de munitions et d'assistance à l'entretien d'avions militaires ces derniers mois, il a estimé que le partenariat avec ces pays arabes était une «pierre angulaire» de la «stratégie de sécurité nationale des Etats-Unis».
Le Congrès américain avait approuvé début avril une résolution exhortant le président Trump à cesser toute assistance à la coalition menée par l'armée saoudienne, qui intervient depuis 2015 dans la guerre au Yémen. Le milliardaire républicain a mis son veto à ce texte, mais il est fort probable que les élus se seraient opposés à toute nouvelle vente d'armes à l'Arabie saoudite comme ils l'ont déjà fait récemment.
La procédure habituelle veut que les ventes d'armes ne se concrétisent que si le Congrès ne s'y oppose pas dans un délai de 90 jours après leur notification par le département d'Etat. Les parlementaires démocrates sont immédiatement montés au créneau pour dénoncer un tour de passe-passe «sans précédent» et «inacceptable». Le sénateur Bob Casey a évoqué un «mépris total pour le Congrès» et son collègue Chris Van Hollen un «abus de pouvoir».
Selon le numéro deux de la commission des Affaires étrangères du Sénat Bob Menendez, le gouvernement a «invoqué une obscure disposition» législative sur les exportations de munitions à guidage de précision pour passer outre l'avis du Congrès, évoquant l'absence d'une explication claire ce qui constitue aujourd'hui une urgence».
Général Fadavi: Les navires US sont "soumis à un strict contrôle du CGRI"
Le commandant en chef adjoint du Corps des gardiens de la Révolution islamique, le général de brigade Ali Fadavi, le confirme: les navires US sont soumis à un strict contrôle du CGRI chaque fois qu'ils traversent le nord du détroit d'Hormuz. Ces propos sont tenus peu après que Fox News a annoncé vouloir proposer à la Maison Blanche un projet prévoyant le déploiement de troupes dans la région du golfe Persique.
Le commandant en chef adjoint du Corps des gardiens de la Révolution islamique, le général de brigade Ali Fadavi, le confirme: les navires US sont soumis à un strict contrôle du CGRI chaque fois qu'ils traversent le nord du détroit d'Hormuz. Ces propos sont tenus peu après que Fox News a annoncé vouloir proposer à la Maison Blanche un projet prévoyant le déploiement de troupes dans la région du golfe Persique.
En réaction aux menaces militaires US, le nouveau commandant en chef adjoint du CGRI a affirmé que les forces iraniennes contrôlent parfaitement le trafic des navires américains qui appareillent dans le golfe Persique. « Tous les agissements des navires américains sont surveillés au millimètre près et leur navigation dans le nord du détroit d’Hormuz est soumise au contrôle du CGRI », a affirmé le général de brigade Ali Fadavi.
« L'hostilité des Américains a commencé il y a plus de 40 ans et se poursuit de plus belle. C'est dans leur nature que d'être pervers et pernicieux. Mais il est peut-être grand temps pour les États-Unis de se demander à quoi les a conduits cette animosité sans fin à l'égard de l'Iran. Quels en sont les acquis, si tant est qu'il y ait des acquis ? Qu'ils nous signalent surtout un seul cas où leur politique aurait réussi à nous faire reculer », a-t-il précisé.
Plus loin dans ses propos, le général de brigade Favadi a rappelé l'époque où quelque 327 navires de guerre étrangers appareillaient dans les eaux du golfe Persique. « L'Iran n'était peut-être pas autant puissant qu'aujourd’hui, et pourtant il a entrepris des démarches qui a ôté toute initiative aux Américains, provoquant même une panique noire dans leurs rangs. À l'époque, c'étaient effectivement les États-Unis qui avaient peur de nous et il en est de même aujourd'hui », a-t-il noté.
Plus loin dans ses propos, il a ajouté: « L’Iran surveille le moindre agissement des navires américains dans le golfe Persique où ces derniers ne peuvent appareiller sans demander au préalable le feu vert de nos forces. C'est un état de fait qui date d'ailleurs de plusieurs années. Notre contrôle sur la partie nord du détroit d'Hormuz est encore plus strict. Les bâtiments ne pourront le traverser sans que le CGRI leur en donne l'autorisation. Il y a quelques années, le CGRI a pensé qu'il est nécessaire que le personnel naviguant à bord des bâtiments étrangers puisse communiquer en persan. Et bien les Américains respectent depuis cette règle et ils ont un locuteur persanophone à bord à chaque fois que l'un de leurs navires veut traverser le détroit d'Hormuz. »
Selon l'agence de presse russe Sputnik, sept navires de l’US Navy, dont le porte-avions USS Abraham Lincoln, et une batterie de missiles antiaériens Patriot ont récemment été déployés dans le golfe Persique après la montée de tension entre les deux pays.
Le 19 mai, le commandant en chef du CGRI, Hossein Salami, a affirmé que « l'Iran est plus qu'à aucun autre moment de son histoire prêt à se défendre contre toute menace et agression. Cet état de préparation, on l'atteint en dépit des restrictions et des sanctions et malgré les mesures radicales prises à l'encontre du pays. Nos ennemis savent parfaitement qu'un État qui se développe en dépit de ce genre de pression, ne se résignera jamais ».
Le déploiement d'un groupe aéronaval américain dans la région du golfe Persique a fait monter la tension, certains observateurs n'écartant plus la possibilité d'une confrontation militaire USA/Iran. L'Iran a déployé entre autres, ses puissantes batteries de missiles antimissiles Bavar 373 (S-300 iranien) sur sa côte sud ainsi que son système Talash. Ce dernier est composé de missiles capables d'atteindre des cibles volantes évoluant à une hauteur de 20 000 mètres.
L'Iran possède de loin la défense aérienne la plus solide de la région, une défense qui a déjà été mise à l'épreuve des faits.
Le nord du détroit d’Hormuz est situé entre la mer d’Oman et le golfe Persique. Il s'agit d'un verrou stratégique difficilement navigable par une force navale expéditionnaire faisant face, de surcroît, à une force balistique iranienne conséquente.
Golfe Persique: Seulement 900 militaires supplémentaires pour combattre l'Iran!
Le Pentagone vient d'accuser l'Iran "d'avoir planifié" des explosions qui ont frappé des pétroliers le 12 mai dernier à Fujaïrah aux Émirats arabes unis. Cette accusation intervient alors que le président US a annoncé vendredi le déploiement de 1500 marines dans le golfe Persique en lieu et place de 120 000 ou 5 000 ( selon des versions) annoncé précédemment.
Les États-Unis viennent d’accuser le Corps des gardiens de la Révolution islamique "d’avoir planifié l’attaque qui a visé début mai plusieurs pétroliers à Fujaïrah aux Émirats arabes unis". Pour le Pentagone qui n'avance aucune preuve à l'appui de cette accusation, "il s'agit d'un acte visant à contrer la nouvelle approche de Washington face à Téhéran" : « Nous attribuons l'attaque contre les navires à Fujaïrah au CGRI », a déclaré le contre-amiral Michael Gilday, directeur de l'état-major de l’armée américaine.
Michael Gilday ajoute que les mines limpets (type de mines sous-marines déposé par des nageurs de combat, NDLR), ont été utilisées pour mener cette attaque et ces engins appartenaient au CGRI. Il a toutefois refusé d’expliquer comment les mines auraient été transférées vers le port émirati sans que les États-Unis ou encore la France qui possèdent des bases militaires aux Émirats s'en aperçoivent.
Ces remarques ont été faites lors d’une conférence de presse organisée par le Pentagone pour faire part de la décision américaine d'envoyer 1 500 marines dans le golfe Persique. L'envoie de ces 1500 militaires, en lieu et place de 120 000 annoncés précédemment, a été confirmé par Donald Trump vendredi, et dans le cadre de ce qu'il a qualifié de "mesures préventives".
Bolton tente de légaliser les agissements hostiles américains
Quelques heures après l'accusation formulée contre le Corps des gardiens de la Révolution islamique, le conseiller à la sécurité nationale US John Bolton, est monté lui aussi sur les créneaux pour accuser l'Iran d’être à la fois "derrière l’attaque de Fujaïrah", "l’explosion d’un oléoduc en Arabie saoudite" et "l’attaque à la roquette visant la zone verte de Bagdad où se trouvait l’ambassade des États-Unis en Irak".
John Bolton a ajouté que tous ces événements justifiaient l’inquiétude de la Maison-Blanche quant aux agissements de l’Iran dans la région.
« Nous disposons des renseignements détaillés sur les menaces iraniennes dans la région », a-t-il encore prétendu.
Gaza félicite le Liban à l’occasion de l’anniversaire de la victoire du Hezbollah sur Israël
À l’occasion de l’anniversaire de la victoire remportée en 2000 par le Hezbollah et de la libération des parties du Liban, les groupes de la Résistance palestinienne ont averti que si une partie de la Résistance faisait l’objet d’une attaque, toute la région s’embraserait.
« La Résistance est le seul moyen pour détruire le régime occupant », ont affirmé les groupes de la Résistance palestinienne
Félicitant le Hezbollah et le peuple libanais à cette occasion, Ismaïl Radwan, un haut membre du Hamas, s’est exprimé en ces termes : « La Résistance palestinienne a pris modèle sur la Résistance libanaise et ses frères du Hezbollah. Plusieurs de leurs expériences ont été utilisées dans la bande de Gaza, dont le résultat a été la défaite du régime israélien dans cette région en 2005. »
Ahmed al-Madalal, un haut membre du Jihad islamique, a pour sa part déclaré : « La Résistance est capable de mettre fin aux crimes de l’ennemi contre les peuples arabes et le peuple palestinien. L’unité de l’axe de la Résistance est une nécessité, car elle est la seule puissance à faire face aux crimes continuels des sionistes. »
Le chemin de fer iranien sera relié à l’Irak et à la Syrie
La liaison ferroviaire Khorramchahr-Shalamcheh, longue de 17 kilomètres, a été réalisée en 2011, et le prolongement de cette ligne de chemin de fer entre Shalamcheh et Bassora, sur un tronçon de 32 kilomètres, sera construit sur le territoire irakien.
Actuellement, la liaison ferroviaire Bassora-Karbala est active. Ainsi, en avril 2018, les pèlerins iraniens se sont rendus à la frontière de Shalamcheh et, après avoir accompli le trajet de 32 kilomètres menant au chemin de fer de Bassora, ils ont pris le train pour Karbala.
Avec le parachèvement d’une voie ferrée de 32 km entre Shalamcheh et Bassora et la construction d’un pont de liaison au-dessus du fleuve Arvandroud (Chatt-el-Arab), la liaison ferroviaire entre l’Iran, l’Irak et les pays de l’est de la Méditerranée, via Khorramchahr, sera établie sans interruption. Ainsi une grande évolution dans le domaine du transit et de l’échange de marchandises et de passagers aura lieu.
Le chemin de fer Shalamcheh-Bassora, en tant que liaison ferroviaire la moins coûteuse reliant l’Iran à l’Irak, en plus de ses avantages financiers et économiques pour les deux pays, facilitera le voyage des pèlerins de l’Arbaïn à Karbala.
Irak/Al-Abnar: la mise en garde des Hachd al-Chaabi aux USA
Il y a deux semaines les avions US ont bombardé une position des forces armées irakiennes provoquant la mort d'un militaire irakien. Pour toute réponse, ils se sont contentés par la suite de présenter des excuses. L'incident s'est déroulé à Kirkouk et n'a pas donné lieu à trop de commentaires. Et pourtant, il s'agit d'un tournant dans la mesure où pour de pareilles "méprises", les États-Unis n'ont pas l'habitude de présenter des "excuses". Qu'y a-t-il de nouveaux ?
Les agissements américains dans l'ouest d'al-Anbar se sont multipliés ces derniers temps, le Pentagone ayant visiblement l'intention de déployer, aux côtés de Patriot, les missiles THAAD.
Et bien ces agissements ne se déroulent plus en toute quiétude depuis que les Hachd al-Chaabi ont affirmé ne pas hésiter à riposter avec acuité, si "les États-Unis prenaient pour cible leurs positions". À mesure que la réouverture de la route stratégique Irak-Syrie se concrétise, et ce, sur fond d'opérations antiterroristes menées conjointement par les Hachd et l'armée syrienne de part et d'autre des frontières communes, Washington multiplie ses menaces de frappe contre le passage stratégique d’al-Qaem où la Résistance irakienne maintient le gros de ses forces.
Or les commandants de Hachd al-Chaabi viennent d'annoncer qu'ils riposteront à toute action militaire des États-Unis contre leurs positions dans la province irakienne d’al-Anbar.
Envoi de militaires US dans le golfe Persique: la Russie pourrait saisir le CS
L'annonce vendredi de l'envoi de 900 militaires US supplémentaires dans le golfe Persique est un acte potentiellement dangereux dans la mesure où il pourrait aboutir à une confrontation militaire. La Russie pourrait même en faire un dossier et le renvoyer au Conseil de sécurité, selon un communiqué du ministère russe des Affaires étrangères. La Russie ne saurait rester indifférente à un conflit militaire qui opposerait les États-Unis à l'Iran. Est-elle prête à en saisir le Conseil de sécurité? Pour les analystes, c'est fort possible car il y a plus d'une raison pour que Moscou s'implique directement dans ce dossier. Tout comme la Syrie en 2011, une possible guerre américaine contre l'Iran vise surtout à contrer l'élan qu'a pris la Russie dans la région du Moyen-Orient.
Réagissant dans la soirée du vendredi 24 mai à la décision de la Maison Blanche d’envoyer en supplément 1 500 militaires (dont 600 se trouvent déjà sur place et verraient seulement leur mission se prolonger, NDLR) au Moyen-Orient, le ministère russe des Affaires étrangères prévient contre les risques d'une telle démarche qui pourrait mener à un conflit majeur dans la région.
L’OTAN adopte une nouvelle stratégie militaire
Moscou a à plusieurs reprises nié toute intention d’attaquer un État membre de l’OTAN et a insisté sur le fait que l’alliance avait continué à alléguer que la Russie constituait une menace afin d’accroître sa présence militaire le long des frontières russes. Selon le quotidien allemand Die Welt am Sonntag, le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a déclaré que la nouvelle stratégie militaire de l’Alliance avait été adoptée cette semaine en réponse à ce qu’il a qualifié de « menace nucléaire russe ».
L’OTAN se donne une nouvelle stratégie militaire. Le secrétaire général Jens Stoltenberg a justifié sa décision par la « menace nucléaire » que la Russie utilise contre l’Occident. Il a appelé l’Allemagne à augmenter ses dépenses de défense. Dans ce sens, le secrétaire général de l’OTAN a déclaré qu’il ne s’agit pas « de calmer le président américain Trump ».
Pour la première fois depuis des décennies, l’OTAN souhaite présenter une nouvelle stratégie militaire. « Nos experts militaires ont adopté cette semaine une nouvelle stratégie militaire pour l’Alliance », a déclaré le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, dans un entretien au journal allemand Die Welt am Sonntag.
Depuis 2014, il y a un « nouvel environnement de sécurité » et de nouveaux défis dans l’Est et le Sud, a déclaré le chef de l’OTAN. En outre, la Russie utilise de plus en plus la « menace nucléaire » contre l’Occident. « Il s’agit d’être pleinement en mesure de se défendre et de générer de la stabilité dans le futur. Cela nécessite parfois de nouveaux concepts militaires », a expliqué Stoltenberg. La force de l’alliance est « que nous sommes en mesure de changer lorsque c’est nécessaire ».