تقي زاده

تقي زاده

Des millions d'Iraniens et d'admirateurs internationaux ont célébré lundi 29e anniversaire du départ du vénéré fondateur de la République islamique d'Iran, Imam Khomeini (RA).
Une cérémonie spéciale de deuil a eu lieu au mausolée de l'Imam Khomeini dans le sud de Téhéran, avec la présentation d'un discours du leader de la révolution islamique, l'ayatollah Seyyed Ali Khamenei.

Plus de 300 correspondants étrangers ont couvert l'événement.

L'imam Khomeiny est décédé à l'âge de 86 ans dans la nuit du 3 juin 1989.

Considéré comme l'une des figures les plus influentes de l'histoire moderne, il a mené des manifestations populaires contre l'ancien régime Pahlavi, qui était un allié clé des États-Unis.

L'imam Khomeiny a passé de nombreuses années en exil en Irak, en Turquie et en France, d'où il a dirigé un mouvement populaire en plein essor qui a finalement mis fin aux millénaires de la domination monarchique en Iran en février 1979.

Lors de cette cérémonie, l'ayatollah Khamenei a indiqué : "Le rêve de l'Occident  ne se réalisera pas, et la nation et le gouvernement iraniens ne toléreront pas d'être soumis à des sanctions, alors qu'ils sont limités dans le domaine nucléaire.

D’après l'Ayatollah Khamenei, l’ennemi sait qu’au moindre élan aventuriste, la RII réagirait encore plus puissamment.D’après l'Ayatollah Khamenei, l’ennemi sait qu’au moindre élan aventuriste, la RII réagirait encore plus puissamment.


Il a mis en garde ceux qui cherchent à imposer à l'Iran une version défectueuse de l’accord nucléaire (Plan global d’action conjoint, PGAC), pour éviter une guerre. Ce discours ne marche que dans l’intérêt de l’ennemi, a estimé le Leader avant d’ajouter que « l’État et la nation iraniens ne supportent pas d’être à la fois en "détention nucléaire" et victimes des sanctions ».


« L’Organisation de l’énergie atomique d'Iran a le devoir dès demain de relancer l’enrichissement à la hauteur de 190.000 UTS et ce, pour le moment, dans le cadre de l’accord nucléaire. Le président a lui-même ordonné les préparatifs », a ajouté le Leader de la Révolution islamique.


« Le plan de l’ennemi consiste aujourd’hui à exercer des pressions sur les trois plans économique, spirituel et pratique. Les pressions visent à empêcher les pays de coopérer avec nous dans le domaine de l’économie et du commerce et à nous imposer des diktats. Les déclarations de certains États européens montrent qu’ils s’attendent à ce que l’Iran abandonne à la fois ses activités nucléaires et accepte les sanctions. Ce sont des rêves qui ne verront jamais le jour », a affirmé le Leader.


L’Ayatollah Khamenei a indiqué que la production de différents types de missiles contribuait à la sécurité du pays. Il s’est enorgueilli des capacités de la jeune génération iranienne qui par ses efforts et son savoir-faire, a fait du pays la première puissance balistique de la région.


Il a fait aussi allusion à la Journée mondiale de Qods qui est célébrée chaque année le dernier vendredi du mois de Ramadan et qui est marquée par des manifestations d’envergure en Iran et dans plusieurs autres pays du monde.


« Le monde entier sera témoin cette année de la présence massive du peuple à la marche de la Journée mondiale de Qods », a affirmé le Leader de la Révolution islamique, et d’ajouter que Grâce à Dieu et malgré la chaleur de la saison, la marche de la Journée de Qods sera organisée grandiosement et avec une plus grande ferveur.

Une explosion a eu lieu non loin de la base militaire franco-américaine à Raqqa dans le nord de la Syrie.

L’explosion s’est produite non loin de la base militaire franco-américaine à Raqqa, province septentrionale de la Syrie qu'occupent les États-Unis et leurs alliés de l'Otan sans mandat de Damas. Les détails n’ont pas été encore divulgués sur cet incident qui pourrait marquer le début d'une nouvelle ère en Syrie, alors que le président Bachar al-Assad a très clairement exigé lors d'un récent entretien avec RT le retrait des forces américaines et de leurs alliés occidentaux de la Syrie. 

À la veille du 51e anniversaire de l’occupation du Golan par le régime israélien et à peine un mois après le transfert de l’ambassade US à Qods, la Chambre des représentants américains s’apprête à reconnaître l’annexion du Golan syrien à Israël. Le gouvernement syrien dénonce la décision et veut saisir les instances internationales sur le sujet.

Lors d’une interview avec le quotidien syrien Al-Watan, le directeur du bureau des affaires du Golan, auprès du gouvernement syrien, Medhat Saleh a souligné que le Golan est une région syrienne qui a été occupée et que ni les États-Unis ni aucun autre gouvernement ne pouvaient s’y prononcer pour lui décider d’une autre souveraineté.

« Le Golan fait partie du territoire syrien, selon toutes les résolutions de l’ONU et du Conseil de sécurité et tous les organes légaux et juridiques mondiaux. Les habitants du Golan l’ont, déjà, prouvé, avec leur engagement envers ce territoire et leur identité arabe », a fait savoir Medhat Saleh.

La conférence des dirigeants des tribus syriennes, à l’est d’Alep, peut être un prélude à la formation d’un corps composé de « paramilitaires » d'origine tribale en complémentarité avec l'armée syrienne pour contrer les velléités séparatistes, le long de la côte orientale de l’Euphrate, depuis le sud de Hassaké jusqu’à l’est de Deir ez-Zor où les réserves de gaz et de pétrole sont abondantes.

L’éditorialiste du quotidien Rai al-Youm, Abdel Bari al-Atwan a évoqué le sujet dans un article qui s’interroge sur la possibilité d’une guerre de « guérilla contre les États-Unis et leurs alliés».

La conférence des dirigeants des tribus arabes syriennes. ©Rai al-Youm 

« Lorsque le président syrien Bachar al-Assad a souligné que la prochaine cible de l’armée syrienne constituait les zones du nord et de l’est de la Syrie, qui sont sous contrôle des Forces démocratiques syriennes, soutenues par les 2.000 militaires américains déployés dans la zone, beaucoup ont été surpris de cette proposition dans la mesure où les yeux étaient plutôt virés vers le sud de la Syrie, plus précisément vers Quneitra, Deraa et al-Tanf, aux frontières communes Irak/Syrie/Jordanie.

Il y a trois jours, le président al-Assad a déclaré, lors d’une interview télévisée avec Russia Today, que son gouvernement suivrait, d’abord, la méthode de dialogue avec les Forces démocratiques syriennes et leurs alliés des tribus arabes, car elles sont des Syriens, mais si le dialogue butait à l’échec, le gouvernement procéderait, alors, à l’option militaire.

Le commandant adjoint de l’état-major des forces armées iraniennes, le général Massoud Jazayeri, a réagi à la campagne de désinformation lancée par certains pays suggérant un retrait de l’Iran de la Syrie et déclaré que les conseillers militaires iraniens présents sur le sol syrien sont là à la demande même du gouvernement et du peuple syriens, contrairement aux militaires américains et à ceux des pays rétrogrades de la région.

« L’Iran et la Syrie entretiennent de profondes relations qui ne seraient pas influencées par des machinations », a-t-il insisté, à l’occasion d’une interview à l’agence de presse Tasnim.

Le haut général iranien a ajouté que la plus grande crainte d’Israël est aujourd’hui la présence des forces musulmanes à proximité de ses frontières en territoire palestinien occupé, d’où les tentatives désespérées du régime de Tel-Aviv et son allié américain pour changer la situation, mais cela n’est plus réalisable et cette situation ne changera pas », a-t-il souligné.  

Réitérant le fait que des conseillers militaires iraniens sont présents en Syrie à la demande même du gouvernement syrien et de son peuple, le commandant adjoint de l’état-major des forces armées iraniennes, a émis l’espoir de voir la Syrie et d’autres pays de la région « vivre en paix et en sécurité sans la présence et l’ingérence des forces étrangères indésirables, fauteurs de crise ».

Le général Massoud Jazayeri. ©Tasnimnews

Il a insisté sur le fait que le régime de Tel-Aviv se trouve dans une situation sans aucune perspective d’avenir, et son allié américain doit quitter la région. Le général Jazayeri a aussi rappelé que « Damas et Téhéran entretiennent de profondes et de stratégique relations bilatérales et toute décision sur le retrait des conseillers iraniens dépend de l’accord entre les gouvernements des deux pays ».

Le président syrien Bachar al-Assad a affirmé à maintes reprises qu’il n’y avait jamais eu de troupes iraniennes en Syrie, il y a seulement des conseillers iraniens qui sont venus aider l’armée syrienne.

Inquiète de la montée des protestations palestiniennes à la frontière, au seuil du jour de la Naksa, marquant l’échec des Arabes lors de la guerre des six jours en 1967 face à Israël, l’armée israélienne se trouve en état d’alerte.

L’armée israélienne a multiplié ses forces de sécurité à la frontière de Gaza et de la Cisjordanie, a rapporté le site web Palestine Alyoum.

L’armée et la police israéliennes décident de tenir une réunion dans le but d’évaluer la situation et de réprimer dans le cas échéant les manifestations palestiniennes.

Au seuil du jour d’al-Naksa, le comité de coordination pour la Marche du grand retour a appelé les habitants de la bande de Gaza et de la Cisjordanie à participer à la manifestation d’envergure qui doit avoir lieu le mardi 5 juin à la frontière.

La presse israélienne lance l’hypothèse de l’implication de Riyad, d’Abou Dhabi, du Caire, de Tel-Aviv et de Washington dans les récents troubles en Jordanie.

À un moment où le roi Abdallah II de Jordanie appelle le peuple à maintenir un dialogue national, Yediot Aharonot n’exclut pas l’hypothèse selon laquelle l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, l’Égypte, Israël et les États-Unis seraient les principaux scénaristes du tollé général en Jordanie.

Rassemblement contre les réformes économiques du gouvernement, le 3 juin, à Amman, en Jordanie. ©Reuters

Le journal israélien développe le sujet et fait allusion à deux récentes questions dont fait l’objet la Jordanie : 

« Amman était absent de l’accord sur le déménagement de l’ambassade américaine vers Qods. Par ailleurs, la grogne a monté d’un cran en Jordanie en signe de protestation contre le coût de la vie dans le pays. Au premier regard, on aurait du mal à établir un lien significatif entre les deux questions. La première est d’ordre politique, mais la deuxième relève des exigences économiques du peuple jordanien. L’énigme est élucidée quand on découvre dans quelle mesure la Jordanie dépend des monarchies riveraines du golfe Persique et d’autres pays économiquement parlant, tandis que la Jordanie tente vainement de s’imposer comme un pays indépendant et riche. »

lundi, 04 juin 2018 14:07

Crise du Qatar : Riyad recule

L'Arabie saoudite recule dans la crise entre le Qatar et ses voisins du golfe Persique.

« La crise entre le Qatar et les quatre pays arabes de la région est trop minime pour parler de l’option militaire», a déclaré Adel al-Jubeir, ministre saoudien des Affaires étrangères dans une manœuvre qui montre un net recul de Riyad et de ses alliés de leurs positions anti-Doha.

Al-Jubeir a tenu ces propos en réactions aux déclarations de son homologue qatari, sur une chaîne égyptienne, qui avait dit « prêt » le Qatar à une guerre avec les pays qui l’ont fait jusqu’ici sous la pression en imposant des sanctions.

Ce n’est pas la première fois que le chef de la diplomatie du Qatar avait dit « prêt » son pays à entrer en guerre avec les pays qui lui ont imposé des sanctions. 

Trois hautes autorités militaires de la Corée du Nord ont été limogées et remplacées à l’approche d’un sommet ultra médiatisé du dirigeant nord-coréen Kim Jong-un avec le président américain Donald Trump, selon plusieurs rapports.

Tous les trois hauts gradés semblent avoir été remplacés par de jeunes loyalistes de Kim, dans le cadre d’une transformation en cours du système politico-militaire du pays depuis que le jeune leader a pris le pouvoir en 2011.

L’agence de presse sud-coréenne Yonhap, citant un responsable du renseignement non identifié, a rapporté que le chef de la Défense Pak Yong Sik avait été remplacé par No Kwang Chol, tandis que Ri Myong Su, chef de l’état-major de l’Armée populaire coréenne (KPA), avait été remplacé par Ri Yong Gil.

Le limogeage du général Kim Jong Gak du poste de directeur du bureau politique général du KPA et son remplacement par le général Kim Su Gil ont été mentionnés dans les médias nord-coréens et confirmés lundi par le ministère sud-coréen de l’Unification.

 

Les conseillers militaires iraniens sont en Syrie avec l'autorisation du gouvernement de Damas, souligne un haut responsable militaire iranien.

En réponse à la dernière propagande publiée dans certains médias sur un prétendu accord pour "retirer les troupes iraniennes" du sud de la Syrie, le porte-parole en chef des forces armées iraniennes, le général Seyed Massoud Jazayeri, a annoncé ce dimanche que " Les relations entre l'Iran et la Syrie sont stratégiques et de longue date et aucun accord ne sera conclu entre les gouvernements de Téhéran et de Damas. "

Il a également souligné que les liens entre Téhéran et Damas sont profonds et ne seront jamais affectés par une telle "propagande".
 
Dans ce contexte, il a souligné que les conseillers iraniens, contrairement à l'armée américaine et aux réactionnaires régionaux, se trouvent dans le pays arabe à la demande du gouvernement et du peuple syriens.

Jazayeri a également expliqué que la plus grande crainte du régime israélien est de faire face aux combattants des pays islamiques, de sorte qu'il essaie, avec les Etats-Unis, de recourir à toute mesure pour changer cette situation.
 
Selon le porte-parole iranien, le régime de Tel Aviv n'a pas de "brillant avenir" en Syrie et le pays américain n'a d'autre choix que de quitter la région.

À cet égard, il a exprimé son espoir que les Syriens et les autres nations de la région connaîtront une fois de plus une vie dans laquelle les forces étrangères ne sont pas présentes dans leurs pays.
 
Samedi, le chancelier syrien Walid al-Moalem a indiqué qu'il n'y avait pas de présence militaire iranienne en territoire syrien, mais que ce sont des conseillers iraniens. En outre, il a remercié l'Iran pour son soutien dans la lutte contre le terrorisme et a exigé le retrait des forces américaines de son pays.

Depuis le début de la crise syrienne en 2011, Téhéran n'a jamais épargné son soutien à Damas face à la violence des nombreux groupes armés soutenus par les pays opposés au président syrien Bashar al-Asad, comme l'Arabie saoudite, la Turquie et les Etats-Unis. , aidant le pays arabe en envoyant des conseillers militaires.