
تقي زاده
La base russe de Hmeimim attaquée par Hayat Tahrir al-Cham
L’organe médiatique du groupe terroriste Hayat Tahrir al-Cham, Iba’a, a annoncé, le jeudi 16 mai, que le groupe terroriste avait pilonné une cellule d’opérations russe avec des roquettes Grad et des obus d’artillerie.
Iba’a a indiqué que la cellule d’opérations russe se trouvait au nord de Hama, sans fournir de détails supplémentaires.
Les sources gouvernementales n'ont signalé aucune attaque contre aucune position militaire au nord de Hama. Alors que des sources locales ont rapporté que plusieurs roquettes avaient touché des bâtiments civils dans le petit village d'al-Jarniyah, situé à proximité de la ville d’al-Suqaylabiyah.
Le docteur Issam Hawsha, directeur de l'hôpital public d'al-Suqaylabiyah, a déclaré que deux enfants avaient été tués lors de l’attaque à la roquette.
Aucun groupe n'a encore revendiqué l'attaque contre al-Jarniyah. Cependant, il se peut que les roquettes tirées par Hayat Tahrir al-Cham aient visé les bâtiments civils au lieu d’une cellule d’opérations russe.
La semaine dernière, quatre enfants ont été tués et six autres grièvement blessés lors d’une attaque similaire contre al-Suqaylabiyah.
C'est pour les intérêts d’Israël que Trump joue la carte de la guerre
Dans un article, publié par le quotidien égyptien à grand tirage Al-Shorouk, Emad al-Din Hussein, le rédacteur en chef, se penche sur l’escalade des tensions entre l’Iran et les États-Unis, en tentant de savoir si une guerre éclatera entre les deux pays.
« Si les États-Unis ne veulent pas entrer en guerre contre l’Iran, pourquoi ont-ils mobilisé leurs forces et leurs équipements militaires dans la région ? Depuis le retrait des États-Unis de l’accord nucléaire, en 2018, et le rétablissement des sanctions contre l’Iran, les tensions restent vives entre les deux pays. Lorsque la Maison Blanche a décidé de réduire à zéro les exportations du pétrole iranien, Téhéran n’est pas resté les bras croisés et l’a menacé de fermer le détroit d’Hormuz. Soudain, on a rapporté une "opération de sabotage" visant quatre pétroliers (deux pétroliers saoudiens, un pétrolier émirati et un pétrolier norvégien) près du port d’al-Fujaïrah. Le lendemain, Ansarallah du Yémen a revendiqué les attaques de drone contre deux stations de pompage de pétrole en plein sol de l’Arabie saoudite.
Suite à ces deux événements, Patrick Shanahan, sous-secrétaire à la Défense des États-Unis, a annoncé que la Maison Blanche examinait l’acheminement de 120 000 militaires au Moyen-Orient pour contrer "de possibles attaques de l’Iran" visant les troupes américaines déployées dans la région.
L’idée d’envoyer 120 000 militaires au Moyen-Orient a été certes évoquée par le conseiller à la sécurité nationale des États-Unis, John Bolton, connu pour ses positions anti-iraniennes. C’est ce que Bolton avait déjà demandé à George W. Bush, ancien président américain, qui a rejeté l’idée. Peu après l’annonce d’une telle possibilité et quand Washington s’est assurée que la nouvelle a été entendue par ceux qui devaient l’entendre, tout a été démenti.
Ensuite, Washington a pointé du doigt l’Iran comme étant responsable des événements d’al-Fujaïrah. En réaction, l’Iran a accusé Israël d’être derrière cette opération de sabotage.
Dhale: les forces yéménites resserrent l’étau
Les effectifs de l’armée et les combattants d’Ansarallah du Yémen ont fait jeudi une avancée importante et sans précédent sur le front de Dhale dans le sud. Ils ont repris le contrôle des positions stratégiques et des centres appartenant aux forces pro-Hadi à Qataba et à Senah.
Selon la chaîne arabophone iranienne Al-Alam, les forces du Comité populaire (Ansarallah) ont réalisé une avancée importante et sans précédent sur le front de Dhale, dans le sud du pays. Ils ont repris le contrôle des positions stratégiques et des centres appartenant aux pro-Hadi à Qataba et à Senah. Ainsi, les deux provinces de Dhale et al-Bayda sont sur le point d’être nettoyées de la présence des mercenaires affilés au régime de Riyad.
L’étau se resserre autour des agresseurs depuis le nord et l’ouest des régions libérées et l’est d’al-Bayda. L’armée et Ansarallah mènent une lutte sans relâche pour nettoyer la montagne d’al-Ar qui surplombe la région d’al-Yafa située dans la province de Dhale. Une fois que cette localité sera sécurisée, les opérations de nettoyage pourront débuter.
« Trump, pris en otage par le maniaque Bolton »
Sur le site web « Informed Comment », Juan Cole, professeur d'Histoire à l'Université du Michigan, écrit un article intitulé « Trump, otage de Bolton et de Pompeo, demande à l’Iran de le sauver ». Cet article tente d’examiner les raisons pour lesquelles le président américain a appelé les Iraniens à lui passer un coup de fil.
« Dans un article publié au Guardian, Julian Borger indique que Donald Trump a pris part, jeudi 9 mai, à une conférence de presse impromptue dans laquelle il a exhorté l'Iran à l'appeler, comme s'il était pris en otage par John Bolton et Mike Pompeo et qu’il signalait que l'Iran devait le sauver.
Il m'est arrivé de voir la performance bizarre en direct et cela me rappelait le vieux théorème du singe infini selon lequel si un nombre infini de singes tapaient suffisamment longtemps au clavier, ils taperaient finalement les œuvres complètes de Shakespeare. Le seul problème est que, dans le monde réel, l'univers peut expirer par la chaleur avant que l'un des singes puisse réellement produire ce texte.
Un discours de Trump est comme un grand nombre de singes frappant des touches aléatoires et si vous obtenez occasionnellement une phrase cohérente, cela ressemble à un accident.
Un journaliste a interrogé Donald Trump à propos des déclarations et des actions bellicistes de son conseiller à la sécurité nationale John Bolton. Trump a répondu: « John a des idées bien fortes, mais c’est bien. En fait, je tempère John, ce qui est assez étonnant, non ?
Même Trump plaisante sur le fait qu'il arrive rarement qu’il soit la seule personne sage dans une pièce.
Le Washington Post rapporte que Donald Trump est mécontent des ingérences de John Bolton au Venezuela et qu’il se plaint que ce dernier essaie de le faire basculer vers une guerre. Bolton a déclaré à Trump, la semaine dernière que l’opposition vénézuélienne pourrait facilement lancer un coup d’État contre le président Nicolas Maduro. Lorsque ce coup d’État a échoué, Trump a conclu que Maduro était une personne remarquablement forte. C’est ensuite que Trump a demandé à l’Iran de l’appeler.
Son administration avait précédemment rejeté les pourparlers avec l'Iran, à moins que celui-ci ne se retire d'abord de la Syrie et qu’il franchisse 12 étapes.
Typique pour Trump, il a jeté sa propre politique par la fenêtre, sur un coup de tête, bien que pour dire juste, c’était une politique stupide.
Trump a affirmé que la raison pour laquelle l’Iran ne l’avait pas appelé était que l’ancien secrétaire d’État John Kerry s’entretenait toujours avec le ministre iranien des Affaires étrangères et que c’était Kerry qui avait découragé les Iraniens de l’appeler.
Donald Trump a ensuite appelé à ce que Kerry soit poursuivi en justice n vertu de la loi Logan qui interdit aux civils américains de se livrer à de la diplomatie avec des puissances étrangères.
Golan: les soldats israéliens attaqués
Des tirs ont été entendus dans la nuit de jeudi à vendredi à la frontière du Golan occupé.
Selon l’agence de presse russe Sputnik, des militaires israéliens, déployés sur un poste d’observation situé dans l’est du mont d’al-Cheikh, ont ouvert le feu, ce vendredi 17 mai à 02h05 (heure locale), en direction de cibles non identifiées.
Les habitants des villages syriens non loin du poste d’observation disent avoir été réveillés par des tirs.
Sputnik qualifie d’« inhabituels » les tirs de militaires israéliens car ils ont en général l’habitude de tirer des balles traçantes avec le moindre agissement entre les deux postes d’observation qui sont placés à l’est et à l’ouest du mont d’al-Cheikh sur les hauteurs du Golan occupé.
La Résistance palestinienne, accusé de vouloir attaquer les monarchies du golfe Persique
Le Hamas a rejeté les récentes déclarations du président du Mouvement national irakien à propos des missiles dont disposait ce groupe de résistance palestinien.
Le Mouvement de la Résistance islamique en Palestine, Hamas, a réagi, jeudi 16 mai, aux récents commentaires de l’ancien Premier ministre irakien, Iyad Allaoui, à propos du déploiement de missiles balistiques dans la bande de Gaza.
Salah al-Bardawil, faisant partie du cadre du bureau politique du Hamas, également porte-parole du mouvement, a déclaré qu’Iyad Allaoui était un « pion vaincu » qui disait tout ce que le « réalisateur sioniste » lui dictait à propos des missiles de la Résistance.
« On ne prend pas pour cible nous-mêmes par nos propres armes », a écrit sur son compte Twitter Salah al-Bardawil, rejetant ainsi les allégations du responsable irakien.
Lors d’un entretien retransmis en direct par la chaîne de télévision irakienne Al-Sharqiya, Iyad Allaoui a déclaré avoir été informé par des responsables américains que les services d’espionnage israéliens avaient observé des missiles balistiques installés en Syrie et à Gaza, qui braquaient les pays arabes du golfe Persique.
Guerre USA/Iran: la Russie tire la sonnette d’alarme
Le vice-ministre russe des Affaires étrangères et négociateur en chef sur le nucléaire a déclaré que Moscou ne sait pas jusqu’où iront les tensions entre Téhéran et Washington mais sait bien que la pression politique maximale de Washington ne porterait pas ses fruits.
Il a qualifié de naïfs les calculs de l’administration américaine à cet égard.
Lors d’une interview accordée ce jeudi à l’agence de presse russe TASS, Sergueï Riabkov s’est exprimé en ces termes: « Nous ne savons pas si Washington espère réellement que la politique de pression maximale contraindra l’Iran à revenir à la table des négociations et à se soumettre aux revendications américaines. Je crois que ce calcul relève de la naïveté. »
L’Allemagne refuse d’être une "colonie des États-Unis"
« L’ambassadeur des États-Unis à Berlin Richard Grenell s’adresse à l’Allemagne comme si elle était une colonie américaine lorsqu’il s’agit du gazoduc Nord Stream 2 », s’est indigné Klaus Ernst, président de la commission du Bundestag pour l’économie et l’énergie.
« Les déclarations de l’ambassadeur américain en Allemagne Richard Grenell sur la construction du gazoduc Nord Stream 2 laissent croire que l’Allemagne est une colonie des États-Unis, ce qui est inadmissible », a déclaré ce jeudi 16 mai Klaus Ernst, le président de la commission du Bundestag pour l’économie et l’énergie, cité par Sputnik.
« Les Américains souhaitent vendre leur gaz sur le marché européen. Les mesures qu’ils entreprennent ne sont pas toujours agréables. Elles sont tournées non seulement contre les Russes mais aussi contre les Européens, par exemple contre les sociétés allemandes participant au projet Nord Stream 2. Les agissements de l’ambassadeur américain en Allemagne sont inadmissibles, on a l’impression que nous sommes une colonie des États-Unis », a indiqué M. Ernst, lors d’une conférence consacrée à la coopération gazière Russie-UE.
La Russie ripostera aux nouvelles sanctions US
L'ambassade de Russie à Washington a déclaré que Moscou répondrait certainement de manière appropriée aux nouvelles sanctions américaines prises dans le cadre de la loi Magnitski, sanctions qui ajoutent l’unité spéciale des forces de réaction rapide de la République tchétchène et cinq citoyens russes sur la liste des sanctions.
Selon l’agence de presse TASS, l’ambassade russe aux États-Unis a annoncé dans un communiqué que Moscou réagirait fermement aux nouvelles sanctions américaines prises dans le cadre de la loi de Magnitski.
De surcroît, le département du Trésor des États-Unis a sanctionné l’unité spéciale des forces de réaction rapide de la République tchétchène et cinq citoyens russes.
Selon le communiqué, « les nouvelles mesures anti-russes prises par les autorités de Washington concernant la loi dite Magnitski constituent une autre tentative unilatéral contraire au droit international. Moscou répliquera à ces actions. Normalement, lorsque nous réagissons à de telles actions, nous disons toujours que ce n'est pas le choix de la Russie. Nous souhaitons coopérer avec les États-Unis, mais il semble que la partie américaine ne partage pas cette idée» .
Les sanctions américaines contre les forces de la réaction rapide de la République autonome russe de Tchétchénie affecteront non seulement la coopération internationale dans la lutte contre le terrorisme, mais aussi la capacité de ces forces à prendre des mesures positives dans la région arctique ».
L'ambassade de Russie a également souligné que cette décision non constructive du gouvernement américain nuirait à la portée des récents pourparlers entre les principaux responsables russes et américains à Sotchi.
L'imam Khamenei nomme de nouveaux commandants du CGRI
Le Guide suprême de la Révolution islamique, l'ayatollah Seyed Ali Khamenei, a nommé jeudi le Contre-amiral Ali Fadavi commandant en second du Corps des gardes de la révolution islamique et le général de brigade Mohammad Reza Naqdi au poste de commandant adjoint du CGRI pour la coordination.
Le Guide suprême de la Révolution islamique, l'ayatollah Seyed Ali Khamenei, a nommé jeudi le Contre-amiral Ali Fadavi commandant en second du Corps des gardes de la révolution islamique et le général de brigade Mohammad Reza Naqdi au poste de commandant adjoint du CGRI pour la coordination.
L’ayatollah Khamenei, qui est également commandant en chef des forces armées iraniennes, a salué les services des deux commandants supérieurs dans leurs postes militaires, affirmant que les deux ont été promus à de nouveaux postes sur proposition du commandant en chef de la CGRI, en raison de leur précieuse expérience et leurs compétences pour s’acquitter de leurs responsabilités.
Le contre-amiral Fadavi était le commandant adjoint de la GRC pour la coordination et, avant cela, le commandant de la marine du CGRI.
Le brigadier général Naqdi était le commandant de la force iranienne Basij (volontaire) et a occupé d'autres postes importants à CGRI avant d'être promu au nouveau poste de CGRI.
Le mois dernier, l’ayatollah Khamenei a également promu au grade de major général le brigadier général Hossein Salami, commandant du corps de la CGRI, et l’a nommé chef du Corps des gardes de la révolution islamique après la fin de ses deux mandats de cinq ans.
Il a rendu hommage au service du général de division Jafari au cours de ses 10 années de service et a déclaré: "Compte tenu de la déclaration du général de division Mohammad Ali Jafari sur la nécessité de modifier le commandement (du haut) de l'IRGC, ... et compte tenu de votre précieuse expérience et de vos compétences En exerçant des fonctions de direction et en assumant diverses responsabilités au sein de l'institution révolutionnaire, jihadiste et populaire du CGR, je vous promets au rang de major général et vous nomme commandant en chef du corps des gardes de la révolution islamique. "
Le chef a demandé au nouveau commandant en chef de continuer sur la voie du major-général Jafari et d'améliorer les capacités et l'état de préparation complets du CGRI dans tous les secteurs, de développer la spiritualité et le savoir-faire et de stimuler la promotion culturelle.