تقي زاده

تقي زاده

قَالَ تَاللَّهِ إِنْ كِدْتَّ لَتُرْدِينِ
Qāla tāllāhi in kidta latourdīn
Et dira : « Par Allah ! Tu as bien failli causer ma perte ! »
(Soūrat al-Saffāt, No.37, Āyat 56)


Lors du Jour du Jugement, les habitants du Paradis s'enquerront des personnes qui les accompagnaient dans le monde. Ces-derniers avaient rejeté toute croyance en l'Au-delà et avaient essayé d'influencer les autres. Allah, le Tout-Puissant permettra aux croyants de regarder en Enfer et d'avoir une conversation avec eux. Le croyant au Paradis dira, avec un grand soulagement, qu’il était si proche d’untel, qu’il aurait pu être influencé par ce compagnon et se retrouver avec lui.
Notons les points suivants :
• Le verset commence par un serment, « Par Allah ». Cela traduit à la fois l’étonnement et le soulagement. Etant donné la relation très étroite qu’ils entretenaient dans le bas-monde, l’opposition dans leurs conditions respectives sera une source de stupéfaction.
• « In kidta » fait référence au fait d’y avoir échappé belle. A travers une amitié partagée avec des mécréants, à l’écoute de leur scepticisme et de leur manque de foi, les probabilités étaient fortes pour que le croyant rejette également sa foi. Cela montre l’influence des compagnons. Il est important de choisir de bons amis avec lesquels s’associer, pour que le risque de perdre la foi soit le plus minime possible. Mais cela montre aussi que, avec la grâce d'Allah soubhānahou wa-ta'ālā, comme mentionné dans le verset suivant (Sans le bienfait de mon Seigneur, j'aurais certainement été du nombre de ceux qu’on traîne [au supplice] Q37 : 57), il est possible de résister à l'influence des autres. L'être humain est vulnérable mais peut avoir la capacité de détourner les effets négatifs des mauvais compagnons. Cela ne doit pas être utilisé comme une excuse pour s’égarer.
• « Latourdīni » signifie descendre d’un lieu plus élevé, comme la cascade qui tombe d’une montagne. Il est utilisé pour exprimer la destruction. Le croyant dit qu’il était si proche de son compagnon qu’il aurait pu le faire tomber au même niveau que lui. Le mot est également utilisé dans un autre verset du Coran : ‘Et à rien ne lui serviront ses richesses quand il sera jeté (au Feu) (Q 92:11).’

Ce verset est un avertissement afin que nous soyons prudents sur le genre de compagnons que nous choisissons dans ce monde. La narration de cette conversation dans le Coran est destinée à être une leçon pour les croyants, un rappel sur l’influence des proches et sur le risque que cela peut entraîner. En raison de l’association et de l’attachement constants entre les compagnons, il est facile d’influencer les pensées et les idées de chacun. Le Saint Prophète (s) a dit : ‘L'homme suit le même principe que son ami, alors réfléchissez bien sur qui vous prenez comme ami.’ (L'échelle de la sagesse - The Scale of Wisdom, traduit de l’anglais, H.3478).

Laissons ce verset nous rappeler le risque des influences négatives et à quel point leur proximité peut nous faire tomber. Soyons conscients et prudents et demandons à Dieu de nous aider dans notre lutte pour résister et pour être à l'abri non seulement des compagnons, mais aussi de l’environnement de la société dans laquelle nous vivons.

Sources: Shaykh Tabarsī, Tafsīr Majma’ul-Bayān; ‘Allāmah Muhammad Husayn Tabātabā’ī, Tafsīr al-Mīzān; Āyatullāh Nāsir Makārim Shirāzī (Ed.), Tafsīr-e Namūneh;

mercredi, 22 mai 2019 13:10

Quelques conseils au jeûneurs

- Ne pas trop diversifier le repas de l’Iftar (rupture du jeûne) et se contenter d’un seul type ou deux, pour qu’il n'y ait pas de confusion dans l'estomac et le système digestif.

? - Au moment de l’Iftar, il est préférable de manger quelque chose de simple et de léger ; attendre un peu, puis continuer la nourriture et ne pas manger les repas immédiatement.

? Médicalement, Il est bien connu que l'intestin absorbe l'eau sucrée en moins de cinq minutes, le corps s’assouvît et les symptômes de manque de sucre et d'eau y disparaissent. Alors que le jeûneur qui remplit son estomac avec de la nourriture a besoin de trois ou quatre heures jusqu'à ce que ses intestins absorbent le sucre qu’il a consommé, sur ce, il continuera à souffrir des symptômes de cette carence, pour qu’il reste même après assouvissement, comme s’il continuait à jeûner.

? - Manger des aliments liquides comme la soupe avec le repas de l’Iftar.

? - L’Iftar doit inclure des types de légumes parce qu'ils sont utiles pour adoucir et hydrater l'estomac.

? - Ne pas consommer des boissons liquides (comme les boissons gazeuses et le jus) qu’après une heure qui suit le repas de l’Iftar, pour éviter l’indigestion.

? - S'éloigner de la satiété pour les graves dommages qu’elle cause.

? - Marchez un peu après le repas.

? - Le repas du Souhour (pris avant l'Aube) : Il est recommandé que le repas du Souhoor soit léger. Egalement, il n’est pas conseillé de dormir directement après avoir mangé le repas du Souhour, et il est préférable de passer au moins une heure de temps avant de dormir.

? - Afin de prévenir la soif, qui s'intensifie quand il fait chaud, alors vous êtes conseillés de rester loins des aliments salés, aigres et frits, en particulier lors du Souhour. Essayez de prendre du thé, par exemple, et quelques rafraîchissements telles que les boissons au tamarin (Tamar Hindi), julep (Jallab), réglisse (Sous), et Kamar Eddine (abricot), parce qu’elles soulagent autant la soif.

Les Chiites présèrvent le jeûne jusqu'a ce qu'il fasse nuit, parcqu'il s'agît d'un commandement de Dieu, dans le Coran.

" Manger et buvez jusqu'a ce que se distingue, pour vous, le fil blanc de l'aube du fil noir de la nuit. Puis jeûnez jusqu'a la nuit " ( thouma atimouw syiam ila layl ) - Sourate al-Baquarah, verset 187

Ce verset est clair et sans équivoque, il faut jeûner jusqu'a la nuit et pas au déclin du soleil. Les hadiths Sunnite qui disent qu'il faut rompre le jeûne au déclin du soleil sont en opposition totale avec le Saint Coran. Tout contradiction avec le Coran est rejeté parcqu'il ne peut y'avoir de contradiction entre le Coran et les hadiths de la Sunna. Le Coran est la source première du Musulman, c'est pourquoi les Chiites romptent le jeûne lorsqu'il fait nuit.

Louange à Allah qui nous désigna parmi ceux qui s’attachèrent à la wilayat de l’Émir des croyants, ainsi que celle des Imams Infaillibles que les bénédictions d’Allah soient sur eux.

17 mai 2009

Anniversaire de la mort de Ayatullah Bahjat.
S'il vous plaît réciter la sourate Fatiha pour la grande âme.??

Muḥammad Taqī Bahjat Fūmanī était une autorité chiite (marja ‘) et une mystique contemporaine. Il est né en 1334/1916. Il est allé à Karbala pour étudier les disciplines islamiques en 1929-30, puis en 1933-34 il est allé à Nadjaf. Après un certain temps, il est retourné en Iran en 1943 et a commencé à enseigner au séminaire islamique de Qom. Ayatollah Bahjat était un élève de Sayyid Ali Qadi et était connu parmi les gens et les savants pour sa piété. En 2009, il est mort à l’hôpital Wali ‘Asr (a) de Qom et a été enterré à l’intérieur du sanctuaire sacré de Fatima al-Ma’suma (a).
Muhammad Taqi Bahjat est né en 1916 dans une famille religieuse à Fuman dans la province iranienne de Gilan. Plus tard, il a transformé la maison dans laquelle il est né en une école de séminaire islamique. Quand il avait 16 mois, Bahjat a perdu sa mère et a été élevé par son père. Son père, Mahmud, gagnait sa vie en fabriquant une sorte de biscuit traditionnel à Fuman.
De l’immigration à l’Irak à rentrer en Iran
Après ses études préliminaires à Fuman, l’ayatollah Bahjat a émigré de son lieu de naissance en 1348 / 1929-30 et s’est installé dans des séminaires islamiques en Irak pour étudier les disciplines islamiques. Il a d’abord résidé à Karbala pendant quatre ans.

Un modèle à suivre ; les caractères et les choses, ceux-ci qui devront être prises

En 1352 / 1933-34 il a émigré à Najaf pour finir ses études intermédiaires des disciplines islamiques avec les savants éminents là comme l’Ayatollah Shaykh Murtada Taliqani. Après cela, il a commencé ses études supérieures en fiqh (jurisprudence islamique) et usul al-fiqh ainsi que l’éthique et le mysticisme avec des érudits et des mystiques éminents à Nadjaf.
Après avoir reçu l’autorisation d’ijtihad de ses maîtres, Bahjat retourna en Iran en 1363/1944 et resta quelques mois à Fuman afin de rendre visite à sa famille et à ses proches. Il s’est ensuite rendu à Qom pour visiter le Sanctuaire de Fatima al-Ma’suma (a) et en savoir plus sur le séminaire islamique de Qom. Il est resté à Qom pendant quelques mois au cours desquels il a entendu parler de la mort de ses maîtres à Najaf, l’un après l’autre. Il décida donc de rester définitivement à Qom où il devint une marja ‘(une autorité chiite) des années plus tard.
Caractère moral et mystique
Depuis son adolescence, Muhammad Taqi Bahjat était attentif aux questions mystiques et morales. Sa conception du mysticisme pur était en termes de soumission à Dieu. Certains grands savants, tels que ‘Allama Tabataba’i, Sayyid Rida Baha’ al-Dini, les ayatollahs Ali Quddusi, Hasan Zade Amuli, et ‘Abd Allah Jawadi Amuli, avaient l’habitude d’assister à ses prières de la congrégation, surtout le jeudi soir. Il a pleuré de piété dans ses prières.
Jusqu’à sa mort, il a vécu dans une vieille maison près de la mosquée Fatimiyya dans le district de Guzar Khan à Qom. Chaque matin, après ses prières du matin et près du lever du soleil, Bahjat alla au sanctuaire sacré de Fatima al-Ma’suma (a) et vénérait dans la mosquée Shahid Mutahhari dans le sanctuaire.
L’ayatollah Bahjat a publié son Risala très tard. Il avait demandé à ses amis d’attendre que d’autres savants publient leurs fatwas. Après cela, s’il y avait encore des gens qui ne voulaient pas suivre ces savants comme Marja et qui voulaient juste suivre Bahjat, alors il publierait ses fatwas.

Du point de vue des autres érudits

Imam Khomeini: “M. Bahjat a des positions spirituelles très distinguées, il a le pouvoir de mourir volontairement”.

‘Allama Tabataba’i: “Il est une personne vertueux”.

Ayatollah Baha ‘al-Dini: “Actuellement, la personne la plus riche du monde, spirituellement parlant, est M. Bahjat”.

Allama Muhammad Taqi Ja’fari (après avoir cité un hadith selon lequel rencontrer des érudits religieux est aimé par Dieu 70 fois plus que le tawaf de la Kaaba): “Un exemple de ceci est l’ayatollah Bahjat. Quand je le visite, je suis spirituellement impressionné pendant quelques jours “.

Dîner avec l’Ayatollah

Instructions éthiques
L’ayatollah Bahjat a donné beaucoup d’instructions éthiques qui sont axées plus que toute autre chose sur l’accomplissement des obligations religieuses, en évitant les interdictions religieuses et en se conformant aux maximes islamiques.
Voici quelques-unes de ses instructions:

Les gens qui demandent la prédication devraient être invités à dire s’ils ont pratiqué les prédications qu’ils ont entendues jusqu’à présent. Savez-vous que si une personne agit sur ce qu’ils savent, Dieu leur révélera ce qu’ils ne savent pas? L’appel au bon chemin doit-il se faire par la langue? Ne nous dit-on pas d’appeler le bon chemin avec nos actions?

Si les rois du monde connaissaient les plaisirs en accomplissant des prières, ils ne se livreraient jamais à des affaires matérielles.

LES PAROLES D’IMAM AL-HASSAN(P)

-La méconnaissance de la grâce est une bassesse. -Chaque fois qu'un groupe de gens se consultent, la voie de la décision mûre leur est acquise. -Le déshonneur vaut mieux que le feu de l'Enfer. -Le proche est celui que l'amitié rapproche bien que sa parenté soit lointaine, le lointain est celui que l'amitié éloigne bien que sa parenté soit proche.

-Comporte toi avec les gens exactement comme tu voudrais qu`on se comporte avec toi. 

-Chaque fois qu'un groupe de gens se consultent, la voie de la décision mûre leur est acquise.

-Le déshonneur vaut mieux que le feu de l'Enfer.

- « Le croyant sincère est celui qui méprise ce bas monde, qui se débarrasse de la domination de son ventre, de ses désirs sensuels et de sa colère, et qui ne s’exaspère ni ne se plaint. S’il tient séance avec des savants, il est le plus soucieux de les écouter attentivement sans parler. C’est celui qui ne prend jamais part à une allégation, ni ne s’engage dans des polémiques ».

 - « Pas de bonne conduite de la part de l’insensé ; pas de souveraineté pour l’indolent ; pas de pudeur de la part d’une personne irréligieuse ».

 - « La perdition des gens est due à trois choses : l’arrogance, l’avidité et l’envie. L’arrogance mène à la perte de la religion et a entraîné la malédiction d’Iblis. L’avidité est l’ennemie de l’âme et a chassé Adam du Paradis. Et l’envie est la source du mal et a poussé Caïn à tuer son frère Abel ».

 

Quand il faisait le pèlerinage il y faisait le parcours à pied et il lui arrivait d’y aller à pieds nus. Il évoquait Dieu chaque fois qu'il entreprenait de faire quelque chose. Il était le plus sincère et le plus éloquent en parlant. Chaque fois qu'il arrivait devant la porte de la mosquée, il relevait son visage vers Dieu et disait : 'Seigneur, Ton hôte est devant Ta porte. O Bienfaiteur, le malfaiteur vient vers Toi. Efface, Généreux, ce que j'ai de mauvais par ce que Tu as de bon' !". On dit que chaque fois qu'il faisait ses ablutions, il prenait un teint pâle et tremblait de tous son corps. Interrogé sur ce qui lui arrivait, il a répondu : 'Il est normal, pour tout chacun qui se tient devant le Seigneur du Trône, de pâlir et de trembler".   

 

Imâm al-Hassan (p) a dit : « Ô fils d’Adam ! Abstiens-toi de toucher à ce qui est interdit par Dieu, tu seras alors un dévot. Contente-toi de la part que Dieu te donne, tu seras alors riche / l’obéissance à Dieu est un trésor inépuisable/. Sois bons avec tes voisins, tu seras alors un Musulman / car l’Islam nous demande d’être bons avec nos voisins /. Comporte-toi envers les autres de la manière que tu aimes qu’elle soit celle avec laquelle ils se comportent envers toi, tu seras alors juste. Il y avait parmi vous des gens qui amassaient beaucoup d’argent, qui construisaient de grands édifices et qui nourrissaient beaucoup d’espoir, mais ce qu’ils avaient amassé s’est évaporé, leur action s’est révélée vaine et leurs habitations se sont réduites à des tombes. Ô fils d’Adam ! Depuis ta sortie du ventre de ta mère, tu ne fais que démolir ta vie / l’homme a la plus longue vie devant lui au moment de sa naissance /. Prends de l’argent que tu possèdes dans ce bas-monde et réserve-le pour l’Autre monde, car le croyant fait des provisions pour l’Autre monde, alors que le mécréant épuise tout dans ce bas-monde à la recherche des plaisirs ».

On rapporte aussi qu’un homme lui a dit : « J’aimerais m’asseoir près de toi ». L’Imâm (p) lui a répondu : « A trois conditions : ne me flatte pas, car je me connais plus que tu ne me connais ; ne mens pas en ma présence car le menteur n’a pas d’avis ; ne médis personne en ma présence car… » ; Sur-ce l’homme a renoncé en disant : « Me permets-tu de me retirer ? ». L’Imâm (p) lui a dit: « Si tu le veux ».

L’Imâm al-Hassan (p) a dit : « Ô fils d’Adam ! Abstiens-toi de toucher à ce qui est interdit par Dieu, tu seras alors un dévot. Contente-toi de la part que Dieu te donne, tu seras alors riche / l’obéissance à Dieu est un trésor inépuisable/. Sois bons avec tes voisins, tu seras alors un Musulman / car l’Islam nous demande d’être bons avec nos voisins /. Comporte-toi envers les autres de la manière que tu aimes qu’elle soit celle avec laquelle ils se comportent envers toi, tu seras alors juste. Il y avait parmi vous des gens qui amassaient beaucoup d’argent, qui construisaient de grands édifices et qui nourrissaient beaucoup d’espoir, mais ce qu’ils avaient amassé s’est évaporé, leur action s’est révélée vaine et leurs habitations se sont réduites à des tombes. Ô fils d’Adam ! Depuis ta sortie du ventre de ta mère, tu ne fais que démolir ta vie / l’homme a la plus longue vie devant lui au moment de sa naissance /. Prends de l’argent que tu possèdes dans ce bas-monde et réserve-le pour l’Autre monde, car le croyant fait des provisions pour l’Autre monde, alors que le mécréant épuise tout dans ce bas-monde à la recherche des plaisirs ».

 

On raconte que l’Imâm al-Hassan (p) se trouvait une fois avec son frère, l’Imâm al-Hussein (p), lorsqu’ils ont vu un vieil homme en train de faire ses ablutions, mais en y commettant quelques erreurs. Il a donc voulu lui apprendre à les faire correctement. Ils étaient tous les deux jeunes, alors que lui, il était un vieillard. Le vieillard n’accepte pas d’habitude d’être instruit par une personne plus jeune. Les deux Imâms (p) ont donc choisi un autre moyen. Ils ont feint être en désaccord sur l’un des gestes à appliquer dans la procédure des ablutions. Ils lui ont donc dit : « Ô grand-père ! Mon frère et moi nous voulons faire nos ablutions devant vous pour que tu nous dises qui d’entre nous sait mieux les faire ». En terminant leurs ablutions, ils lui ont demandé de dire lequel parmi eux les fait mieux que l’autre. Le vieux leur a dit : « Vous les faites, tous les deux très bien ». Mais il signifiait indirectement que lui-même ne le faisait pas très bien. De cette manière humaine et sage, les deux Imâms ont voulu épargner à cet homme sa dignité. Ils Lui ont sagement appris ce qu’il devait savoir, mais sans lui porter atteinte. Cela fait partie des bons caractères des Gens de la Maison (p).

Au sujet de la mansuétude, de la magnanimité et des bons caractères, al-Mubarrid et Ibn 'A'isha racontent qu'un Syrien parmi les partisans de Mu'âwiya a vu l'Imâm al-Hassan (p) passer sur le dos de sa monture et s'est mis à l'insulter. Une fois que le vieux syrien ait fini de lancer ses injures, l’Imâm (p) lui a dit : « O vieux ! Je pense que tu es étranger et que tu me prends pour un autre. Si tu as quelque chose à nous reprocher, nous t’écoutons. Si tu es pauvre, nous te donnons ce dont tu as besoin. Si tu as perdu ton chemin, nous te l'indiquons. Si tu as faim, nous te donnons à manger. Si tu n’as pas de vêtements, nous te donnons de quoi te vêtir. Si tu es dans le besoin, nous te donnons de quoi t'enrichir. Si tu es pourchassé, nous te donnons de quoi te loger. Si tu as besoin de quelque chose nous te le donnons. Dirige donc ta chamelle vers notre demeure et sois notre hôte jusqu'à ton départ. Cela te vaudra mieux, car nous possédons une maison spacieuse et disposons de grandes largesses ». L'entendant parler de la sorte, le Syrien  s'est mis à pleurer avant de dire : « Je témoigne que tu es le lieutenant de Dieu sur terre. Dieu sait à qui confier  Ses Messages ! Toi et ton père étiez les deux créatures de Dieu que je haïssais le plus. Maintenant, tu es la créature de Dieu que j'aime le plus ». Puis il a dirigé sa chamelle vers la maison de l'Imâm (p) où il est resté comme hôte jusqu'à son départ qu'il a fait en devenant l'un de ceux qui aiment les Gens de la Famille.

 

 On rapporte que, à la fin de sa vie  noble, l’un de ses compagnons, lui a demandé : « Fais-moi un sermon, ô Fils du Messager de Dieu »Imâm Hassan lui a  répondu :« Apprête-toi au voyage que tu as à faire / vers l’Autre monde /. Prépare tes provisions avant d’être surpris par la mort / ((Emporte des provisions de voyage ;(( mais vraiment, la meilleure provision de voyage est la crainte révérencielle de Dieu)) (Coran II, 197). Sache que tu suis la vie de ce monde ci et que la mort te suit. Ne te soucie pas de ton jour qui n’est pas encore venu alors que ton jour que tu vis n’est pas encore fini / Pense à obéir aujourd’hui à ton Seigneur et à te procurer tes subsistances car, demain, tu auras d’autres soucis /. Sache qu’en gagnant un surplus d’argent, tu ne fais que l’amasser pour d’autres /, cet argent sera distribué aux héritiers. Sache que tu seras jugé pour l’argent que tu gagnes de manière licite dans ce bas-monde, que tu seras châtié pour l’argent que tu y gagne de manière illicite, et que tu seras blâmé pour l’argent que tu y gagnes de manière peu claire. Comporte-toi face à ce bas-monde comme tu le fais face à ce que tu prendrais d’une viande venue d’une bête qui n’aurait pas été égorgée légalement : Prends-en juste ce qui te suffit. S’il était licite, tu aurais été ascète. S’il était illicite, tu n’aurais pas à en rendre des comptes. S’il était du genre qui implique le blâme, tu n’en serais blâmé que légèrement. Travaille pour ce bas-monde comme si tu vivrais pour toujours et travaille pour l’Autre monde comme si tu allais mourir demain. Si tu cherches à être glorieux mais que tu n’as pas de partisans, ou à être craint mais que tu n’as pas de pouvoir, tu n’as qu’à abandonner l’humiliation de celui qui désobéit à Dieu, et qu’à être glorieux en obéissant à Dieu, à Lui la Grandeur et la Gloire ».

 Junâda Ibn Abû ‘umayya a dit à ce propos : « Je l’ai visité alors qu’il se trouvait sur son lit de mort et lui a dit : « شMaître ! Pourquoi ne te soignes-tu pas ? ». Il m’a répondu : « ش serviteur de Dieu ! Comment pourrais-je me soigner face à la mort ? ». J’ai alors dit : « Nous appartenons à Dieu et c’est vers Lui que nous retournerons ; Sermonne-moi, ô fils du Messager de Dieu ! ». « Oui ; m’a-t-il dit : ‘Prépare-toi pour ton voyage (vers l’Autre monde). Prépare tes provisions de mort et sache que tu recherches la vie de ce bas-monde alors que la mort te recherche. N’ajoute à l’inquiétude de la journée que tu vis celle de la journée qui n’est pas encore venue. Sache qu’avec l’argent que tu gagnes et qui dépasse tes subsistances, tu ne fais que l’amasser pour d’autres, les héritiers. Sache que pour ce qui est licite dans ce bas monde tu auras à en rendre des comptes, que pour ce qui y est illicite, tu en seras châtié et que pour ce qui y est confus tu en sera blâmé. Considère donc la vie de ce bas-monde comme tu le fais pour de la viande prise d’un animal illégalement égorgée : S’en servir justement pour rester en vie. Si elle est licite tu auras alors agit comme un ascète. Si elle est illicite, tu n’en seras pas fautif. Les blâmes, s’il aurait des blâmes en seront supportables. Agis pour ta vie dans ce monde ci comme si tu vivais éternellement ; et agis pour ta vie dans l’Autre Monde comme si tu mourrais demain. Si tu recherches la gloire sans avoir une armée à tes ordres, et si tu recherches à avoir de la puissance sans avoir du pouvoir nécessaire, tu n’as alors qu’à passer de l’infamie de la désobéissance à Dieu, à la gloire de l’obéissance à Dieu. Si tu sens le besoin d’avoir une compagnie, accompagne donc celui qui, en l’accompagnant, te rend plus valeureux ; celui qui, lui rendant un service, il te protège ; celui à qui tu demandes un service, il te le rend ; celui à qui tu parles, il te croit ; celui qui t’assiste là où tu te trouves en besoin d’être assisté ; celui qui tend sa mains pour faire du bien chaque fois que tu le fais ; celui qui, voyant en toi une faille, fait ce qu’il faut pour la combler ; celui qui, te voyant faire une bonne œuvre , il la reconnaît ; celui à qui tu demandes quelque chose, il te donne ; celui qui, lorsque tu te tais, il te parle ; celui qui, lorsque tu subis une épreuve, il accourt à ton secours ; celui qu’aucune calamité ne t’arrive de sa part ; celui qui ne te donne pas en agissant à être dans le désarroi ; celui qui ne t’abandonne pas aux moments difficiles ; celui qui te privilégie chaque fois que vous partager quelque chose à partager ». Après quoi, dit Junâda, il a eu le souffle haletant et le teint jauni. J’ai eu peur pour lui.

Le testament laissé par al-Hassan (p) à son frère al-Hussein (p)   

 "Voici ce que al-Hassan Fils de 'Alî a recommandé à son frère al-Hussein Ibn 'Alî. Il a déclaré qu'il témoigne qu'il n'y a pas de divinité en dehors de Dieu, Unique et sans associé, et qu'il L'adore comme il se doit, sans Lui prendre d'associé dans Son Royaume, et sans s'écarter de l'humilité dans la reconnaissance de Son Autorité. Il a créé toute chose selon des mesures. Il est le plus digne d'être adoré et le plus méritant d'être loué. Celui qui Lui obéit réussit, celui qui Lui désobéit se perd et celui qui revient vers Lui se retrouve. Je te recommande, ô Hussein, d'être attentif envers ceux que j'ai laissé parmi les membres de ma famille, mes enfants et les membres de ta famille. Je te recommande de pardonner ceux qui, parmi eux, font du mal et d'accepter ce qui provient de ceux, parmi eux, qui font du mal. Je te recommande de me remplacer et d'être pour eux un père. Je te recommande, ô mon frère, de m’enterrer près de la tombe de mon grand-père. Si on s'y refuse, je te demande au nom de la parenté par laquelle Dieu nous a reprochés, et au nom de notre parenté proche qui nous lie au Messager de Dieu (P), de ne pas faire couler, dans cette affaire, ne serait-ce qu’une seule goutte de sang, et ce en l'attente de notre rencontre avec le Messager de Dieu (P) devant qui nous nous disputeront et nous lui rendront compte du mal que les gens nous ont fait après sa mort ».

 Après la mort de l'Imâm al-Hassan (p), l'Imâm al-Hussein (p) a voulu l'enterrer près de la tombe du Messager de Dieu (P). Mais les Umayyâdes, dirigés par Marwân Ibn al-Hakam, l'ont empêché de le faire, et il a fini par l'enterrer à Baqî', près de la tombe de sa grand-mère, Fâtima fille de Asad.

L'Imâm al-Hassan (p) était très versé dans la science. Il se distinguait par sa spiritualité, par sa fidélité à Dieu et à Son Messager (P), par ses bons caractères et sa mansuétude. Il est un bon exemple à suivre par tout Musulman. Que la Paix soit sur lui, le jour où il est né, le jour où il est tombé en martyr et le jour où il sera ressuscité.   

 

Quand l’imam Al-Hassan (as) se présente et se décrit aux gens !

1) Il est rapporté de l’imam Hassan d’avoir dit : « Je suis le [petit]-fils de celui qui apporta la Bonne Nouvelle; je suis le [petit]-fils de l’Avertisseur; je suis le [petit]-fils de l’Homme qui, avec la Permission de Dieu, appela les Gens à Dieu; je suis le [petit]-fils de la Lumière qui illumine le Monde; je suis de la Demeure que Dieu exempta de toute souillure et que Dieu purifia totalement; je suis de la Demeure pour laquelle Dieu a réclamé de faire preuve d’Affection dans Son Livre, lorsque Dieu Le Très-Haut demanda à Son Messager : [Dis: ‹Je ne vous en demande aucun salaire si ce n’est l’affection eu égard à (nos liens) de parenté›. Et quiconque accomplit une bonne action, Nous répondons par (une récompense) plus belle encore.] (Coran 42/23). La Belle Action est la preuve d’Affection envers nous, les Gens de la Demeure ».Extrait d’une Déclaration de l’Imam Al-Hassan (s) rapportée par Hichem Ibn Hassan ; voir aussi Bihar Al-Anwar, volume 10, page 99, ainsi que Al-Mas’udi.

2) Un matin, il a été demandé à l’Imam Al-Hassan (as) : « Comment vas-tu, ô fils du Messager de Dieu (sawas) ? ». Il répondit : « Je suis en compagnie d’un Seigneur au-dessus de moi; le Feu devant moi; la mort me réclamant et le compte me poursuivant. Je suis hypothéqué par mon œuvre. Je ne trouve pas ce que j’aime. Je ne peux repousser ce que je désapprouve. La situation est hors de ma portée et entre les mains de Dieu. Si Dieu le veut, IL me châtiera ou me pardonnera. Y a-t-il un nécessiteux plus nécessiteux que moi ? ». Bihar Al-Anwar, volume 78, page 113.

3)  Après avoir loué et glorifié Dieu, il est rapporté de l’Imam Al-Hassan (s) d’avoir dit : « Il y a parmi vous ceux qui me connaissent; quant à ceux qui ne me connaissent pas, qu’ils sachent que je suis Al-Hassan, le [petit]-fils du Messager de Dieu, le [petit]-fils de l’Annonciateur de la Bonne Nouvelle et de l’Avertisseur, le [petit]-fils de l’élu pour [transmettre] le Message divin ; le [petit]-fils de celui pour lequel les Anges ont appelé les Bénédictions de Dieu ; le [petit]-fils de celui par qui la Umma a été honorée ; le [petit]-fils de celui vers qui l’Ange Gabriel a été envoyé comme émissaire de Dieu; le [petit]-fils de celui qui a été envoyé en tant que Miséricorde pour les Mondes, que les Bénédictions soient sur lui et sur sa Famille « .Extrait de la réponse de l’Imam Al-Hassan (s) à Mouawiyya qui se vantait de ses supposés mérites, citée dans Touhaf Al-Uqoul.

Hadiths compilés et traduits par Benabderrahmane dans « Florilège de paroles de Dieu et de vérités choisies des quatorze immaculés »

 

Le pieux bienveillant: Imam Al-Hassan Ibn 'Alî

 

Il s’agit de al-Hassan Ibn 'Alî, qu’Allah soit satisfait de lui, le meilleur des jeunes gens du Paradis et le petit-fils du Prophète (sawas). Sa mère était Fatima Az-Zahrâ, la fille du Prophète (sawas) et son père 'Alî Ibn Abî Tâlib, le cousin paternel du Prophète (sawas). Il naquit au milieu du mois de Ramadan en l’an 3 de l’hégire. Quand le Prophète (sawas) apprit sa naissance, il se rendit à la maison de 'Alî et dit : « Montrez-moi mon petit. Quel nom lui avez-vous donné ? ». « Harb », répondit 'Alî(s). Le Prophète (sawas) répliqua : « Hasan plutôt » (Ahmad et At-Tabarânî).

(Le Prophète (saws) dit à l’Imam Ali (a.s.): "Oh Ali! Tu es pour moi ce que Hàroune était pour Moïse sauf qu`il n`y a pas de prophète après moi. Le Prophète Hàroune avait 2 enfants appelés Shabbar et Shabbir. La traduction de Shabbar en arabe est Hassan.")

 

Une semaine après sa naissance, le Prophète (sawas) procéda pour lui à une ‘aqîqa, au cours de laquelle il égorgea une brebis, rasa la tête du petit et ordonna de donner en aumône une quantité d’argent équivalente au poids de ses cheveux coupés (Abou Daoud et Ibn Hibbân).

 

Son grand-père (sawas) l’aimait beaucoup et disait de lui et de son frère al-Husayn Ibn 'Alî (paix sur eux): « Voici mes petits-fils, les fils de ma fille. Seigneur, je les aime. Aime-les donc et aime ceux qui les aiment » (At-Tirmidhî).

En ces instants d'affection, le Prophète (sawas) tenait les plus belles invocations concernant sa descendance pure, comme celle qui suit :

"Ô Allah, je l'aime, aime-le ainsi que tous ceux qui l'aiment. (Sahih de Mouslim)

 

 

Il dit également (sawas) :

 

« Voici un Ange qui n’est jamais descendu sur la terre avant cette nuit. Il a demandé la permission à son Seigneur pour venir me saluer et m’annoncer la bonne nouvelle que Fatima serait la meilleure femme des habitants du Paradis et que al-Hassan et al-Husayn en seraient les deux meilleurs jeunes gens »(At-Tirmidhî).

 

Un jour, le Prophète (Salla Allahou ‘Alaihi wa alihi wa Sallam) l’emmena avec lui à la mosquée. Il le porta, monta sur le minbar et le plaça à côté de lui, puis dit à ses Compagnons:

 

« Mon que voici est un maître. Et Allah réconciliera grâce à lui deux parties musulmanes » (Boukhari).

 

Imam Al-Hasan était celui qui ressemblait le plus au Prophète (sawas). Un jour, alors qu’il était encore petit, Abû Bakr, le vit en train de jouer. Il le porta dans ses bras et le cajola en disant : « Par Allah, il ressemble au Prophète et non pas à 'Alî ». Son père, l’Imam 'Alî, sourit aux propos d’Abu Bakr (Boukhari).

''Un Hadith rapport que relate al-Barâ' Ibn 'Azib dit : "J'ai vu le Messager de Dieu (P) portant al-Hassan Ibn 'Alî (p) sur son épaule en disant : "Seigneur, je l'aime. Aime-le donc". Anas Ibn Mâlik a dit : "Personne ne ressemblait au Messager de Dieu autant que al-Hassan Ibn 'Alî. Lorsque le Messager de Dieu (P) manquait aux gens, ils regardaient al-Hassan pour y voir les traits du Messager".

 

 

Quand le Prophète (sawas) se prosternait pendant la prière, al-Hasan et al-Husayn sautaient sur son dos. Le Prophète (sawas) gardait alors sa position jusqu’à ce qu’ils descendent, sans les gronder ni se mettre en colère contre eux.

 

Un jour, l’un des Compagnons vit le Prophète (sawas) porter al-Hasan sur son dos. Il dit alors : « Quelle  excellente monture tu as fait tienne ô mon garçon ! », et le Prophète (sawas) de répondre : « Et quel excellent cavalier il est ! » (At-Tirmidhî).

 Ibn 'Asâkir, qui le tient de Zayd Ibn Arqam, a dit : "Je me trouvais avec le Messager de Dieu dans sa Mosquée. Et voilà qu'accompagnée de ses deux fils, al-Hassan et al-Hussein et suivie par 'Alî, Fâtima sort de sa maison et se dirige vers la chambre du Messager de Dieu (P). Alors, le Messager (P) m'a regardé en disant : 'Celui qui aime ceux-là m'aime, et celui qui les hait me hait' ''. Un autre rapport que relate al-Barâ' Ibn 'Azib dit : "J'ai vue le Messager de Dieu (P) portant al-Hassan Ibn 'Alî (p) sur son épaule en disant : "Seigneur, je l'aime. Aime-le donc". Anas Ibn Mâlik a dit : "Personne ne ressemblait au Messager de Dieu autant que al-Hassan Ibn 'Alî. Lorsque le Messager de Dieu (P) manquait aux gens, il regardaient al-Hassan pour y voir les traits du Messager".

 

 

Imam Al-Hassan, acquit les vertus du Prophète (sawas). Il était dévot, clément, pieux, vertueux et décent. Il fut surnommé le pieux, le bon, l’intelligent et le rapproché d’Allah, exalté soit-Il.

 

On lui demanda un jour : « Redoutes-tu le châtiment d’Allah, alors que tu possèdes les moyens du salut, puisque tu es le petit-fils du Prophète qui intercèdera en ta faveur, en plus de l’immense miséricorde d’Allah qui embrasse toute chose ? ».Imam Al-Hassan répondit : « Concernant mon ascendance, Allah, exalté soit-Il, dit (sens du verset) : « Puis quand on soufflera dans la Trompe, il n’y aura plus de parenté entre eux ce jour-là, et ils ne se poseront pas de questions » (Coran 23/101). Quant à l’intercession, Allah, exalté soit-Il, dit (sens du verset) : « Qui peut intercéder auprès de Lui sans Sa permission ? »(Coran 2/255). Quant à l’immense miséricorde d’Allah, exalté soit-Il, qui embrasse toute chose, Allah, exalté soit-Il, dit (sens du verset) : « Je la prescrirai à ceux qui (Me) craignent »(Coran 7/156). Comment donc se sentir en sécurité après cela ? ».

Par ailleurs, si les premiers Compagnons du Prophète (sawas) tenaient son petit-fils en si haute estime c'est parce qu'ils savaient que ce dernier faisait partie des rares privilégiés dont la vertu et la pureté sont attestées même dans le noble Coran, lequel est la constitution de la Ummah :

- Sourate Al-Ahzâb, 33: 33(Muslim dans son "Çahih", al-Tarmidi dans son "Çahih", al-Nissâ'ï dans "Al-Khaçâ'iç", al-Tabari dans son "Tafsir")

- Sourate, Âle 'Imrân, 3: 61

-Sourate, Al-Insan, 76 :7-8-9-10

- Sourate al-Shura, 42:23

 

Imam Al-Hassan, paix sur lui, était généreux (Il a donné, par deux fois, tout ce qu’il possédait, et a fait partager, avec Dieu, par trois fois, tout ce qu’il possédait), noble et courageux, tel un héros. Il prit part à plusieurs conquêtes y compris à la bataille du Chameau, celle de Siffîn et au cours de ses guerres contre les Kharidjites au cours des 5 ans Khalifa d’Imam Ali(s).

En l’an 40 de l’Hégire, après le martyre de son père, il assuma la tâche du Califat, à cause des troubles créés par Mu’awiyah(Il essayait d’attirer les partisans de l’Imam Al-Hassan et quelques notables de Kuffa avec l’argent pour qu’ils délaissent Imam Hassan et rejoindre son camps), son califat ne dura pas plus de six mois et il abandonna le califat pour sauvegarder l’unité des Musulmans et prévenir des guerres internes, La situation du monde musulman était en fait menacée de s’effondrer.

Son attitude entraîna la réconciliation des deux groupes belligérants, ce qui réalisa ainsi la parole du Prophète (sawas), qui a dit : « Mon que voici est un maître. Et Allah réconciliera grâce à lui deux parties musulmanes  » (Boukhari).

 

L’année 40 de l’hégire, où Imam al-Hassan se désista en faveur de Mu’âwiya ibn Abusufian, fut appelée l’année du consensus.

 

Il était éloquent : parmi ses paroles judicieuses, figure ce qui suit :

 

- « Le croyant sincère est celui qui méprise ce bas monde, qui se débarrasse de la domination de son ventre, de ses désirs sensuels et de sa colère, et qui ne s’exaspère ni ne se plaint. S’il tient séance avec des savants, il est le plus soucieux de les écouter attentivement sans parler. C’est celui qui ne prend jamais part à une allégation, ni ne s’engage dans des polémiques ».

 

- « Pas de bonne conduite de la part de l’insensé ; pas de souveraineté pour l’indolent ; pas de pudeur de la part d’une personne irréligieuse ».

 

- « La perdition des gens est due à trois choses : l’arrogance, l’avidité et l’envie. L’arrogance mène à la perte de la religion et a entraîné la malédiction d’Iblis. L’avidité est l’ennemie de l’âme et a chassé Adam du Paradis. Et l’envie est la source du mal et a poussé Caïn à tuer son frère Abel ».

-La méconnaissance de la grâce est une bassesse. -Chaque fois qu'un groupe de gens se consultent, la voie de la décision mûre leur est acquise. -Le déshonneur vaut mieux que le feu de l'Enfer. -Le proche est celui que l'amitié rapproche bien que sa parenté soit lointaine, le lointain est celui que l'amitié éloigne bien que sa parenté soit proche.

 

 Al-Haسsan, paix sur lui, décéda en l’an 50 de l’hégire et fut enterré à la cimetière al-Baqî’(Médine), après avoir rapporté nombre de hadiths de son grand-père (sawas).

Le 15 du mois bénie Ramadhan, l`heureux naissance de petit fils du Saint Prophète (pslf), Imam Hassan (p). L`an 3Hijir à Médine. Un jour joyeux pour la famille du prophète (pslf)

IMAM HASSAN (as), la fleur du Prophète (Pslf).

Nom: Hassan. Parents: Imam : Ali (p) et Bibi Fatima (p) Titre: Al Moujtabà (le choisi) Naissance: 15 Ramadan 3 ans apres. Hijr (Madinà).Dèce en l`an 50 Hijir . Inhumé à Cimetière Janna Toul Baqi. .

Le Noble Prophète de l'Islam au eu quelques fils, mais ils sont tous morts pendant qu'ils étaient tout jeunes enfants. Néanmoins, sa fille bien-aimée, Fâtimah AL-Zahrâ', a survécu. Elle mourra quelques mois après la disparition de son père. Le Prophète aimait énormément sa fille, car elle était la dame la plus éminente et la plus parfaite du monde. Elle s'est mariée avec l'Imam Ali en l'an 2 de l'Hégire, et elle a donné naissance à son premier enfant le 15 du mois de Ramadân de l'année suivante. Il était beau et agréable à voir. Le saint Prophète (pslf) aimait beaucoup ce petit-fils qu'il avait l'habitude d'appeler "mon fils".

Le Prophète (S.W.A.) lui donna le nom d’Hassan (Beau). Le Prophète dit à l’Imam Ali (a.s.): "Oh Ali! Tu es pour moi ce que Hàroune était pour Moïse sauf qu`il n`y a pas de prophète après moi. Le Prophète Hàroune avait 2 enfants appelés Shabbar et Shabbir. La traduction de Shabbar en arabe est Hassan." Imam Hassan fut le premier petit-fils du Prophète (S.W.A.) et à la nouvelle de sa naissance le Prophète a souri montrant ses dents (une des rares occasions de son bonheur intense). Le 7è jour on a accompli l’aqikà et ce fut le premier Akikà en Islam. Le Prophète organisa un festin pour les gens de Madinà. Il est né l’année où les batailles ont eu lieu et par conséquent il a ouvert les yeux dans un environnement de Djihàd.

Son grand-père était le prophète (sas), celui-ci entreprit son éducation avec amour

et affection. Le prophète Mohammed (sas) disait d'al-Hassan (as) qu'il était sa fleur aromatique ici-bas et à plusieurs reprises les musulmans ont pu le voir circuler tenant al-Hassan (as) mais aussi al-Hussein (as) sur ses épaules. En ces instants d'affection, le prophète (sas) tenait les plus belles invocations concernant sa descendance pure, comme celle qui suit :

"Ô Allah, je l'aime, aime-le ainsi que tous ceux qui l'aiment. “Ce hadith est rapporté dans les livres Jaafari tes, mais également dans le sahih de Mouslim,

L'Imam al-Hassan était aussi connu par sa grande piété, il était réputé comme le meilleur adorateur de son temps et il avait effectué en tout 25 fois le pèlerinage à la Sainte Ka'aba. Chaque fois qu'il se levait pour la prière, il jaunissait et une secousse le saisissait par la crainte d'Allah. D'ailleurs, il disait que quiconque se présentait devant son créateur devait jaunir et frémir. Lorsqu'il arrivait devant la porte de la Mosquée, il levait la tête et disait : "Mon maître, ton invité est à ta porte ! Ô bienfaiteur, voici le malfaisant qui arrive devant toi ! Par le meilleur que tu as, dépasses et néglige le pire que j'ai ! Ô toi le généreux !"

Il ressemblait beaucoup au Prophète(psl). Il fut le plus généreux et le plus courtois envers tout le monde.

Par ailleurs, si les premiers Compagnons du Prophète tenaient son petit-fils en si haute estime c'est parce qu'ils savaient que ce dernier faisait partie des rares privilégiés dont la vertu et la pureté sont attestées même dans le noble Coran, lequel est la constitution de la Ummah. En effet selon un hadith authentique et sain (rapporté entre bien d'autres par: Muslim dans son "Çahih", al-Tarmidi dans son "Çahih", al-Nissâ'ï dans "Al-Khaçâ'iç", al-Tabari dans son "Tafsir": «Le Prophète à couvert un jour 'Alî, Fâtimah, al-Hassan et al-Hussayn d'un voile et dit: "Ô mon Dieu! Ce sont les gens de ma maison! Éloigne donc d'eux la souillure et purifie-les totalement". Et c'est pour exaucer cette prière du Prophète que Dieu descendit le fameux "Verset de Purification" annonçant la pureté des Ahl-ul-Bayt (les Gens de la Maison) et leur dépouillement de toute souillure: «Ô vous, les Gens de la Maison (Ahl-ul-Bayt)! Dieu veut éloigner de vous la souillure et vous purifier totalement». (Sourate Al-Qhzâb, 33: 33) Selon al-Samhoudî et selon l'imam Ahmad Ibn Hanbal (citant Anas): «le Prophète (psl) venait chaque matin à la porte de 'Alî, Fâtimah, al-Hassan et al-Hussayn, et, tenant les deux poteaux (de la porte), il s'écriait trois fois "à la Prière", et de réciter ce Verset coranique (précité)». Il y a un autre Verset coranique qui atteste de la place privilégiée de l'Imam al-Hassan auprès de Dieu: il s'agit du Verset de Mubâhalah: «Si quelqu'un te contredit après ce que tu as reçu en fait de science, dis: "Venez!

Appelons nos fils et vos fils, nos femmes et vos femmes, nous-mêmes et vous -mêmes: nous ferons alors une exécration réciproque en appelant une malédiction de Dieu sur les menteurs"». (Sourate, Âle 'Imrân, 3: 61) Les interprètes du Coran affirment que ce Verset fut révélé lorsque, les chefs chrétiens de l'église de Najrân ayant engagé une discussion avec le Prophète sur la religion, s'entêtèrent à récuser ses arguments irréfutables. Selon al-Baydhâwi al-Sinni al-Ach'ar interprétant ce Verset: «Le Prophète portant al-Hussayn, tenant la main d'al-Hassan et laissant Fâtimah marcher derrière lui et 'Alî derrière elle, leur dit: "Si je prie dites: Âmen". Observant cette scène, l'archevêque des Chrétiens s'écria: "Ô Chrétiens! Je vois des visages qui, s'ils demandent à Dieu de déplacer une montagne, il le fera. N'invoquez donc pas l'exécration, sinon vous périrez tous". Aussi consentirent-ils à payer le tribut légal au Prophète...». Dans ce Verset, comme on le remarque, al-Hassan et al-Hussayn sont désignés par "nos fils", le Prophète et 'Alî par "nous-mêmes" et Fâtimah par "nos femmes", celle-ci étant considérée comme la représentante de toutes les femmes Musulmanes.

QUELQUE PAROLES DE L'IMAM AL HASSAN (as) _comporte toi avec les gens exactement comme tu voudrais qu`on se comporte avec toi.

-La méconnaissance de la grâce est une bassesse. -Chaque fois qu'un groupe de gens se consultent, la voie de la décision mûre leur est acquise. -Le déshonneur vaut mieux que le feu de l'Enfer. -Le proche est celui que l'amitié rapproche bien que sa parenté soit lointaine, le lointain est celui que l'amitié éloigne bien que sa parenté soit proche.

As-Salam alayk ya ibno Rassoulillah (sas)

Le repentir signifie revenir de la désobéissance à Allah à son obeissance. Un repentir sincère, doit remplir cinq conditions (pour être accepté), dont :
1)  La sincérité envers Allah, le Très-Haut : la personne doit le faire seulement pour Allah et dans la recherche de sa récompense et le salut de sa punition.
2)  Le remords : pour le péché qui a été commis, au point qu'il soit triste pour ce qu’il a fait et souhaite ne l’avoir jamais fait.
3) Arrêter de commettre le péché immédiatement. Si le péché était contre Allah, donc il doit (1) arrêter de le faire si c'était un acte illicite, ou (2) s'empresser de le faire si c'était une obligation qu'il a abandonnée. Et si le péché était contre une créature (comme des gens), alors il doit s'empresser de s'en libérer, en cessant de l’affliger ou en recherchant son pardon.
4) La Détermination : à ne pas retourner de nouveau à ce péché dans l'avenir.
5)  Le repentir ne doit pas arriver âpre  le temps où son acceptation est terminée, par la mort. Allah dit : "le repentir est inefficace pour ceux qui commettent des péchés constamment jusqu'à ce que la mort vienne à l’un d'entre eux, il dit : En vérité je me repens maintenant." 
ÔAllah, accorde-nous le repentir sincère et acceptez-le de nous, en vérité tu es l’Audient, l’omniscient.

Les Chiites présèrvent le jeûne jusqu'a ce qu'il fasse nuit, parcqu'il s'agît d'un commandement de Dieu, dans le Coran.

" Manger et buvez jusqu'a ce que se distingue, pour vous, le fil blanc de l'aube du fil noir de la nuit. Puis jeûnez jusqu'a la nuit " ( thouma atimouw syiam ila layl ) - Sourate al-Baquarah, verset 187

Ce verset est clair et sans équivoque, il faut jeûner jusqu'a la nuit et pas au déclin du soleil. Les hadiths Sunnite qui disent qu'il faut rompre le jeûne au déclin du soleil sont en opposition totale avec le Saint Coran. Tout contradiction avec le Coran est rejeté parcqu'il ne peut y'avoir de contradiction entre le Coran et les hadiths de la Sunna. Le Coran est la source première du Musulman, c'est pourquoi les Chiites romptent le jeûne lorsqu'il fait nuit.

Louange à Allah qui nous désigna parmi ceux qui s’attachèrent à la wilayat de l’Émir des croyants, ainsi que celle des Imams Infaillibles que les bénédictions d’Allah soient sur eux.