تقي زاده

تقي زاده

C'est un constat amer que vient de faire le général James Mattis, commandant des forces US, au Moyen Orient.

"Le durcissmeent des sanctions contre l'Iran n'a pas porté les effets escomptés", a-t-il affirmé, au cours d'un discours devant le comité des forces armées du sénat. Il a répondu, en effet, à une question, celle posée par le sénateur républicain, James Inhofe, qui l'interrogeait, en ces termes : "Du point de vue professionnel, pourriez-vous nous dire, si oui ou non, les efforts diplomatqiues et les sanctions économiques ont été suffisants, pour arrêter le programme nucléaire, à des fins militaiers de l'Iran ?" Et le général de répondre : " Non, Monssieur"! En effet, le Congrès semble bien vouloir préparer le terrain à une attaque militaire contre l'Iran. Le général Mattis avait affirmé, il y a quelques temps, la nécessité de poursuivre "les sanctions anti-iraniennes", mais aussi ,celle "d'être prêt à faire appel à d'autres options".

 

Vraisemblablement , selon Qalib Kandil qui revient sur l'assaut terroriste contre la ville Raqa et les dernières déclaratiosn de John Kerry et de son homologue saoudien. " Alors que les médias américains cherchent à faire croire à une solution de la crise en Syrie via une entente trouvée entre Moscou et Washington, l'appareil militaire et sécuritaire des Etats Unis continuent à former avec une extrême intensité les terroristes avant de les armer et de les envoyer en Syrie"!! Voici les arguments qui étaient l'article de Kandil : sur le terrain les Etats Unis ne vont aps vers uen entente car en cas d'entente les Américains n'auraient jamais du mobiliser les terroristes et les envoyer à l'assaut de Raqa . la formation des terrorsites se poursuit danslkes bases d'entrainement en Jordanie et les pétrodollars saoudiens et les armes criates plus les formateurs Us sont tous au rendez vous. les efforts vont d'ailleurs bon train pour étendre la guerre au Liban et à l'Irak.

- ce serait ridicuie si les russes se fient aux propos pleins de contradictions de Kerry. ces propos ne suivent aucune logique. à Rome il a accepté d'armer les rebelels avant d'en rejeter l'idée pour ensuite parler de la livraison d'armes aux rebelles modérés. ces contradictiosn nous renvoient aussi aux stratégèmes de Fayçal à la haine que ce dernier nourrit à l'encontre de la Syrie et de Bachar.

sur cette base on peut très facilement comprendre que les Etats Unis sont encore hésitante quantà la nécessité de tomber d'accord avec la Russie; Washington n'a m^me franchi un seul pas pour désamorcer la crise

il est grand temps, selon Qandil que l'axe de la résistance sorte de la torpeur et à éviter de donner du temps à ses ennemis et à renforcer son action contre les terroristes . pour Qandil, la moindre apathie de la part de la Chine de la Russie des BRICS et de leurs alliés leur coutera la SYRIE§

Le dialogue américano-iranien aura-t-il lieu ?

La proposition de dialogue direct avec l'Iran, élaborée, ces dernières semaines, par les responsables washingtoniens, mais aussi et surtout, la réaction du Guide suprême de la Révolution islamique et d'autres responsables du pays à cette proposition, ont été, largement, répercutées, au niveau des milieux politiques et médiatiques, régionaux et mondiaux. Différents médias du monde ont élaboré, chacun leur propre analyse, à ce sujet. Mais la question essentielle est de savoir quels objectifs poursuivent, vraiment, les Américains, au travers de cette proposition ? Les Américains recherchent-ils, véritablement, des négociations directes avec l'Iran, et si, une fois leur proposition acceptée par les Iraniens, peut-on se permettre d'être optimiste ? Ou peut-être, encore, les Américains ne sont pas si sérieux avec cette proposition ? Et si c'est le cas, quels objectifs recherchent-ils au travers de cette proposition ?

Les relations irano-américaines ont été, depuis la victoire de la Révolution islamique, une question importante, dans le débat politique de la région, la RII étant un pays puissant et déterminant, dans le monde. Malgré des hostilités contre l'Ordre islamique, le gouvernement américain a toujours cherché à établir des relations directes avec l'Iran, dans l'espoir de pouvoir exploiter la diplomatie, sans abandonner les pressions sur la RII, en vue de faire avancer ses objectifs. Suite à la prise de son ambassade, à Téhéran, qui leur servait de nid d'espionnage, les Etats-Unis ont rompu leurs relations avec l'Iran et gelé les avoirs iraniens, sur leur sol. Pourtant, l'établissement de liens directs avec Téhéran a, toujours, été, au centre du débat politique, à l'intérieur des Etats-Unis, compte tenu des évolutions survenues, plus de 3 décennies durant, à l'échelle régionale et internationale. La question des négociations directes entre l'Iran et les Etats-Unis a été, ainsi, élaborée, dans les milieux politiques et médiatiques, alors que les campagnes malveillantes des Etats occidentaux n'ont pas cessé, tout en alimentant, en même temps, le doute et le pessimisme, autour de l'affaire nucléaire iranienne. Bien qu'ils aient été, eux aussi, présents, dans le cadre des négociations, entre l'Iran et les 5+1, les Américains se sont toujours montrés intéressés par un dialogue direct avec le pays. Leur stratégie consiste, donc, à accuser, d'une part, l'Iran, au terrorisme, à la violation des droits de l'Homme et à la prolifération des armes atomiques et ADM, et à parler, d'autre part, du dialogue et des négociations, comme quoi ils ne cherchent, nullement, l'option militaire.

Au cours de ces 34 ans, qui ont se sont écoulés, depuis la victoire de la Révolution islamique, les Américains n'ont pas manqué de parler, de temps à autre, des négociations avec l'Iran ; par leur attitude, ils ont, pourtant, montré qu'entre leurs actes et leurs paroles, il y avait un gap énorme. Par leur politique de la carotte et du bâton, les Etats-Unis ont témoigné d'un comportement des plus hostiles envers le peuple iranien. Par leur politique de ruse, ils font subir des pressions politiques et économiques sur ce peuple.

Parler du dialogue avec l'Iran n'empêche, pourtant, pas les responsables US d'appliquer des sanctions contre l'Iran. Un nouveau train de sanctions s'est appliqué contre l'Iran, 3 jours après que le vice-Président iranien, Joe Biden ; eut évoqué, devant la Conférence sécuritaire de Munich, la demande washingtonienne d'entrer en pourparlers directs avec Téhéran. L'article 1 de ce nouveau tour de sanctions visait à réduire les capacités iraniennes, en matière d'exportation de pétrole, de façon à empêcher le pays de pouvoir empocher, à compter du 6 février, ses revenus pétroliers. L'article 2 des sanctions permettait au département américain au Trésor, de bloquer les biens de quiconque aide l'Iran à acquérir les métaux précieux. Le fait que d'un côté, les Etats-Unis expriment, de temps à autre, une volonté de dialoguer avec l'Iran, et de l'autre, resserrent l'étau autour de l'Iran, devrait nous faire penser au maillon manquant, dont ont parlé le Guide suprême de la révolution islamique et d'autres responsables iraniens. En réaction à la demande américaine, en faveur du dialogue, le Guide suprême de la Révolution islamique, l'Ayatollah Ali Khamenei, a réitéré que la première condition, en parlant du dialogue entre l'Iran et les Etats-Unis, est la bonne foi, que l'on ne remarque, ni dans la demande élaborée, aujourd'hui, par les Américains, ni dans leur comportement du passé. Elaborer cette demande serait, donc, à elle seule, une tactique trompeuse, aux objectifs particuliers.

«Suivant les normes des Etats-Unis et des puissances hégémoniques, le dialogue veut dire : allez ! Négocions, pour que vous acceptiez ce que nous vous disons...comme quoi c'est l'objectif même du dialogue : venez négocier, et l'objectif de ce dialogue, c'est que vous acceptiez ce que vous n'acceptiez pas avant...» Et pour mieux expliquer l'objectif des Américains au travers cette proposition, le Guide suprême de la Révolution islamique continue en ces termes : «Allez ! Négocions, pour persuader l'Iran d'arrêter l'enrichissement de l'uranium. C'est ça, l'objectif. Ils ne disent pas : négocions, pour que l'Iran avance ses arguments, pour que nous abandonnions nos pressions, au sujet de l'affaire nucléaire, mais aussi, des ingérences politiques et sécuritaires, et autres..., ils disent : négocions, pour que l'Iran accepte ce que l'on dit !». L'Ayatollah Khamenei a, aussi, élucidé la condition sine qua non d'un tel dialogue, en affirmant que «les Américains doivent prouver leur bonne foi et montrer qu'ils ne cherchent pas à imposer leur diktat. S'ils le font, ils verront que la nation iranienne y répondra». Les Américains chercheraient, ainsi, à séduire, par cette diplomatie, les Iraniens ; or, tant que la politique annoncée révèlera des différences fondamentales par rapport à la politique appliquée, il sera normal que la société et les responsables politiques iraniens ne puissent pas faire confiance à la littérature diplomatique états-unienne.

La politique washingtonienne appliquée envers l'Iran consiste, de nos jours, à menacer, à freiner, à sanctionner et, à la fois, à inciter. Cela montre que l'approche états-unienne n'est pas destinée à résoudre l'affaire. Cela explique, aussi, la complication de la donne irano-américaine ; or, les responsables américains parlent de paix, de négociation et de coopération, alors que la politique qu'ils appliquent autorise différentes formes de pressions politiques et de sanctions économiques, et parfois même, des menaces de guerre. C'est dans ce contexte que les leaders politiques, en Iran, analysent le discours américain, en faveur de la paix et de la réconciliation, dans la perspective des phénomènes historiques. L'histoire montre qu'à chaque fois que les acteurs diplomatiques et exécutifs des pays, comme les Etats-Unis ou la Grande Bretagne, ont abusé de sanctions renforcées, leur objectif ultime a été le renversement politique. C'est, donc, normal que n'importe quel pays qui fasse preuve de résistance, face aux menaces implicites ou explicites des puissances internationales, offre un parfait modèle de résistance, dans le monde. Dans l'optique du Guide suprême de la Révolution islamique, la promesse, même, de lever les sanctions, une fois, commencées les négociations directes, aurait, pour but, de renforcer, auprès des Iraniens, l'enthousiasme d'entrer en dialogue avec Washington ; «Parce qu'ils croient que le peuple iranien est accablé, à cause des sanctions, que tout est chamboulé, que nous allons leur demander de négocier et de lever le boycott». L'Ayatollah Khamenei a, également, affirmé qu'il voyait une opportunité dans les pressions et sanctions imposées par les Etats-Unis et leurs alliés. «Nous avons expérimenté. Nous avons essayé. Nous avons résisté 30 ans, face aux pressions américaines, et nous sommes parvenus là où nous sommes, aujourd'hui. Il y a, quand même, des nations qui se sont inclinées, face aux Etats-Unis. Mais la résistance ne nous a apporté que du bien. La résistance réhabilite et fait fonctionner les forces internes d'une nation. Ces mêmes sanctions qu'ils nous imposent finiront par aider le peuple iranien et le feront parvenir, grâce à Dieu, à la croissance et à l'épanouissement. Et ça, c'est une question importante», comme l'a judicieusement fait remarquer le Guide suprême de la Révolution islamique.

mardi, 05 mars 2013 18:04

Mali : l'armée française ment!

Alors que les médias sont tenus à distance des combats, l'armée a diffusé, ce week-end, des images, soigneusement, sélectionnées, des opérations menées, dans les massifs montagneux du Nord du Mali. Un contrôle nécessaire, estiment les spécialistes.

Depuis le début de l'offensive, au Mali, le 11 janvier, l'armée française confirme son surnom de «grande muette», en verrouillant l'information sur ses opérations. La plupart des journalistes présents sur place sont tenus à l'écart des combats et doivent se contenter de relayer la parole des officiers chargés de la communication. Dans les JT, seules, les images fournies par la Dicod - la Délégation à l'information et à la communication de la Défense - sont diffusées. Une situation, qui inquiète l'ONG "Reporters sans frontières", qui dénonce une «atteinte sérieuse à la liberté des médias».

Après plus d'un mois de guerre, l'armée a semblé desserrer l'étau, en diffusant, ce week-end, deux vidéos, reprises en boucle par les chaînes d'information en continu. La première, d'une durée de deux minutes, montre une violente «prise à parti» des soldats du groupement tactique interarmé (GTIA) 3, dans la région montagneuse de l'Adrar des Iforas, dans l'extrême Nord-Est du pays.

La seconde, longue de 13 minutes, est une compilation d'images tournées entre le 9 février et le 1er mars, illustrant la percée vers le Nord, opérée par les soldats français.

Des vidéos sans commentaire, interview, ni élément de localisation. «Il n'y a aucune information sur le contexte: où sont les soldats, quel système d'information est utilisé pour localiser les positions ennemies, comment l'infiltration des zones de repli des djihadistes est menée…», note Philippe Hugon, directeur de recherche à l'Institut de relations internationales et stratégiques (Iris), qui évoque une «information imparfaite». Mais pour le chercheur, ces images restent instructives: «Elles nous permettent de nous représenter la réalité du terrain: des zones montagneuses, des grottes, des combats rapprochés à moins de cinquante mètres. On réalise les difficultés de l'armée à intervenir dans cette zone - des Iforas, ndlr - qui est devenue un sanctuaire pour les djihadistes», explique-t-il. Une situation qui, selon lui, n'est pas sans rappeler les combats dans les massifs afghans.

«Une guerre peut être perdue, sur le front de la communication»

L'armée peut-elle en montrer plus? «Pas pour le moment, assure Philippe Hugon. L'opération est entrée dans une phase critique. Et la protection des otages impose un niveau d'information minimal.» Président de l'Institut des images et responsable du site Decryptimages.net, Laurent Gervereau approuve: «La plus grande prudence est nécessaire. L'armée est dans son rôle car elle a compris que, parfois, les bombes médiatiques sont plus puissantes que les bombes matérielles et qu'une guerre peut être perdue sur le front de la communication». Notamment, depuis que les réseaux sociaux, investis par les djihadistes, ont décuplé la puissance d'impact d'une information. Le fait que l'armée ait choisi «d'occuper le terrain» en postant ses vidéos sur Facebook et Youtube n'est à ce titre pas anodin.

Pour l'auteur de Montrer la guerre, «la propagande est inhérente à la guerre» et «la vision objective d'un conflit n'existe pas». En clair: une image servira toujours un camp ou l'autre. «Les médias français doivent s'en rendre compte», assure Laurent Gervereau. Mais pour le colonel Michel Goya, directeur d'études à l'institut de recherche stratégique de l'École militaire et blogueur, un contrôle trop poussé de l'information est «contre-productif». «L'armée laisse ainsi passer une occasion de se mettre en avant, alors qu'elle est en train de faire quelque chose d'impressionnant, seule, sans nos alliés américains», explique-t-il à l'AFP. Pour lui, la «manœuvre de la communication» de l'armée française, au Mali, est loin d'être à la hauteur de la «manœuvre opérationnelle».

mardi, 05 mars 2013 17:26

L’autorité du "Faqih" juste

Sur le fondement de l’autorité du Commandement de Dieu et de l’Imamat éternel, la Constitution prépare le terrain pour l’instauration d’une direction théologique réunissant toutes les qualités requises pour être reconnu en qualité de Guide par le peuple, afin qu’il soit le garant du respect par les différentes organisations, des devoirs islamiques traditionnels.

Organisation constitutionnelle

À la tête du pays se trouve le «Guide Suprême» (Rahbar), autorité religieuse dominante, qui est élu ou/et révoqué par l'Assemblée des experts, composée de 86 membres religieux élus pour 8 ans au suffrage universel direct. Sous sa responsabilité, le pouvoir exécutif est détenu par le président de la République, chef du gouvernement, qui dispose d'un cabinet composé de 20 ministres.

Le pouvoir législatif appartient à un parlement de 290 députés élus tous les 4 ans au suffrage universel supervisé par un «Conseil des gardiens de la Constitution», actuellement présidé par Ahmad Jannati, qui approuve ou s'oppose aux résolutions de l'assemblée.

Il existe également un Conseil de discernement de l'intérêt supérieur du régime, composé des chefs des trois pouvoirs, des six clercs du Conseil des Gardiens et de 25 membres désignés par le Guide suprême, à la tête duquel se trouve actuellement Hachemi Rafsandjani, renommé pour cinq ans en mars 2002. Le Conseil de Discernement est chargé de ratifier, lors d'une opposition irrévocable du Conseil des Gardiens au Parlement, l'application des lois qu'il juge indispensables, et dorénavant, d'assister le Guide pour la gestion du pays. Les institutions iraniennes, et notamment l'important pouvoir du clergé, en font un régime semi-démocratique et souvent autoritaire. Ainsi, même si la majorité du gouvernement est élue par le peuple iranien au suffrage universel, directement ou indirectement, le conseil des gardiens (élu indirectement) peut en théorie opposer son véto à toute candidature aux élections. Amnesty International classe l'Iran dans les deux pays avec le plus fort taux d'exécution (avec la Chine).

Système institutionnel

Le système institutionnel iranien, tel qu’il fonctionne aujourd’hui, présente l’originalité de faire cohabiter deux légitimités. Une légitimité démocratique et politique, d’une part, issue du suffrage populaire et une légitimité religieuse, d’autre part, incarnée en priorité par le Guide de la Révolution.

Dans la conjoncture où plus de 12.000 représentants  ont assisté à la Conférence de l’AIPAC tenue à Washington, un analyste des questions géopolitiques a déclaré, dans son interview accordée à Russia Today, que l’absence du président américain et du Premier ministre du régime sioniste à cette Conférence prouvait que le lobby sioniste perdait petit à petit son influence. Le régime sioniste pourrait être le premier régime à occuper la position officielle de « principal allié stratégique » des Etats-Unis.

Il s’agit d’un plan qui a été examiné, parmi les autres sujets, à la Conférence de l’AIPAC, tenue à Washington. Patrick Henningsen, analystes des questions géopolitiques, continue : « Israël tente de conquérir les hauteurs de Golan pour les utiliser comme une zone tampon et d’exhorter les politiciens américains à soutenir son plan en Syrie ».

Il s’agit de la première fois, depuis sept ans, que le président américain, Barack Obama, et le Premier ministre du régime sioniste, Benjamin Netanyahou, ont boycotté la Conférence de l’AIPAC.

Selon l’Agence de presse estudiantine iranienne, ISNA, Patrick Henningsen, analyste des questions géopolitiques, a affirmé, à Russia Today, que le lobby sioniste était en train de perdre son influence sur Washington. Répondant à la question de savoir comment les Etats-Unis définiront les lignes de contrôle de son allié extrémiste s’ils renforcent son union avec lui, Patrick Henningsen a dit : « Il semble qu’Israël cherche à consolider leurs relations avec la Maison Blanche pour ainsi assurer leurs propres intérêts politiques. A présent, les Etats-Unis espèrent que les négociations avec l’Iran aboutiront et ils ont abandonné leur rhétorique de menace. D’où l’inquiétude d’Israël ».« Le lobby israélien accroit ses pressions sur les hommes d’Etat américains afin qu’ils emboîtent le pas aux politiques de Tel-Aviv », a-t-il affirmé.Concernant les impacts du renforcement des relations israélo-américaines sur la position de la Maison Blanche dans le monde arabe, Patrick Henningsen a ajouté : « Je ne pense pas que les Etats-Unis soient confrontés à des retombées de son rapprochement à Israël car jetant un coup d’œil au monde arabe et à la structure de la Ligue arabe, on constate que l’Arabie saoudite et Israël s’entendent très bien. Cependant, il ne faut pas oublier que Riyad se préoccupe quant à quelques sujets : pétrodollars, sécurité et stabilité ».Selon monsieur Henningsen, Israël et l’Arabie saoudite agissent comme une balance d’équilibre et ils se complètent de cette façon.« Il n’y aura pas de grands changements mais le Congrès américain semble ne plus s’intéresser à poursuivre aveuglément les politiques israéliennes », a déclaré l’analyste avant de souligner : « Les congressistes se divisent petit à petit car ils viennent de comprendre que le suivisme aveugle aux politiques de Tel-Aviv est loin de garantir les intérêts des Américains ».

Russia Today l’interroge aussi sur l’impact de l’union renforcée des Etats-Unis et d’Israël sur les relations avec l’Iran.

Il a répondu : « Le réchauffement des relations Washington-Tel-Aviv aura des impacts négatifs sur les relations avec l’Iran. Regardez le silence d’Israël face à la crise syrienne. Il pense à tenter sa chance dans ses frontières avec la Syrie. Mais que cherche-t-il Israël ? Il ne cherche qu’à élargir son territoire. C’est pourquoi il a l’intention de prendre le contrôle des hauteurs de Golan et de s’en servir comme une zone tampon d’autant plus que de gisements pétroliers viennent d’y être découverts. Il y existe aussi des ressources d’eau dont Israël a un grand besoin. Alors, Israël fait preuve d’un certain opportunisme à l’égard de la Syrie ». D’après monsieur Henningsen, Israël poursuit son bras de fer avec l’Iran pour ainsi maintenir Washington dans un état de conflit permanant au Moyen-Orient. Russia Today a ensuite fait allusion à la compression du budget aux Etats-Unis demandant comment ces derniers pourraient, désormais, soutenir les politiques israéliennes.

En réponse à cette question, Patrick Henningsen a déclaré : « Maintenant, tout le monde connait l’AIPAC dont l’influence au sein de l’administration américaine apporte presque un milliard de dollars pour les hommes d’Etat américains. Les membres de l’AIPAC font de gros chèques à destination des congressistes et des sénateurs qui se lancent dans les élections. L’AIPAC fait tout pour recruter des alliés fidèles pour Israël. En plus, les Etats-Unis cherchent à camoufler son aide militaire de quatre milliards de dollars à destination d’Israël. En effet, c’est une énorme somme d’argent payée par les contribuables américains ».

Les Etats-Unis n’ont plus les moyens économiques suffisants à la hauteur de leur ambition d’être le superpuissance absolue, surtout, au moment où Le Bric (Brésil, Russie, Inde et Chine) cherche à s'octroyer une place plus importante, grâce à sa croissance. Beaucoup estiment que la place et le rôle des Etats-Unis se sont affaiblis, au Moyen-Orient. Les Etats-Unis ne sont plus la puissance, qui prétendait, il y a une décennie, avoir le dernier mot, à tout propos, dans cette région. Washington ne peut plus faire plier les autres pays devant sa volonté. Nombreux sont ceux qui croient que les crises économiques et les frais colossaux des guerres –d’ailleurs, inutiles – en Afghanistan et en Irak, ont contribué à l’affaiblissement de la superpuissance américaine.

Or, l’Amérique de George W. Bush voyait en ces deux pays le tremplin qui devait permettre à la Maison Blanche d’imposer son leadership au monde entier. Le journaliste arabe, Saad Mahyou, a écrit, récemment, un article, sur ce sujet : Selon lui, les Etats-Unis n’ont plus les moyens indispensables, pour réaliser leur plan initial, celui de la domination absolue de la planète, stratégie, qui consistait à dominer, d’abord, le Moyen-Orient, par les moyens économiques, militaires et politiques, et à étendre, ensuite, cette domination sur le monde entier.

En outre, l’auteur estime que les Etats-Unis ont perdu, également, leur rôle d’autrefois, pour dicter leur stratégie aux pays de la région, ce qui a, d’ailleurs, entrainé l’affaiblissement du rôle mondial de la superpuissance américaine. La doctrine de l’hégémonie libéral des Etats-Unis révèle ses limites, tant au Moyen-Orient, que sur le plan international. Les Etats-Unis ont payé très cher l’application de cette doctrine, et beaucoup de sang a coulé pour montrer son inefficacité. Les peuples de la région ont redoublé leurs efforts, pour empêcher les Etats-Unis de leur imposer leur volonté. Quant aux pays arabes, il semblerait que ce sentiment soit en train de se transformer en une approche de défense, dans laquelle il ne faut pas négliger l’importance des tendances ethniques.

L’auteur de cet article ajoute qu’en dépit de l’affaiblissement de la puissance économique des Etats-Unis, par rapport à il y a une dizaine d’années, le Pentagone dépense, encore, des sommes colossales, pour propager, dans le monde, les pensées libérales, à l’américaine. Mais la baisse du pouvoir économique des Etats-Unis ne permettra pas longtemps à la Maison Blanche de poursuivre cette stratégie. C’est, en quelque sorte, un échec, pour les Etats-Unis, qui y voient la décadence de leur pouvoir impérial.

Les dirigeants américains se sont vus obliger de substituer à leur stratégie agressive d’autrefois, une stratégie de retenue et de modération, pour préserver leurs intérêts, alors qu’autrefois, ils voulaient, à tout prix, assurer leur expansion. C’est dans ce sens que les Etats-Unis tentent de plus en plus d’imposer les frais de leurs projets à leurs partenaires régionaux et internationaux. Selon l’auteur de cet article, les Etats-Unis doivent se battre, sur trois fronts, pour ne pas se trouver dans un état d’isolement historique :

1) Il faut, d’abord, empêcher l’apparition, sur la scène mondiale, d’un rival puissant, qui serait capable de changer, significativement, l’équilibre actuel, à l’échelle de la planète. Cela explique tous les efforts des dirigeants américains pour empêcher l’Eurasie de devenir un adversaire de taille. Si la Russie cherche à défier la puissance américaine, elle essaie, en même temps, de se rapprocher de l’Europe, surtout, de l’Allemagne, afin de créer une sorte d’équilibre. En Asie, il semble que le Japon soutient, implicitement, la Chine, qui défie, de plus en plus, la puissance des Etats-Unis.

2) Les Etats-Unis restent engagés, dans la guerre contre le terrorisme. La nébuleuse Al-Qaïda, les groupes et les organisations qui y sont liés, font peur aux dirigeants américains. Bien que les groupes radicaux liés à Al-Qaïda se soient plutôt affaiblis, au lieu de se renforcer, cependant, ils ont un grand potentiel, pour déclencher une véritable guerre asymétrique contre l’Occident et les Etats-Unis. C’est la raison pour laquelle les Etats-Unis se servent de tous leurs moyens, pour empêcher ces groupes extrémistes de renforcer leur assise, dans une vaste partie du monde, qui va de l’Afghanistan au Maghreb, en passant par le Moyen-Orient.

3) Les Etats-Unis s’inquiètent de l’apparition d’une nouvelle puissance nucléaire, dans le monde. Les dirigeants américains estiment qu’un tel événement pourra changer, complètement, la stratégie mondiale de Washington. Les Etats-Unis n’ont plus les moyens économiques suffisants à la hauteur de leur ambition d’être la superpuissance absolue, surtout, au moment où le Bric (Brésil, Russie, Inde et Chine) cherche une place plus importante, grâce à sa croissance. Il faut ajouter à cette liste les noms des pays, comme le Mexique, l’Indonésie, le Nigeria ou la Turquie, d’autant plus que les Etats-Unis n’ont pas, encore, défini une stratégie transparente envers ces nouvelles puissances.

Le message de la conférence de Rome selon le quotidien Al Hayat a été clair :

les Américains et les européens n'iront pas faire la guerre contre la Russie pour la Syrie. " les Etats Unis et l'Europe ont montré qu'ils s'intéresse à la solution russe telle qu'elle a été développée à Genève". selon le journal, à Genève " les Russes se sont engagés à ne pas se battre pour la pérennité du régime Assad mais pour son élimination progressive du pouvoir et dans la foulée, l'application des réformes" " A l'heure qu'il est les opposants d'Assad subissent de très fortes pressions pour entrer au plus vite en dialogue avec Assad afin de facilité la formation d'un gouvernement de transition où Assad restera le président et dirigera lui même le processus des réformes. les occidentaux ont clairement fait comprendre à Al Khatib et ses compagnons que la poursuite de leur soutien financier et politique dépend de ce plan et de l'accueil favorable que les opposants lui réserveront et ils ont même menacé d'éliminer l'opposition anti Assad de l'équation, si celle-ci n'accepte pas cet offre" selon al Hayat , " ce plan est celui dont Kerry et Lavrov ont discuté à Berlin au cours de leur première rencontre et sur quoi ils sont tombés d'accord. Washington avait déjà envoyé des signaux claires en direction de Moscou en cherchant à lui confier la gestion du dossier syrien. les Etats Unis espèrent pouvoir aboutir à une solution en Syrie comme au Yémen en impliquant davantage la Russie. au Yémen , les Américains ont confié le dossier au Conseil de coopération du golfe Persique , ce que les Russes ont accepté et le résultat a été une transition peu sanglante " "Al Khatib ne voulait pas participer à la conférence de Rome mais les pressions occidentales ont eu raison de son refus . il a fini par accepter la réalité pour éviter plus de dissensions au sein de l'opposition . En effet il n'avait pas d'autres choix vu que Kerry a voulu lui même assister à la conférence - ce qui n'était guère une obligation- pour bien faire comprendre à Al Khatib que l'accord russo -américain ne peut souffrir aucune objection"! " Parallèlement, damas s'est lancé dans une nouvelle série de manœuvres et Mouallem a affirmé que son pays était prêt à dialoguer avec toute opposition y compris les rebelles armés ". " Les Américains ont demandé aux Russes à quel point l'offre de dialogue de Damas est sérieux avant d'appeler Moscou à prendre des mesures pratiques et effectives en ce sens". " En effet, les Américains voudraient changer les clauses de la déclaration d'Istanbul en fonction du sérieux que mettra Assad dans son offre de dialogue et agir pour arranger la clause qui concerne la transition syrienne"....."les Américains voudraient trouver un modéré pour diriger le gouvernement de transition et en cas d'échec, ils sont prêts à éliminer l'idée même d'un gouvernement provisoire et attendre que le dialogue soit amorcé entre Assad et ses ennemis. et c'est là que le journal revient sur le rôle : " Mais à ce beau tableau il existe des taches sombres : la confiance mutuelle n'est plus et puis il y a les caprices des deux côtes : peut-être que les Russes veuillent-ils donner du temps au temps et attendre la fin du mandat d'Assad . la Russie n'a jamais caché ses réticences à l'idée d'une yéménisation de la Syrie la guerre s'est avéré éminemment dévastatrice , le pays est en ruine mais aucune des partie ne veut accepter un plan à la yéménite" et puis il y a un autre facteur extrêmement important avec quoi et les Américains et les Russes devront compter : l'Iran . l'Iran a tout fait pour soutenir Assad . il veut une solution syro syrienne sans l'ingérence arabe ou turque. il le veut au point qu'il a même fait une exigence au cours de ses pourparlers nucléaires ... au regard de ce qui se passe en Syrie , les Russes et les Américains ne peuvent se passer de l'Iran "

The Independant reconnait la mort d'un premier britannqiue en Syrie où il combattait aux côtés des terroristes salafo wahhabites.

le journal affirme qu'il s'agit d'unjeune de 21 ans , déjà parti en Libye, et qui s'appelle Ebrahim al Mezwaqi. " "Mezwaqi fait partie de ces 80 ressortissants britanniques qui se sont militairement engagés aux côtés des rebelles en Syrie. il a terminé en 2012 ses etudes à Hertfordshire et parti faire le jihad en Syrie"!! Daily Teleghraph avait déjà confirmé la présence des terrorsites britanniques en Syrie mais c'est la première fois qu'un journal en précise le nombre " la Grande Bretagne tente partous les moyens d'obtenir une levée d'embargo sur la livraison d'armes aux terrorsiets en Syrie.

 

Pour "Haaretz", qui revient sur la congrès annuel de l'AIPAC, le plus puissant lobby pro israélien; aux Etats Unis, "la manifestation est loin de se dérouler, dans une atmosphère normale". "En effet, quelque 12.000 délégués et représentants ont assissté à ce congrès, alors qu'il était entouré d'un hallo d'incertitude", et le journal cite les raisons suivantes, pour autant d'opacité et de doute :

-Israël n'a toujours pas son cabinet

-l'administration Obama II se cherche encore

-les coupes budgétaires US et ses indéniables impacts sur l'aide américaine à Israël

-un Moyen-Orient, plus que jamais explosif, et dont les défis, nombreux, ne trouvent aucune réponse

Toutes ces questions "ont empêché que l'AIPAC puisse, cette année, publier une déclaration finale où ses stratégies puissent figurer, clairement.

La tenue de ce congrès, avant la visite du Président Obama, aura été un autre problème posé au congrès de cette année, dans la mesure où Obama vient de nommer un "anti-Israélien", à la tête de la Défense. L'AIPAC a tenté de se garder à l'écart les débats houleux, qui ont entouré la nomination de Hagel, mais, selon "Haaretz", "il n'a pas réussi". "A Washington , on dit, désormais, que l'AIPAC n'a pas pu empêcher la désignation de Hagel".