
تقي زاده
Nucléaire/négociations : les attentes et les réalités
Les négociations entre l'Iran et les 5+1 ont débuté, aujourd'hui, mardi, à Almaty, la vieille capitale kazakhe.
Selon les rapports parvenus, lors de ce tour des négociations, de nouvelles propositions seront présentées, par l'Occident, à la RII. "Il y a eu des progrès, lors de ces négociations", a déclaré, Michael Mann, le Porte-parole de Catherine Ashton, la Cheffe de la diplomatie de l'UE, à l'issue du premier tour des négociations. "Nous espérons que l'Iran saisira cette occasion et qu'il se mettra à la table des négociations, en faisant preuve de davantage de flexibilité, pour franchir des pas concrets, dans un climat empreint de confiance", a ajouté, Michael Mann. Cette approche signifie que l'autre partie insistera toujours pour dire que la balle est dans le camp de l'Iran. Certains médias occidentaux ont évoqué leur point de vue unilatéral, sur les négociations d'Almaty, et tentent toujours de mettre l'Iran, dans une position, qui le contraindrait à faire preuve de flexibilité sur son nucléaire. Actuellement, l'Iran enrichit de l'uranium à 3/5% qui est propre aux centrales nucléaires d'électricité. L'Iran produit, également, de l'uranium enrichi à 20 %, pour son réacteur de recherche de Téhéran. Toutes ces activités s'effectuent, sous la supervision des inspecteurs de l'Agence internationale de l'Energie atomique(AIEA) et dans le cadre du Traité de Non-prolifération des armes nucléaires (TNP). "Téhéran mène ses activités, conformément à ses engagements dans le cadre du TNP, et défendra, lors des négociations d'Almaty, ses droits nucléaires", a affirmé le secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale et haut négociateur nucléaire de l'Iran, Saïd Jalili. L'un des prétextes invoqués, par les pays occidentaux, c'est que ces activités provoquent une course aux armements, chez les pays voisins. Lors de sa récente visite, au Moyen-Orient, le Premier ministre britannique, David Cameron, avait prétendu que l'Iran cherche à se doter d'une bombe atomique. "Si une telle autorisation est donnée à ce pays, cela engendrera une course aux armements nucléaires, à travers tout le Moyen -Orient", avait ajouté Cameron. En mars dernier, le Président américain, Barack Obama, avait exprimé, dans ces mêmes termes, ses inquiétudes. Toutes ces allégations, sur les activités nucléaires iraniennes, sont, de fond en comble, ridicules, et c'est ce que l'Occident ne comprend pas ou plutôt veut ignorer, en faisant fi des réalités. Or, une nouvelle proposition, de la part de l'Occident, est la seule hypothèse positive qui pourra baliser le terrain à l'Iran, afin qu’il puisse franchir des pas positifs. De ce point de vue, les attentes ne doivent pas être irrationnelles, si on veut mettre fin à une décennie de tapage médiatique, sur le nucléaire iranien.
L'Iran et les grandes puissances tentent de surmonter leurs divergences
L'Iran et les grandes puissances se retrouvent mardi à Almaty pour tenter de surmonter leurs divergences sur la question du nucléaire iranien après plus de huit mois d'interruption dans leurs négociations.
Les grandes puissances du groupe 5+1 (Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie, Chine et Allemagne) ont cependant annoncé lundi qu'elles allaient faire une "bonne offre" à Téhéran lors de cette rencontre prévue à partir de 13H00 locales (07H00 GMT).
"Nous avons préparé une bonne offre actualisée, que nous croyons équilibrée et qui constitue une base juste pour des discussions constructives", a déclaré Michael Mann, le porte-parole de Catherine Ashton, chef de la diplomatie de l'Union européenne en contact avec Téhéran au nom du groupe 5+1.
M. Mann a ajouté que la nouvelle offre devrait mettre fin aux "inquiétudes internationales sur le caractère exclusivement pacifique du programme nucléaire iranien mais répond en même temps aux idées avancées par Téhéran".
"Nous espérons que l'Iran saisira cette opportunité en faisant preuve de flexibilité" pour faire avancer les négociations, a-t-il poursuivi.
Mais selon une source proche des négociateurs du groupe 5+1, les grandes puissances insistent toujours sur leurs conditions avancées à Bagdad début 2012, à savoir l'arrêt par l'Iran de l'enrichissement d'uranium à 20%, la fermeture du site d'enrichissement de Fordo, près de Qom (150 km de Téhéran) et difficile à détruire, et l'envoi à l'étranger du stock d'uranium enrichi à 20% déjà produit.
"Cela constitue toujours la base des demandes du groupe 5+1", a ajouté cette source ayant requis l'anonymat.
Un diplomate occidental proche des négociations a précisé que les grandes puissances allaient proposer la levée de certaines sanctions en échange de concessions de Téhéran, sans donner plus de précisions.
Le Conseil de sécurité a adopté six résolutions, dont quatre assorties de sanctions, mais les Etats-Unis et les pays de l'Union européenne ont adopté leurs sanctions unilatérales économiques qui visent en particulier les exportations pétrolières et tout le secteur bancaire iranien, dans le but d'obliger l'Iran de céder sur son programme nucléaire.
Le dernier round des négociations remonte à juin 2012 à Moscou, lorsque Téhéran avait présenté ses propres propositions demandant la reconnaissance de son droit à l'enrichissement d'uranium.
Téhéran refuse de céder sur l'enrichissement à 20%, la fermeture du site de Fordo et exige la levée des sanctions internationales.
"Le monde attend une réponse constructive, rationnelle et valable aux propositions de Téhéran à Moscou", a déclaré lundi soir le chef des négociateurs nucléaires iraniens, Saïd Jalili lors d'une rencontre avec le président kazakh Noursoultan Nazarbaïev.
L'Iran insiste sur le fait que l'enrichissement à 20% est utilisé pour produire du combustible pour son réacteur de Téhéran, qui produit des radio-isotopes, alors que les Etats-Unis, leurs alliés et Israël l'accusent de chercher à fabriquer l'arme atomique sous couvert de son programme nucléaire pacifique.
Les Etats-Unis et des pays occidentaux parlent d'un dialogue efficace, mais ils continuent d'imposer à l'Iran des diverese sanctions économiques et culturelles.
Tunisie: Le tueur présumé du leader de l'opposition arrêté
Un homme soupçonné d'avoir tué l'opposant tunisien Chokri Belaïd et son complice présumé ont été arrêtés lundi, a appris l'AFP auprès deux sources policières qui ont décrit les deux hommes comme appartenant à la mouvance salafiste.
Le tueur présumé était un artisan de 31 ans spécialisé dans les meubles en aluminium et a été arrêté à Carthage, dans la banlieue de Tunis, selon ces sources.
Le deuxième homme est soupçonné d'être le motard qui a permis la fuite du tireur le matin du 6 février après que Chokri Belaïd a été abattu à bout portant en bas de son domicile à Tunis.
Les deux sources interrogées par l'AFP ont indiqué que les deux suspects appartenaient à la mouvance radicale salafiste et que leur arrestation avait été facilitée par le témoignage d'une femme, témoin des faits, qui a été placée sous protection policière.
Plusieurs médias en ligne tunisiens ont indiqué que deux militants salafistes présumés avaient été arrêtés pour le meurtre de l'opposant.
Le porte-parole du ministère de l'Intérieur n'a pas répondu aux multiples tentatives de l'AFP de le joindre.
Ses militants sont ainsi soupçonnés du lynchage à mort d'un représentant d'un parti d'opposition à Tatoutine (sud) à l'automne 2012 ainsi que de l'attaque qui a visé le siège du syndicat UGTT en décembre.
La mouvance salafiste est pour sa part accusée de nombre de coups d'éclats, certains sanglants, en particulier de l'attaque en septembre de l'ambassade des Etats-Unis, qui avait fait quatre morts parmi les assaillants.
L'assassinat de l'opposant anti-gouvernomentaux Chokri Belaïd a plongé la Tunisie dans une crise politique sans précédent depuis la révolution de 2011, précipitant la démission du Premier ministre Hamadi Jebali.
Qatar: 15 ans de prison pour un poète critiquant le régime
Une Cour d'appel du Qatar a réduit lundi à 15 ans la peine de prison d'un poète, condamné en première instance à perpétuité pour un poème critiquant le pouvoir, a indiqué son avocat à l'AFP.
Mohammed Al-Ajami, alias Ibn al-Dhib, avait été arrêté le 16 novembre 2011 pour un poème critiquant le pouvoir et défendant les révolutions du Printemps arabe.
Il a été condamné le 29 novembre en première instance à la prison à perpétuité pour atteinte aux symboles de l'Etat et incitation à renverser le pouvoir.
La peine a été réduite aujourd'hui par la cour d'appel à 15 ans, a annoncé à l'AFP l'avocat et ancien ministre de la Justice, Mohammed Néjib al-Naïmi, qui a affirmé qu'il allait porter l'affaire devant la cour de cassation.
Il a affirmé que le jugement de la cour d'appel était politisé, comme celui du tribunal de première instance.
L'avocat a fait valoir dans sa plaidoirie qu'il n'y avait aucune preuve que le poète ait prononcé en public le poème pour lequel il est jugé, indiquant qu'il l'avait simplement récité dans son appartement au Caire.
Ce poème rend hommage à la révolution tunisienne et exprime l'espoir que le changement touche d'autres pays arabes, affirmant nous sommes tous la Tunisie face à une élite répressive.
Richissime Etat gazier du Golfe, le Qatar a été épargné par la vague de contestation qui a soufflé sur le monde arabe et se pose en champion des soulèvements anti-gouvernementaux, comme la Syrie, notamment par le biais de sa puissante chaîne satellitaire, Al-Jazeera.
Le plan du nouveau Moyen Orient a échoué grâce à la résistance
« En 2006, au moment où le monde entier était rassemblé pour imposer la défaite à la résistance libanaise, celle-ci a réussi encore une fois à mettre à l’échec le projet de l’ennemi pour mettre en place un nouveau Moyen Orient », a indiqué Ghazanfar Roknabadi, ambassadeur de la république islamique d’Iran à Beyrouth.
Selon le site de la chaîne Al Manar, s’exprimant lors des cérémonies organisées en souvenir des dirigeants tombés en martyre de la résistance, au centre culturel Imam Khomeiny(s), à Tyr, Ghazanfar Roknabadi a indiqué: « Nous nous tenons à côté des peuples opprimés et soutenons leurs droits à bénéficier de la liberté. Nous nous trouvons tous à côté de la résistance des peuples palestinien et libanais qui a chassé en 2006, l’ennemi sioniste du territoire libanais. »
« En 2006, au moment où le monde entier était rassemblé pour imposer la défaite à la résistance libanaise, celle-ci a réussi encore une fois à mettre à l’échec le projet de l’ennemi pour mettre en place un nouveau Moyen Orient », a-t-il souligné.
L’ambassadeur de la république islamique d’Iran au Liban a précisé : « La résistance a pu gagner la victoire par le djihad et en ayant la confiance en Dieu, au cours de la première et de la seconde guerre de Gaza, imposant une nouvelle équation de dissuasion à l’ennemi sioniste et à ses protecteurs internationaux. »
Mettant l’accent sur le fait que la résistance était le seul moyen de libérer la Palestine depuis Jordan jusqu’à la mer, Roknabadi a fait allusion à la situation prévalant en Syrie, indiquant: « Aujourd’hui la Syrie et le peuple syrien sont punis parce qu’ils se sont alignés du côté de la résistance et pris position contre les pressions internationales et régionales. »
« Les ennemis cherchent à détruire la Syrie et la faire sortir de l’équation régionale qui s’aligne contre l’ennemi sioniste », a-t-il souligné.
« Le dialogue direct entre le gouvernement et l’opposition, a-t-il dit, loin de l’ingérence étrangère, est le seul moyen de sortir de la crise syrienne. »
Les étudiants d’Oxford votent le boycott d’Israël
En dépit des menaces répétées, les étudiants de l’Université d’Oxford voteront le boycott du régime d’apartheid sioniste.
Selon le quotidien Guardian, l’union des étudiants de l’Université d’Oxford votera le mercredi un boycottage du régime sioniste ainsi que ses compagnies et instituts, en protestation contre l’occupation illégale des territoires palestiniens et la poursuite de la violation des droits de l’homme par ce régime.
En cas où le projet est voté, les étudiants de l’Université d’Oxford adhèreront la campagne mondiale pour le boycottage d’Israël(BDS) qui s’oppose aux crimes et aux comportements injustes d’Israël envers les Palestiniens.
Selon ce rapport, les étudiants qui ont proposé et confirmé le projet ont reçu des emails de menace.
La campagne a été lancée après que le mercredi dernier, le député du parti Respect, George Galloway ait quitté l’université d’Oxford, après avoir compris qu’il devait débattre avec un Israélien.
Il a ensuite publié un communiqué dans lequel il a annoncé: « Je ne discuterai pas avec un Israélien qui soutient le régime d’apartheid sioniste. »
Almaty: L'Iran avec de nouvelles propositions
L'Iran a de nouvelles propositions pour les 5+1 (Etats-Unis, Russie, Chine, Grande-Bretagne, France plus Allemagne).
Les nouveaux pourparlers qui se sont commencés aujourd'hui (Mardi) à Almaty, s'y déroulent encore au sujets des activités nucléaires de l'Iran.
On a entendu dire que les 5+1 voudraient suggérer de nouvelles propositions.
Selon une source anonyme, les 5+1 n'ont pas encore présenté de proposition à l'Iran, relative à la fermeture du site de Fordo ou la suspension d'enrichissement à 20% d'uranium.
Au sujet de la proposition introduite par l'Iran, cette source a dit que Téhéran voudrait voir si les 5+1 tiennent à leur parole selon laquelle ils sont à la recherche d'une solution globale et discutable.
"Aucun pays n’ose attaquer l’Iran" (général Hassani Saadi)
Le commandant adjoint du QG des forces armées iraniennes a déclaré qu’aucun pays n’osait attaquer l’Iran, grâce à sa grande capacité défensive.
le commandant adjoint du QG des forces armées de la RII, le général Hossein Hassani Saadi, a déclaré, en marge de la dernière étape de la manœuvre «Grand Prophète-8», que de nouveaux programmes et des formations modernes avaient été testés, lors de la manœuvre des Forces terrestres du "CGRI".
Le général Hassani Saadi a, ensuite, apprécié la disposition entière et le bilan approprié des unités de combats, tout au long de la manœuvre «Grand Prophète-8».
Les exercices militaires de la Force terrestre du corps des Gardiens de la Révolution islamique, qui avaient commencé, samedi, ont pris fin, lundi, sur un constat de succès.
Sur l’article d’'Odnako' : le rêve américain du Proche-Orient, par Pierre Dortiguier
La carte illustrant les accords Sykes Picot de 1916 – et qui faisait la part belle à la Russie- donnée par ce périodique , qui est proche des vues du Président Pouitine, en bref patriote,
n’est pas sans arrière-pensée. Car cette distribution généreuse entre la France et l’Angleterre se révéla être un accord de dupe : la distribution énergétique accordant Mossoul à la France impériale ne fut pas seulement refusée ensuite par l’Angleterre, mais la charge de la Syrie fut le fardeau dont ne voulait point l’Anglo-sionisme ; et la France y épuisa ses ressources et la chair à canon de toutes ses colonies, puisque le total des troupes –de l’aveu de De Gaulle qui s’y trouvait- monta à 50.000 hommes !
Un tel piège d’occupation ne siérait point à la Russie, et le marchandage proposé de surveiller son allié syrien pour qu’il diminue son hostilité à l’entité sioniste, traduisez qu’il ôte son soutien au Hezbollah et aux Palestiniens se révèlera un trompe-l’œil ! le plus fin de cette histoire est non pas le contenu de l’annonce faite par notre cher compatriote méridional et ami Meyssan dont nous savons l’information- mais que ce soit publié dans un journal quasi officieux. La Russie entendrait-elle mesurer pu sonder les intentions US qu’elle ne s’y prendrait pas autrement ?
Le jeu américain n’est point ,concédons-le, de maintenir son emprise sur l’exploitation pétrolière et gazeuse, que l’on présente en effet comme une affaire de salut national économique, une affaire vitale de défense ; l’autonomie est en effet réalisée par l’extraction du schiste ; mais le sens des accords du « Quincy » conclus au moment (faut-il le rappeler) de l’écrasement anglo-américain de Dresde -, entre Roosevelt et le roi d’Arabie, était sur l’emprise monétaire sur les échanges énergétiques : et ce monopole ou contrôle des prix est permanent, et le restera tant que l’impérialisme anglo-américain subsistera ! Ce contrôle est « mondial », ou plutôt est-ce contrôle qui donne le sens du concept de monde, dans l’ordre de ce nom !
Quand M. Poutine est allé en Israël, l’influence russe avait pour les sionistes le sens d’un affermissement continué des échanges entre la partie spécifiquement sibérienne et leur enclos palestinien : l’immigration et le reflux –car ces deux mouvements sont réguliers, comme le balancier d’une pendule- sont une réalité continue depuis la fondation de l’Etat dit juif, proposé –il faut s’en souvenir par Staline- : loin de parler d’un contrôle russe du Proche Orient, il serait plus réaliste de mesurer la pénétration en Russie de cette colonie, véritable circonférence –disait ironiquement le peintre Salvador Dali- dont le tracé est partout et le centre invisible ! restons sérieux, et reprenons l’argument dont fait état l’article d’Odnako » : l’isolement de la Chine, la rupture reproduite des deux grands empires, tout comme en 1966 ? Sur le plan militaire ? Cette alliance est de peu d’importance pour des financiers US qui ne connaissent que l’arme économique, celle dont ils jouent contre l’Iran !
Ce calcul américain, impliquant une mise à distance du sionisme, a une apparence logique, mais non point une consistance matérielle : qu’Israël soit discipliné, ce ne peut être que par sa partie américaine, ce que Marx désigne comme le judaïsme pratique (qui n’a plus rien d’apparemment religieux) ; et il n’est que trop vrai que si demain il est décidé que l’entité sioniste se métamorphose, ce ne pourra être qu’au prix d’une subversion entière du « monde arabe », d’un élargissement de la sphère de dépendance des nations arabes envers les anglo-américains (mettons-y les Français, si une ombre peut agrandir un corps !), d’une véritable victoire des Emirats et du Wahabisme, dont précisément le plan US envisage l’enracinement en Jordanie devenue le cimetière politique, certainement républicanisé, où sera inhumé la nation palestinienne !
En fait, nous allons vers une épreuve de force d’autant plus grande entre l’Eurasie et les reste des pays composant la flotte américaine –dont visiblement l’Afrique recolonisée-, que les déclarations politiques américaines se feront plus hypocritement hésitantes, faisant mine de lâcher des régimes ou des clients dont l’importance lui est vitale ! C’est à une véritable chasse ou éviction de la Russie et de la Chine que nous avons assisté depuis l’odyssée libyenne ! la prochaine victime algérienne, avec son Président de santé fragile, renforcera cette emprise, et si au Proche- Orient l’entité sioniste est diminuée ou se plaint de l’être, ou de devenir (ce qui fait une grande différence), c’est qu’elle sera déjà assise par « islamistes » interposés sur les trônes de ses adversaires du bout des lèvres : pour ce genre de civilisation matérialiste les mots sont bons à être inflationnés, seule demeure la servitude financière, l’illusionnisme. Et en cas de résistance ou de dénonciation l’on verrait le bon Obama II, dont le premier chef de campagne électorale est depuis déjà longtemps le président de l’AIPAC hypersioniste, prendre un ton de pasteur pour bénir les armes qui frappèrent hier l’Europe et l’Asie et demain ce qui ferait obstacle à son leadership-telle fut la prophétie de Bzrezinski et tel sera le crime, que Dieu de veuille- dont se rendra coupable le régime qui a profité des deux derniers conflits mondiaux !
Que Poutine et l’équipe russe en soient persuadés, la publication de l’article de notre compatriote dans le journal Odnako en est la preuve, tout comme la démonstration que la partie d’échecs a commencé, en dévoilant l’adversaire, ou en faisant mine de sacrifier des pions!
Sur l’article d’'Odnako' : le rêve américain du Proche-Orient, par Pierre Dortiguier
Le secrétaire d’Etat américain, John Kerry, invitera, dans sa tournée moyen-orientale, le Président Assad à s’assoir à la table des négociations, tout en appelant les Russes à ne plus soutenir le Président Assad. Au cas où son plan ne conduirait nulle part, il annoncerait, de retour, à Washington, que le plan Clinton-Petraeus devrait être relancé. A noter que ce plan insiste sur le soutien militaire aux opposants d’Assad. Le secrétaire d’Etat américain, John Kerry, effectue une tournée, au Moyen-Orient, où la question syrienne s’impose au cœur des débats. Il annoncerait son soutien aux opposants d’Assad et parlerait de la relance du plan Clinton-Petraeus, pour le règlement de la crise syrienne. Selon le quotidien londonien, "Al-Qods Al-Arabi", John Kerry préférerait appliquer ses expériences, acquises, dans la guerre du Vietnam, en ce qui concerne la question syrienne. C’est bien lui qui a apporté son soutien au déploiement de plus de militaires, en Afghanistan, et au déclenchement de la guerre, en Libye. Reste à savoir s’il modifiera la politique extérieure des Etats-Unis envers la Syrie ou s’il prescrira la même ordonnance, pour ce pays. Pour d’aucuns, Kerry ne veut vraiment pas impliquer les Etats-Unis, dans une guerre, en Syrie. A ce propos, le quotidien américain, The Independent, écrit que John Kerry partage l’opinion de Barack Obama, qui fait tout son possible, pour éloigner son pays de la crise syrienne. Or, Kerry a des plans, pour la Syrie, selon ce qu’il vient de dire, lui-même. Il s’entretiendra, la semaine prochaine, à Rome, avec les opposants d’Assad, et il y rencontrera, aussi, son homologue russe, Sergueï Lavrov. Il semble que la Russie ait pris en main le dossier syrien et le gère toute seule. A vrai dire, le Kremlin essaie d’exhorter les opposants et les partisans du gouvernement Assad à s’assoir à la table des négociations et à tomber d’accord, sur un plan de paix. Les Russes sont, en effet, pour une nouvelle équation censée présenter une solution diplomatique, pour le maintien d’Assad au pouvoir. John Kerry se rendra, aussi, en Egypte, et dans les pays arabes, littoraux du golfe Persique, où il discutera de l’armement des opposants, ainsi que des retombées de cette démarche, qui pourrait aboutir à un bain de sang, en Syrie. Ce n'est un secret pour personne que Barack Obama cherche, depuis longtemps, une solution express, pour apaiser la crise syrienne. Ayant brigué un autre mandat, Barack Obama, qui est, une fois de plus installé à la Maison Blanche, ne cache plus sa volonté d’éloigner les Etats-Unis du dossier syrien.
Ses dernières nominations, surtout, pour les postes du secrétaire d’Etat, du secrétaire à la Défense et la CIA, font preuve de sa vive opposition à une intervention militaire et à l’armement des opposants syriens. Ceci dit, un changement de cap envers la question syrienne est fort probable, de la part de l’administration Obama. Nombreux sont les experts politiques croyant que le plan Clinton-Petraeus-Panetta serait, une nouvelle fois, revivifié. A rappeler que ce plan, qui avait été présenté, l’été dernier, a été rejeté, en raison de l’opposition du conseiller à la Sécurité nationale des États-Unis, Thomas Donilon, et du vice-Président américain, Joe Biden. D’autre part, si John Kerry ne réussit pas à faire aboutir sa nouvelle diplomatie, une fissure profonde divisera l’administration américaine, et Obama sera obligé d’opter, pour une solution autre qu’une solution politique, d’autant plus que Bachar al-Assad a la ferme conviction qu’il pourra l’emporter ,ur les opposants, et mettre fin à la guerre, à leur encontre. Il y a deux jours, le quotidien "Los Angeles Times" a cité le responsable du dossier syrien, au Département d’Etat américain, en écrivant que celui-ci a recommandé aux politiciens américains d’armer, tout de suite, les mouvements modérés d’opposition, en Syrie. Une proposition à laquelle l’administration américaine a dit non. Le secrétaire d’Etat américain, John Kerry, invitera, dans sa tournée moyen-orientale, le Président Assad à s’asseoir à la table des négociations, d’autant plus qu’il appellera les Russes à ne plus soutenir le Président Assad. Au cas où son plan n’aboutit à rien, il annoncera, à son retour à Washington, que le plan Clinton- Petraeus devra être relancé. A noter que ce plan insiste sur le soutien militaire aux opposants d’Assad.
Dans ce cas-là, Obama se verra dans une impasse, ce qui renforcera l'éventualité que la guerre soit transférée vers les pays voisins de la Syrie.