تقي زاده

تقي زاده

La nuit de ce samedi (qui coïncide avec le 18ème jour du mois sacré du Ramadan), les musulmans ont célébré le Laylat al-Qadr («Nuit du décret»), dans lequel le saint Coran a été révélé dans son intégralité.

Ce rite est répété pour deux autres nuits, en particulier les 20 et 22 du même mois de Ramadan. La nuit du décret, dans laquelle le livre sacré des musulmans a été révélé dans son intégralité, est l'une des rares nuits de l'année qui est si importante pour les musulmans, puisque Dieu a particulièrement distingué cette nuit. 
 
Dans la sourate 97 du Saint Coran, aussi appelé Al-Qadr, Dieu dit: En Iran, comme dans d'autres pays musulmans, les fidèles vont dans les mosquées et autres lieux saints pour prier. "Il est vrai que nous l'avons fait descendre la nuit du décret, et comment vous faire savoir ce qu'est la nuit du décret La nuit du décret vaut mieux que mille mois". Il y a plusieurs opinions des exégètes concernant le nom qui a été donné à cette nuit. 

On dit qu'il est appelé "Nuit du Décret", ou Laylat al-Qadr en langue arabe - puisque c'est à ce moment que Dieu déclare ses décrets liés aux plus remarquables de ses fidèles tout au long de l'année. En outre, il est connu comme "La Nuit Bénie", selon le texte coranique qui dit: "En vérité, nous l'avons fait descendre dans la Nuit Bénie".

Le président Hassan Rohani a déclaré samedi «Aujourd'hui, nous avons besoin de l'unité plus que jamais, car nous pouvons atteindre nos nobles objectifs si nous nous considérons comme faisant partie d'une seule nation». 
 
S'adressant à un rassemblement d'érudits sunnites, le président Rohani a réitéré que toute l'humanité avait une seule origine et personne ne pouvait dire qu'il est supérieur à un autre et seul le critère de la supériorité est la piété, comme le dit le Coran.

«Les chiites et les sunnites ont un livre commun, la Qibleh et des traditions, car leurs points communs pour l'unité sont nombreux et les différences sont très petites», a-t-il dit.

Notant que tous les groupes ethniques ont manifesté leur solidarité et leur unité lors des jours fatidiques, il a déclaré que la République islamique est l'un des événements importants de l'Iran islamique dans lequel tout le peuple iranien a joué un rôle.

Ailleurs dans son discours, Rohani a déclaré que les ennemis de la nation iranienne prétendent que le gouvernement iranien est la cible de leurs pressions, pas la nation, mais quand ils empêchent l'Iran d'acheter des médicaments, de l'équipement, du blé, du diesel et du pétrole, lequel est soumis à la pression?

Bien sûr, la nation iranienne a réussi à atteindre l'autosuffisance dans la production de blé et de gasoil et elle sera autosuffisante dans la production de carburant d'ici la fin de l'année iranienne actuelle, a-t-il dit.

C'est une source de bonheur quand les américains ont voulu condamner les Iraniens pour la première fois face à un mouvement politique, le monde entier, sauf plusieurs petits États, ont résisté et c'est un grand succès pour la nation iranienne, a-t-il dit.

En disant: «Nous avons été fidèles à nos engagements et nous avons prouvé que l'autre partie est infidèle», a-t-il poursuivi: «Aujourd'hui, les américains n'ont aucun prétexte pour faire pression sur l'Iran».

Décrivant le consensus global contre les Etats-Unis comme un grand succès, Rohani a également déclaré: «Le fait que les Etats-Unis déposent un projet de résolution contre la Palestine et Gaza et n'y parviennent qu'avec une seule voix est une grande victoire pour le peuple palestinien, les musulmans et la région».

Absorbés par leur haine et leur crainte de la Résistance, les Israéliens n’ont pas très bien compris le manège : au Golan, la Russie les a bien eus. 

Dans un article publié le samedi 2 juin, le journal libanais Al-Binaarevient sur les déplacements des officiels israéliens ces deux dernières années en Russie et écrit :

« Moscou a bien accompli sa mission qui consistait à lutter efficacement contre le terrorisme. Mais cette lutte entre désormais dans une phase bien délicate. Dans le Sud syrien, où les terroristes takfiristes sont largement présents, la Russie mène une intense activité diplomatique pour empêcher qu’une guerre n’éclate, car le sud de la Syrie est à la fois frontalier de la Jordanie mais aussi et surtout d’Israël.

Mais pour éviter une guerre qui impliquerait à terme Tel-Aviv, la Russie est-elle prête à pousser l’Iran et le Hezbollah vers la sortie ? Toute raison gardée, il est difficile de répondre par affirmative à cette interrogation, surtout que le temps joue en faveur de l’axe de la Résistance et que l’armée syrienne avance presque sur tous les fronts face aux terroristes.

Alors comment interpréter l’appel russe au retrait de l’Iran et du Hezbollah du sud de la Syrie ? En effet, dans toute cette histoire, les analystes laissent volontairement passer un point d’une importance capitale : l’accord qui semble avoir été conclu, du moins oralement, entre Russes et Israéliens prévoit le départ du Hezbollah et d’autres forces pro-iraniennes en échange d’un retour de la souveraineté de l’État syrien sur les frontières sud de la Syrie et, surtout, sur le Golan. Ce n’est pas de gaieté de cœur qu’Israël fait un choix si douloureux, surtout que l’annexion du Golan lui semblait acquise.

À vrai dire, le duo Iran-Russie mène là un jeu d’une extrême intelligence. Moscou a placé Israël face à un dilemme : avoir à coexister avec l’Iran et le Hezbollah au Golan ou reconnaître la souveraineté syrienne sur ces hauteurs stratégiques. Mais au stade où en est Israël, il voit presque en Assad un allié de circonstance qui lui éviterait au moins dans l’immédiat le face-à-face avec l’adversaire iranien.

Si le plan russe de sécurisation du Sud syrien aboutit, Israël évitera le pire. Après tout, il peut se consoler du transfert de l’ambassade US à Qods, décidé par Trump, qui n’est pas une maigre consolation. Mais si d’aventure il décidait de dire non à Poutine, les choses risqueraient de se compliquer gravement : les alliés d’Assad ont trop lutté pour le laisser tomber, alors qu’il est à deux pas de la victoire. »

L’armée algérienne a abattu 24 terroristes pendant le mois dernier.

Les opérations antiterroristes se multiplient en Algérie, où le ministère de la Défense a annoncé que l’armée avait réussi à abattre 24 terroristes, dont des chefs d’al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), au cours du mois dernier.

Selon le ministère algérien de la Défense, « 9 éléments terroristes ont été arrêtés, 108 repaires ont été identifiés et détruits et 2 RPG-7, 13 canons de char et une certaine quantité d’armes lourdes ont été découverts et saisis ».

Dans la foulée, le journal Rai al-Youm a rapporté que l’armée algérienne avait mis la main sur 97 bombes artisanales, 700 kilos d’explosifs, 4 appareils de communication satellitaire et 74 caméras.

L’armée turque et les groupes terroristes qu’elle soutient empêchent le retour des déplacés, qui s’étaient réfugiés à Afrin, dans la Ghouta orientale.

Les dispositifs de sécurité qu’ont placés l’armée turque et les groupes terroristes à sa solde empêchent les habitants de la Ghouta orientale, qui avaient quitté cette région pour aller se réfugier à Afrin, de regagner leurs maisons.

 

Des déplacés qui voulaient rentrer dans la Ghouta orientale ont confié au quotidien syrien El Watan que des postes de contrôle, implantés par les groupes armés sous la supervision de l’armée turque aux points de passage reliant Afrin aux autres régions, empêchaient les familles originaires de la Ghouta orientale de se rendre à Alep ou à Idlib avant de regagner leur ville alors que l’armée syrienne et la police militaire leur avaient déjà permis de regagner leurs domiciles dans la Ghouta orientale, qu’ils avaient quittés de crainte des conflits.

« Le point de passage de Deir Ballut à Jindires, près d’Afrin, au nord d’Alep, et celui de Darat Izza, dans la banlieue ouest d’Alep, sont fermés aux déplacés, la Turquie ayant de surcroît bloqué une route importante reliant Afrin à Alep », a-t-on appris des mêmes sources.

Le secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale d’Iran, Ali Chamkhani, a déclaré que le retour de la sécurité en Syrie et en Irak menaçait la « sécurité dorée » du régime d’Israël et remettrait la question palestinienne à la une de l’actualité du monde islamique.

La recrudescence de la violence du régime israélien contre le peuple opprimé de Gaza et de Cisjordanie était une mesure stérile visant à compenser l’échec du plan de manipulation des terroristes takfiristes pour affaiblir le monde musulman et détruire ses ressources, a-t-il estimé, dans des propos rapportés par Fars News.

« Les groupes de résistance et l’opinion publique dans le monde musulman ont réalisé que les négociations avec les États-Unis et le désintérêt affiché envers les exigences de Tel-Aviv ne peuvent assouvir l’insatiable soif d’expansionnisme de ces deux régimes. »

Lors de la dernière réunion du Conseil de sécurité des Nations unies, le boycott des États-Unis a été sans précédent : « Le projet de résolution américain, qui présentait le Hamas comme responsable du regain des violences dans les territoires occupés, n’a même pas obtenu un vote favorable », a précisé l’amiral Chamkhani, avant d’ajouter que l’éloignement des partenaires traditionnels des États-Unis confirmait l’abrutissement de Donald Trump, ainsi que l’isolement et la dégradation dans lesquels il a plongé le pays.

En réponse aux rumeurs sur des rencontres entre les représentants iraniens et israéliens dans un pays de la région, M. Chamkhani a déclaré : « La circulation de fausses informations comme celles-ci est une tentative ratée de légitimer le régime d’Israël et de saper la volonté du mouvement de la Résistance… Un vrai musulman, qui se voit toujours en présence de Dieu, n’acceptera jamais de côtoyer les sionistes, qui sont la manifestation même de l’impureté et du mal. » 

Ali Chamkhani a brossé un tableau élogieux de la contre-offensive de l’armée syrienne à l’attaque de l’armée israélienne contre l’aéroport militaire T4, contre-offensive qui avait remonté le moral des troupes syriennes et créé un nouvel équilibre des forces dans la région.

La Chine a qualifié d’« irresponsables » et d’« interventionnistes » les récentes déclarations du secrétaire américain à la Défense au sujet de la mer de Chine méridionale.

Lors d’un sommet sur la sécurité, tenu le samedi 2 juin à Singapour, le vice-président de l’Académie chinoise des sciences militaires, le général He Lei, a déclaré qu’aucun commentaire irresponsable de la part d’autres pays n’était acceptable.

« Les tentatives d’autres pays destinées à faire un tapage au sujet de la mer de Chine méridionale constituent une intervention flagrante dans les affaires intérieures de la Chine », a réaffirmé le général He Lei.

Le chef du Pentagone James Mattis avait déclaré, plus tôt le même jour, que la politique de Pékin envers la mer de Chine méridionale contredisait la stratégie des États-Unis, fondée sur une libre navigation maritime.

Le général He a souligné que la présence militaire de la Chine en mer de Chine méridionale était indiscutable et que cela visait à défendre une partie de la souveraineté chinoise.

« Ceux qui parlent de la militarisation de la mer de Chine méridionale se sont déjà rendus coupables de ce qu’ils dénoncent. La présence militaire des États-Unis dans ces eaux met en danger la sécurité et la souveraineté de la Chine », a ajouté le général chinois.

L’alliance militaire de l’OTAN a envisagé de créer une nouvelle unité qui sera dirigée par l’Allemagne dans le but de contrer la menace que représenterait la Russie.

L’OTAN a décidé de renforcer sa capacité de défense face aux éventuelles attaques russes en s’équipant d’armes supplémentaires, ce qui veut dire que l’Alliance s’apprête à lutter, a rapporté la Deutsche Welle.

« Cette unité sera composée de 30 000 hommes. Elle devrait être opérationnelle d’ici à 30 jours », a précisé cette source.

« Cette unité sera équipée d’avions de combat et de navires », a ajouté ce quotidien allemand en se référant aux déclarations d’un haut responsable de l’OTAN.

Épaulée par la Force de réaction rapide de l’OTAN (NRF), qui compte actuellement 20 000 soldats, cette nouvelle unité sera censée faire face aux éventuelles menaces russes.

Le ministre qatari de la Défense Khaled ben Mohammed al-Atiyya, mettant en garde contre toute tentative de pousser la région vers la guerre, a déclaré que son pays n’interviendrait pas en cas d’une éventuelle attaque américaine contre l’Iran.

Mettant en garde ceux qui veulent prendre le risque d’entrer en guerre avec l’Iran, cette autorité militaire qatarie a déclaré qu’« une combinaison de circonstances a augmenté le risque qu’un conflit armé entre les USA et l’Iran. Une telle guerre, bien qu’elle ne soit pas une certitude, n’est pas souhaitable pour le Qatar et Doha n’interviendra pas dans une guerre contre son voisin ».

Des milliers de personnes ont assisté samedi aux funérailles d'une secouriste volontaire palestinienne tuée par balle la veille par des soldats israéliens près de la frontière entre la bande de Gaza et les territoires occupés par Israël. 
 
 
Des manifestations ayant fait des blessés palestiniens à la frontière avec les territoires occupés par Israël après ces funérailles.

Razan al-Najjar, 21 ans, a été touchée vendredi à la poitrine à l'est de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza. D'après le porte-parole du ministère gazaoui de la Santé, Achraf al-Qodra, elle travaillait comme bénévole et portait l'uniforme blanc des personnels de santé. "Les personnels médicaux ne sont pas une cible", a tweeté l'envoyé spécial de l'ONU pour le Moyen-Orient Nickolay Mladenov appelant Israël "à calibrer son usage de la force".

Du personnel médical et des ambulanciers de Gaza ont participé aux funérailles de la jeune fille. Elle a été inhumée aux cris "avec notre sang et avec notre âme nous nous sacrifierons pour toi Razan" et avec des appels à la poursuite du mouvement de protestation à la frontière avec les territoires occupés par Israël.

Le décès de la jeune secouriste volontaire porte à 123 le nombre de Palestiniens tués par des soldats israéliens depuis le début de ce mouvement il y a deux mois.

Des milliers de Palestiniens de Gaza, territoire coincé entre les territoires occupés par Israël, l'Egypte et la Méditerranée, ont manifesté à plusieurs reprises depuis le 30 mars pour revendiquer le "droit au retour" des réfugiés palestiniens chassés ou ayant fui leur terre à la création du régime hébreu.

Le mouvement dénonce aussi le blocus imposé à Gaza par Israël. La Société palestinienne de secours médical a affirmé que la jeune fille a été tuée "alors qu'elle tentait d'apporter des soins de premier secours aux manifestants blessés".