تقي زاده

تقي زاده

L'Algérien Mokhtar Belmokhtar, l'un des principaux chefs d'Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et commanditaire de l'attaque contre le site gazier algérien de Tiguentourine en janvier, a été tué samedi par des soldats tchadiens dans le nord du Mali, a annoncé le porte-parole de l'état-major des armées tchadiennes.

"Ce jour, samedi 2 mars 2013, à 12h00, les forces armées tchadiennes en intervention au Mali (...) ont totalement détruit la principale base des djihadistes et narcoterroristes dans le massif de l'Adrar des Ifoghas", a dit le général Zacharia Gobongué à la télévision tchadienne.

"Le bilan provisoire des combats s'établit comme suit : plusieurs terroristes tués, dont leur chef Mokhtar Belmokhtar, dit "le Borgne", soixante véhicules en bon état de fonctionnement récupérés, divers matériels de guerre, notamment du matériel électronique, récupérés. Le ratissage se poursuit à la recherche des fugitifs", a-t-il conclu.

Chef de la brigade des Moulathamine ("Ceux qui signent avec leur sang"), Mokhtar Belmokhtar est le commanditaire de la prise d'otages du complexe gazier algérien de Tiguentourine en janvier, au cours de laquelle une soixantaine de personnes, dont 37 otages étrangers, ont été tués.

Un autre chef islamiste algérien, Abdelhamid Abou Zeïd, aurait également été tué cette semaine dans le massif montagneux de l'Adrar des Ifoghas.

Selon Reuters, le décès de Zeïd n'a pas été confirmé officiellement, notamment à Paris, mais, d'après ces sources maliennes, il fait partie de la quarantaine de rebelles tués il y a cinq jours dans ce massif, réputé inexpugnable, de l'extrême nord-est du Mali où les troupes françaises et leurs alliés tchadiens livrent des combats acharnés aux djihadistes.

Mokhtar Belmokhtar est né à Ghardaïa, en Algérie, en 1972. Dans une interview diffusée en 2007 sur des sites islamistes, il affirmait s'être rendu en Afghanistan à l'âge de 19 ans pour y acquérir une formation et une expérience du combat.

Selon la Jamestown Foundation, un centre de réflexion basé à Washington, l'engagement de Belmokhtar a été influencé par le religieux Abdullah Azzam, promoteur d'une interprétation armée et offensive de la notion de "djihad" (guerre sainte), et qui a aussi été le mentor d'Oussama Ben Laden.

Revenu en Algérie en 1992, Belmokhtar a combattu durant la guerre civile au sein du Groupe islamique armé (GIA), puis a participé à la création du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), qui a élargi progressivement ses opérations dans différents pays du Sahel en y attaquant les forces de sécurité.

Le GSPC a fait par la suite allégeance à Al Qaïda, devenant le représentant de la nébuleuse islamiste en Afrique du Nord sous l'appellation d'Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).

Mokhtar Belmokhtar est soupçonné d'implication dans l'enlèvement de 32 touristes européens en 2003, dans les négociations en 2008 pour la libération de deux Autrichiens et dans les négociations en 2009 pour la libération de deux Canadiens.

Enlèvements et trafics divers, des armes à la drogue en passant par les cigarettes et les êtres humains, alimentent une économie parallèle basée sur la criminalité dans le Sahara et estimée à des millions de dollars.

Mokhtar Belmokhtar a été condamné par contumace à la réclusion à perpétuité par la justice algérienne après le meurtre de 10 gardes-frontières algériens en 2007.

Au-delà de son implication dans des enlèvements, il est réputé pour être l'un des plus importants "gangsters djihadistes" du Sahara. Il s'est imposé dans la fourniture d'armes aux groupes islamistes de la région et dans le trafic de cigarettes, ce qui lui vaut le surnom de "Mister Marlboro" au sein des populations locales, selon les médias français.

Ses diverses activités lui ont permis de nouer des liens étroits avec les communautés touarègues, notamment avec les combattants qui ont participé au printemps 2012 à l'offensive ayant abouti à la prise du nord du Mali avec leurs alliés islamistes de l'époque.

Une chaîne de télévision algérienne avait rapporté en juin dernier qu'il avait été tué dans des combats entre islamistes et séparatistes touaregs à Gao, dans le nord du Mali.

Mokhtar Belmokhtar avait créé son propre groupe tout en maintenan et son allégeance à Al Qaïda.

La livraison de gaz libyen à l'Italie via le gazoduc Green Stream a dû être interrompue après des échanges de coups de feu près d'installations gazières, selon des sources proches du groupe énergétique italien ENI citées samedi soir par l'agence de presse ANSA.

Dans la matinée, selon ces sources, quelques échauffourées se sont produites dans la zone de Millitah entre factions locales libyennes.

Millitah Oil and Gas, une société mixte détenue à parts égales par ENI et NOC (compagnie nationale pétrolière de Libye) a alors décidé pour des raisons de sécurité et pour assurer l'intégrité des installations, d'interrompre la production et de mettre en sécurité ces installations, a-t-on précisé.

En conséquence, selon ces mêmes sources proches de l'ENI, la livraison de gaz à travers le gazoduc Green Stream qui relie linstallation de retraitement de Mellite à Gela en Sicile, a été interrompu.

La compagnie italienne est également présente dans le secteur énergétique de l'Algérie. Le mois dernier, la justice algérienne a annocé avoir commencé une enquête sur une corruption dans les contrats signés entre ENI et l'entreprise algérienne Sonatrach.

Seyed Nasrollah a toujours dénoncé le régime sioniste comme le premier ennemi de la communauté musulmane et estime que les divisions dans le monde de l’islam, contribuent à la stabilité du régime sioniste.

Abdoullah Safi-o-din, représentant du Hezbollah libanais à Téhéran, dans un entretien spécial avec l’Agence Internationale de Presse Coranique, a présenté les différents aspects de la personnalité de Seyed Hassan Nasrollah, secrétaire du Hezbollah libanais, son rôle dans le rapprochement des écoles islamiques, l’influence du Coran sur ses décisions, son respect des règles religieuses et son intérêt pour les questions nationales. Il a aussi signalé l’influence de la résistance libanaise sur les mouvements d’éveil islamique au Bahreïn et en Arabie saoudite.

« Seyed Nasrollah a toujours dénoncé le régime sioniste comme le premier ennemi de la communauté musulmane et estime que les divisions dans le monde de l’islam, contribuent à la stabilité du régime sioniste et à la poursuite de l’occupation de Qods qu’il qualifie de cœur du monde de l’islam.

C’est pour cette raison que la résistance est considérée comme le seul moyen pour résoudre les problèmes des musulmans dont le principal est la division qui existe entre les écoles islamiques. Il faut que les musulmans s’unissent pour faire disparaitre cette tumeur israélienne dans les territoires islamiques.

Seyed Nasrollah estime que la communauté en s’appuyant sur les points communs, peut vaincre les ennemis dont l’objectif est de créer des conflits confessionnels et ethniques. Le leader du Hezbollah estime aussi qu’il ne faut pas que la communauté s’occupe de choses secondaires, cela encourage les divisions et aide le régime sioniste.

La résistance libanaise s’appuie sur les enseignements coraniques qui encouragent l’union. Seyed Nasrollah a toujours commencé ses discours par des versets coraniques, dans un de ses célèbres discours en 1996, il a cité le verset 173 de la sourate Ale Imran ;

«الَّذِينَ قَالَ لَهُمُ النَّاسُ إِنَّ النَّاسَ قَدْ جَمَعُواْ لَكُمْ فَاخْشَوْهُمْ فَزَادَهُمْ إِيمَانًا

et a déclaré que ce verset était le slogan de la résistance au moment où les grandes puissances dont les États-Unis et certains pays arabes, s’étaient réunis à Charm-el-Cheikh, pour affaiblir la résistance.

Deux ans après, le Hezbollah sortit victorieux d’un conflit avec le régime sioniste avec le même slogan. Cela montre l’influence du Coran sur les décisions et le moral de la résistance. Le patriotisme est un signe de foi et les enseignements du Coran et du prophète (PSL) insistent sur la coexistence pacifique avec les voisins, au point que les voisins peuvent hériter d’un défunt. Notre religion encourage la défense des opprimés, comment est-il possible que nous ne défendions pas notre pays alors que nous sommes des frères et avons la même langue et la même culture ?

Seyed Nasrollah a réussi à attirer les gens et à leur faire comprendre que la défense du pays est aussi la défense de la religion et des valeurs morales. C’est la raison pour laquelle tous les groupes politiques le soutiennent car il défend leur identité nationale bien qu’au début, personne ne soutenait la résistance.

Il y a un hadith de l’Imam Sadegh (AS) qui critique une mauvaise attitude qui consiste pour certains à considérer les mauvais de leur peuple comme supérieurs aux justes des autres peuples :

«ليس من العصبية أن تحب قومك ولكن من العصبية أن تجعل شرار قومك خيراً من خيار غيرهم «

La défense de la dignité nationale, des droits des humains et des peuples, n’a pas besoin de fatwa, les peuples qui ont fait une révolution, étaient des peuples opprimés par des gouvernements corrompus qui soutenaient Israël. Les peuples de ces pays savent que si le régime sioniste disparait, les dictateurs disparaitront aussi, et qu’ils pourront recouvrer leurs droits.

Seyed Nasrollah invite les gens à défendre leur dignité, le problème des pays islamique n’est pas la division du monde en deux pôles mais la présence de gens corrompus et de dictateurs au sommet du pouvoir.

Les gens qui ont fait la révolution souhaitent que le nouveau gouvernement leur redonne leurs droits. Les discours de Seyed Nasrollah ont une grande influence dans le monde arabe et ont convaincu les gens qu’ils peuvent se libérer et faire tomber ces dictatures », a-t-il dit.

Les commentaires ont été unanimement positifs sur l'issue des pourparlers Iran/5+1 à Almaty : "utile", selon Kerry, " positifs" selon Asheton, " réaliste et un pas en avant", selon Jalili et la presse occidentale a suivi la tendance .... 4 jours après la fin des pourparlers , qui devront se renouveller fin mars à Istanbul , les sources digne de foi annoncent les cinq conditions iranienne pour un début d'entente et qui sont acceptée par l'Occident :

-les pourparlers devront être ciblés . il faut qu'il y ait un point de départ, et un point d'arrivée à ce dialogue auquel les iraniens veulent définir des finalités

-le dialogue doit être fondé sur des "pas réciproques "

-le dialogue doit avoir un cadre bien précis et il faut définir quand il devra s'achever et sur quelle base il devra s'orienter

- en dernier lieu, les iraniens exigent une reconnaissance de leurs droits nucléaires tels qu"ils sont définis par le TNP les Iraniens ne manqueront pas à leurs devoirs mais ne veulent pas non plus qu'il leur soit imposé un devoir supplémentaire par rapport à ce qui est prévu dans le TNP.

ces pré conditions acceptées , il y a de bons espoirs qu'il y ait une concrète avancées à Istanbul où les expertes des deux parties devront se rencontrer d'ici fin mars. signe d'une évolution positive : selon les sources proches des négociations, les délégation Iran/6 ont parlé la semaine dernière à Almaty de Bahreïn et de la Syrie aussi!

Le président iranien a déclaré que les assassins prétendants de la démocratie doivent être désarmés et la seule voie, pour l’honneur et la victoire du peuple syrien est le dialogue national.

Le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, qui parlait, samedi soir, lors d’une rencontre avec Walid al-Mouallem, le ministre syrien des Affaires étrangères, à Téhéran, en soulignant la nécessité de l’arrêt immédiat des violences et le commencement du dialogue national, a indiqué : "Il faut que les violences et les ingérences, en Syrie, s’arrêtent, et que les deux parties arrivent à un accord, et cela, par une voie rationnelle et humaine".

Le président iranien a précisé que ceux qui massacrent le peuple et parlent, simultanément, de démocratie, doivent être désarmés.

Le ministre syrien des Affaires étrangères a voyagé samedi, en Iran, pour tenir des rencontres avec son homologue iranien, Ali Akbar Salehi, et le directeur du Conseil suprême de la sécurité nationale de l'Iran, Saïd Jalili, et afin de discuter sur la crise syrienne.

Le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid al-Mouallem, rencontra son homologue iranien et le directeur du Conseil suprême de la sécurité nationale de l'Iran.

Walid al-Mouallem qui se rend en Iran afin de tenir des entretiens avec les responsables iraniens, rencontra, aujourd'hui (samedi), le ministre iranien des Affaires étrangères, Ali Akbar Salehi, et le directeur du Conseil suprême de la sécurité nationale de l'Iran, Saïd Jalili.

Il est prévu que les deux ministres des Affaires étrangères tiennent une conférence de presse après leur entretien.

Avant de voyager à Téhéran, Walid al-Moualem s'était rendu à Moscou et avait discuté, lors des rencontres avec les autorités russes, de crise syrienne et des solutions régionales et internationales pour stopper ce problème.

Ali Akbar Salehi, ministre iranien des Affaires étrangères, a parlé jeudi d'un "tournant" dans les négociations sur le programme nucléaire de Téhéran après la réunion d'Almaty avec les grandes puissances.

"J'appelle cela un jalon. Il s'agit d'un tournant dans les négociations", a-t-il déclaré à la chaîne de télévision autrichienne ORF à l'occasion d'une visite à Vienne.

"Nous progressons vers des objectifs qui seront satisfaisants pour les deux parties. Je suis très optimiste et plein d'espoir", a poursuivi le chef de la diplomatie, selon la version allemande des propos qu'il a tenus en anglais.

Ali Akbar Salehi s'était dit "très confiant" la veille quant à l'issue des discussions avec les "Six" (Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie, Chine et Allemagne). Le seul fait que les deux parties soient convenues de se revoir dans un mois montre que les pourparlers progressent, a-t-il ajouté sans plus de précision sur la réunion qui s'est déroulée mercredi et jeudi au Kazakhstan.

Téhéran a précisé que la prochaine réunion au niveau des experts se tiendrait à Istanbul le 18 mars. Cette réunion technique sera suivie de la reprise des discussions en bonne et due forme les 5 et 6 avril à Almaty.

L'agence de presse autrichienne APA a quant à elle interrogé le chef de la diplomatie iranienne au sujet de la production d'uranium enrichi à 20%, point critique des discussions avec les Six. L'Iran assure que cet uranium est produit pour alimenter son réacteur de recherches médicales de Téhéran.

Sur les 250 kg d'uranium iranien d'ores et déjà enrichis à 20%, une centaine a été conditionnée sous forme de plaques pour alimenter ce réacteur, a expliqué Ali Akbar Salehi.

"Jusqu'ici, nous avons produit deux de ces plaques par mois. A l'avenir, nous voulons en produire trois, quatre et peut-être même davantage chaque mois. Voilà comment nous voulons réduire le stock d'uranium enrichi à moyen terme", a-t-il poursuivi.

Le chef du gouvernement israélien, Benjamin Netanyahu, a exhorté mercredi la communauté internationale à menacer l'Iran de "sanctions militaires", prétendant que les mesures économiques prises n'ont pas enrayé son programme nucléaire.

La réunion d'Almaty était la première du genre depuis huit mois. Selon des sources diplomatiques occidentales, les Six ont proposé d'assouplir les sanctions sur le commerce de l'or et d'autres métaux précieux en contrepartie d'une fermeture du centre d'enrichissement iranien de Fordow.

mardi, 26 février 2013 22:12

3e Intifada : Netanyahu panique !

Le PM sioniste se heurte, désormais, à l'une des crises les plus aiguës de son mandat : la révolte incontrôlable, dans les territoires palestiniens, déclenchée, suite à la mort du prisonnier palestinien, Arafat Jeradat. Netanyahu a convoqué une réunion d'urgence de son cabinet sécuritaire, pour savoir comment faire face aux manifestations et à la grève de la faim de 3.000 prisonniers palestiniens. Il a même contacté Tony Blair, au sein du Quartette sur le Proche-Orient. Il a évoqué le test du missile "Arrow", lundi, n'écartant pas l'hypothèse d'en faire usage, pour assurer la sécurité d'Israël!!

Le fait que certains leaders de l'opposition, en Syrie, refusent d'en finir avec la violence, laisse perplexe, a indiqué, mardi, le Porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Alexandre Loukachevitch.

"Le rejet, par certains leaders de l'opposition, d'une possibilité d'en finir avec la violence et les souffrances du peuple syrien, en établissant des contacts, sans préalable, avec le gouvernement, est difficile à comprendre, et suscite un profond regret", lit-on, dans le commentaire de M.Loukachevitch.

Selon le diplomate, dans le cadre d'un tel dialogue, il serait possible de résoudre l'ensemble des problèmes désignés, dans le Communiqué de Genève, de rétablir le calme et la sécurité, sur le sol syrien, de garantir "le maintien d'une Syrie souveraine et unie où tous les groupes de la population, indépendamment de leur appartenance ethnique et confessionnelle ou de leurs sympathies politiques, vivraient en liberté, dans un contexte de paix, de stabilité et de démocratie". "Nous poursuivrons les efforts nécessaires, pour aider les Syriens à atteindre cet objectif", lit-on, dans le texte.

 

La mission de la Résistance islamique est de défendre le Liban, et le Hezbollah n'interviendra jamais, dans les affaires syriennes, a annoncé Hassan Nasrallah. Tous les jours, l’opposition au gouvernement syrien annonce avoir trouvé des cadavres des membres du Hezbollah libanais, partout, en Syrie. Pourtant on ne voit jamais d’images de ces cadavres ! Même, quand quelqu’un est mort, dans un accident de la route ou en raison de la chute du toit d’une maison, les opposants syriens prétendent qu’il s’agissait d’un membre du Hezbollah libanais mort en Syrie ! Les médias, qui diffusent les points de vue des opposants au gouvernement syrien, prétendent que les membres du Hezbollah libanais s’impliquent, directement ou indirectement, dans les affaires intérieures de la Syrie. Pour vérifier ces rumeurs, la chaîne de télévision libanaise Al-Jadid a envoyé un reporter, dans la région frontalière d’al-Qassir, en Syrie (province de Homs).

Est-ce qu’il faut donner raison aux rebelles syriens, quant ils prétendent que les cadavres des combattants du Hezbollah ont été cachés quelque part, dans les régions, à population chiites de la Syrie ? Ces régions syriennes ne sont pas aussi vastes que les déserts du Nevada, aux Etats-Unis, pour qu'on puisse, si facilement, y cacher tant de cadavres ! La province de Homs n’est que quatre fois plus grande que le Liban, et au Liban, on ne peut même pas cacher la nouvelle d’une poule écrasée par une voiture !

La vérité est tout à fait différente de ce que prétendent les rebelles syriens. Dans le district syrien d’al-Qassir, près de la frontière du Liban, il y a une vingtaine de villages, où vivent des Libanais, depuis le XIXe siècle. Ces Libanais participent même aux élections qui ont lieu, de temps en temps, au Liban.

Des groupes armés de l’opposition syrienne, surtout, le Front d’Al-Nosra et d'al-Farouq tentent, depuis longtemps, d’obliger ces habitants libanais du district d’al-Qassir à quitter leurs foyers, afin qu’ils puissent piller leurs biens. Des individus armés, qui se battent contre le gouvernement syrien, ont pris en main le contrôle de cette région, il y a un mois. Ils se sont mis à expulser les habitants, en prétendant qu’ils sont des Chiites ou des Maronites, mercenaires de Michel Aoun, (alors que beaucoup de ces Chrétiens étaient orthodoxes).

Quand les rebelles avaient encerclé ce district, une délégation des habitants de la région est venue au Liban, pour rencontrer le secrétaire général du Hezbollah, Seyed Hassan Nasrallah. Les membres de cette délégation lui ont dit que l’armée syrienne n’était plus en mesure de pouvoir assurer leur sécurité, et qu’ils étaient menacés de massacre par les rebelles syriens. Ils lui ont, donc, demandé de les protéger contre les opposants syriens. Seyed Hassan Nasrallah leur a répondu que les forces du Hezbollah étaient basées, dans le Sd du Liban, et quelles ne pouvaient pas abandonner leur position. Le message du secrétaire général du Hezbollah libanais était tout à fait clair : «Le Hezbollah n’enverra jamais aucun combattant, en Syrie, même si tous les Chiites syriens y étaient massacrés. Nous pouvons vous offrir des formations militaires, nous pouvons vous donner des armes, pour vous défendre, mais nous ne viendrons jamais en Syrie».

Des centaines de jeunes hommes des villages syriens ont reçu des formations militaires, pendant quelques semaines, dans le Sud du Liban, et ils ont regagné leurs villages, en possession d’une petite quantité d’armes et de munitions. C’étaient ces mêmes personnes, qui ont affronté, récemment, les groupes armés, qui avaient attaqué leurs villages et en ont tué une soixantaine.

Des chaînes de télévision, qui soutiennent les opposants au gouvernement syrien, surtout, les chaînes Al-Jazira et Al-Arabiya ont diffusé les images des affrontements, dans le district d’al-Qassir, et ont prétendu que les habitants, qui résistaient aux attaques des rebelles, étaient les combattants du Hezbollah libanais.

Les experts militaires savent que les combattants du Hezbollah, très bien formés, auraient pu nettoyer une telle région, en quelques heures, et obliger les rebelles à la quitter, sur le champ. Pourtant, ils n’étaient pas là ! Il est vrai que les rebelles ont subi de très lourdes pertes, pendant leur attaque contre le district d’al-Qassir, mais en réalité, c’étaient les habitants d’al-Qassir, eux-mêmes, qui se sont défendu contre les groupes armés.

Selon des sources bien informées, les groupes armés ne veulent plus attaquer Al-Qassir, de peur d’y subir encore des pertes importantes, mais on dirait que le courant libanais de Saad Hariri et les Qataris les ont mis sous pression, pour qu’ils reprennent leurs assauts contre le district d’al-Qassir.