تقي زاده

تقي زاده

Le vice-président du Conseil de sécurité de la Russie, Dmitri Medvedev, a évoqué sur sa chaîne Telegram les problèmes des pays européens qui pourraient conduire à un « résultat déplorable ».

La raison en serait, selon lui, la hausse du coût de la vie en Europe, ainsi que « l'humiliation nationale ». Les résultats de la gouvernance des dirigeants européens actuels seront « extrêmement déplorables », prédit le vice-président du Conseil de sécurité de Russie, Dmitri Medvedev. D’après lui, l'Europe « disparaîtra complètement ».

Le porte-parole du mouvement Hamas a souligné ce samedi 11 février que les Etats-Unis ne pourraient jamais faire face à la Résistance palestinienne.

Selon l’agence de presse palestinienne Shehab, Abdel Latif Al-Qanou a déclaré que « ce qui est dit sur le rôle du gouvernement américain et le plan de Michael Fenzel, général américain et coordinateur de la sécurité US dans la région pour faire face à la Résistance, ne mènera nulle part ».

Le porte-parole du Hamas a réitéré que le général Fenzel ne réussirait pas à détruire cet état de soulèvement en Cisjordanie et à éradiquer la Résistance. « De tels plans contre lesquels le Hamas met en garde, échoueront face à la résistance du peuple palestinien », a-t-il noté.

Al-Qanou a souligné que « l'intifada grandissante en Cisjordanie et le soulèvement du peuple palestinien contre le régime sioniste se poursuivront, ne s'arrêteront pas et continueront à défendre la terre et les sanctuaires de la Palestine ».

Par Mehdi Moosvi

Le retour triomphal du défunt imam Khomeini, le leader charismatique de la Révolution islamique, il y a 44 ans, a marqué le début d'un réveil religieux et politique non seulement en Iran mais aussi dans le monde entier.

Peu de temps après la glorieuse Révolution de 1979, l'imam Khomeini a déclaré que la République islamique d'Iran défierait les « puissances arrogantes » du monde et exporterait la révolution qui a inspiré des millions de personnes dans le monde.

Le message du défunt fondateur de la RII était clair et net : se soulever contre les puissances hégémoniques et soutenir les opprimés et les faibles.

Les puissants courants de la Révolution se sont rapidement répandus au loin, y compris en Asie du Sud, où vivent des centaines de millions de musulmans.

Le professeur Ali Mohammad Naqvi, un érudit islamique de renom et directeur du Centre Dara Shikoh pour les études interreligieuses à l'Université musulmane d'Aligarh en Inde, se souvient très bien de ces jours où les membres de la famille Pahlavi ont fui l'Iran et l'imam est revenu. Il étudiait en Iran à l'époque et se souvient de la formidable euphorie et de l'excitation des gens qui ont envahi les rues dans tout le pays pour accueillir le grand dirigeant de la Révolution islamique.

« J'étais présent en Iran au moment de la Révolution en 1979, après avoir fui le régime de Saddam en Irak », a déclaré le professeur Naqvi dans une interview accordée au site web anglophone iranienne de Press TV.

« Ce que j'ai vu, c'est l'ensemble de l'Iran se lever à l'appel du grand imam Khomeini. C'était comme si l'Inde se levait à l'appel du Mahatma Gandhi pour son indépendance vis-à-vis des Britanniques ou si la France se levait pendant la Révolution française », a-t-il rappelé.

Révolution au « tournant »

Le professeur Naqvi, auteur de plusieurs livres fondateurs sur l'islam, a déclaré que la Révolution a marqué un « tournant » dans l'histoire de l'Iran et inauguré l'ère de la vérité, de la justice et de l'égalité.

« Les gens qui ont été témoins de ces événements sont vraiment privilégiés, et je me considère privilégié d'avoir été présent en Iran lorsque le Shah soutenu par l'Occident a été évincé », a-t-il indiqué.

« L'imam Khomeini a non seulement été le fer de lance de la grande Révolution, mais a également bouleversé le rôle du clergé et des leaders religieux. Il a démontré que le rôle d'un clerc ne se limite pas à l'éducation au séminaire, mais à servir des personnes de tous horizons sur le terrain », a-t-il expliqué.

Sur la façon dont la Révolution islamique a gagné en popularité à travers le monde, attirant des personnes de différentes cultures, castes et croyances, le professeur Naqvi a déclaré que l'un des pays où l'impact a été phénoménal était l'Inde, le pays de diverses cultures.

« Un impact très significatif de la Révolution islamique en Inde a été le retour des jeunes instruits et des intellectuels vers leur religion et leurs croyances. Le message de l'imam Khomeini a atteint les centres musulmans importants de l'Inde, tels que Lucknow et le Cachemire, et a bouleversé la pensée religieuse des chiites en particulier et des musulmans en général à travers le monde », a-t-il dit. La Révolution « a permis aux gens de reconnaître la véritable essence de l'islam grâce à la position puissante de l'imam Khomeini ».

« Même de nombreux hindous ont été impressionnés par l'acte héroïque des Iraniens de se dresser contre les tyrans. Sans aucun doute, la Révolution a été le premier pas vers un nouveau chapitre des relations entre l'Inde et l'Iran », a-t-il ajouté.

« Vive Khomeini »

Le Dr Raza Abbas, professeur adjoint de théologie chiite à l'Université musulmane d'Aligarh en Inde, est devenu profondément nostalgique en se rappelant des souvenirs de ce dont il a été témoin en Inde au moment de la Révolution islamique de 1979.

« Je me souviens clairement des gens gambader de joie dans la ruelle où se trouvait ma maison (dans une ville du nord de l'Inde), et ils ont applaudi en brandissant des pancartes sur lesquelles étaient libellées "Khomeini Zindabad" (Vive Khomeini) », a-t-il déclaré au site web Press TV.

« Après la Révolution, je me souviens que nous avions l'habitude de lire sans relâche un magazine intitulé Rah-e Islam (La voie de l'islam), qui parlait de la Révolution islamique, de la vie et de l'héritage de l'imam Khomeini. »

Le Dr Abbas a déclaré que la lutte inébranlable et courageuse du grand leader révolutionnaire contre la monarchie Pahlavi soutenue par l'Occident, « sera toujours une source d'inspiration pour ceux qui veulent élever la voix contre un dirigeant corrompu ou un système corrompu ».

L'article 154 de la Constitution iranienne affirme clairement que la République islamique « soutient les justes luttes des opprimés contre les oppresseurs aux quatre coins du globe ».

Après 1979, et à la suite de changements dans la politique étrangère de l'Iran, beaucoup ont commencé à se tourner vers l'Iran pour un leadership spirituel et un soutien politique et moral, en particulier les musulmans du sous-continent.

« L'établissement d'un système juste est l'un des idéaux les plus importants de la société islamique, et la Révolution islamique l'a rendu possible. L'impact de la Révolution a été ressenti le plus au niveau religieux et spirituel. Les musulmans du sous-continent se sont grandement inspirés de la Révolution islamique car elle a renforcé leur conscience et leur identité religieuses », a-t-il réaffirmé.

Révolution comme voix des musulmans

Le professeur Naqvi a déclaré que l'Iran est apparu après la Révolution de 1979 comme « la voix ultime des musulmans, car il a soulevé les problèmes du monde musulman, comme la cause palestinienne ».

« Cela a également permis un dialogue et une compréhension pacifiques entre les communautés chiites et sunnites en Inde, ce qui a pour résultat qu'aujourd'hui les deux sont unies », s’est-il réjoui.

Outre les liens politiques et économiques, l'Inde et l'Iran ont également d'autres affiliations. La minorité musulmane chiite de l'Inde, qui compte plus de 40 millions de populations et représente environ 20% de la population musulmane du pays, est la deuxième plus grande concentration chiite de tous les pays, après l'Iran avec environ 80 millions d’âmes.

« Après 1979, les chiites ont pris le pouvoir. Les gens en Inde, en particulier les hindous, ont commencé à leur accorder plus d'importance, contrairement au passé. La langue et la culture persanes ont également pris de l'ampleur en Inde après la Révolution. En conséquence, le persan est désormais considéré comme une langue indienne classique dans la nouvelle politique éducative de l'Inde », s'est-il félicité.

Selon les stratèges indiens, New Delhi considère l'Iran comme sa « porte d'entrée terrestre vers la région de l'Asie centrale et l'Afghanistan », un partenaire de choix pour lutter contre le terrorisme et renforcer la stabilité régionale.

« La Révolution a joué un grand rôle dans la représentation rationnelle et spirituelle de l'islam et l'Inde étant un acteur régional important, elle a réussi à raffermir la stabilité régionale, à l’aide de l’Iran, en particulier dans des pays comme l'Afghanistan et l'Irak », a précisé le Dr. Abbas.

Alors que l'Iran entre dans sa 44e année glorieuse de libération des chaînes de la dictature Pahlavi et de l'impérialisme américain, il continue de prendre position contre les oppresseurs tout en étant la voix des opprimés.

« Il ne fait aucun doute que la Révolution a montré au monde entier que les enseignements de l’islam sont en phase avec la pensée et la technologie libérales modernes », a noté le Dr. Abbas. Avant de rajouter : « L'Iran a montré un aperçu de la politique spirituelle et éthique de l'ordre mondial d'aujourd'hui. »

Il compare la Révolution islamique à l'âge d'or islamique, qui a duré du 8e au 14e siècle, affirmant que la Révolution a marqué « la renaissance de l'âge d'or de l'islam ».

« C'est grâce à la Révolution islamique dirigée par le défunt l'imam Khomeini que l'Iran connaît aujourd'hui sa bel élan de progrès spirituel et scientifique », a-t-il réitéré.

Par Xavier Villar

Le retour triomphal de l'Imam Khomeiny en Iran le 1er février 1979, après 15 ans d'exil, a marqué la glorieuse victoire de la Révolution islamique. 44 années se sont écoulées depuis cet événement historique.

Il est important de regarder au-delà de la chute de la dynastie Pahlavi soutenue par l'Occident afin de comprendre toute la signification politique de la grande révolution menée par l'Imam Khomeiny.

La Révolution islamique a été avant tout un mouvement contre le paradigme eurocentrique, un mouvement politique qui a déplacé le cadre orientaliste et sa vision des musulmans comme des êtres sans pouvoir.

L'anti-eurocentrisme de la révolution de 1979 se manifeste dans les tentatives du nouveau gouvernement de Téhéran d’éliminer l'influence de l'Occident au sein de la société iranienne.

On peut dire, en d'autres termes, que l'idéologie occidentale, politiquement incarnée par le Shah, était vue par la grande majorité des Iraniens comme un zombie politique. Un discours qui n'a eu et n'a pas de preneurs.

Nous pouvons décrire la Révolution islamique comme la première révolution qui n'a pas suivi le modèle occidental, et à cause de cela, les érudits et experts occidentaux ne l'ont pas prévenue. 

Le meilleur exemple en est le livre écrit par Fred Halliday à la veille de la révolution. L'auteur a prédit un certain nombre de résultats pour l'Iran [après sa révolution, ndlr], y compris un régime militaire, le maintien de la monarchie et même une république socialiste, mais n'a pas mentionné la possibilité d'un gouvernement islamique.

Que la possibilité d'une révolution islamique n'ait même pas été mentionnée peut nous aider à comprendre pourquoi l'Occident ne peut pas voir l'islam à travers un prisme politique. En d'autres termes, la possibilité d'utiliser le modèle islamique comme outil d'émancipation était, et est toujours, impensable pour l'Occident.

La Révolution islamique a été un processus politique, qui a créé l'identité islamique, une identité enracinée dans une longue tradition de résistance anticoloniale. Cette identité n'a rien à voir avec le modèle occidental du marxisme ou de la libération nationale.

Grâce à ce modèle alternatif, la révolution a pu donner une réponse à la question musulmane: comment les musulmans peuvent-ils vivre politiquement dans le monde actuel ?

Le principal succès de la révolution a été le décentrement épistémique de l'Occident. Ce décentrement a permis la formation de différentes manières d'être au monde. Ces voies politiques alternatives avaient été réprimées par les puissances hégémoniques en Occident et par la figure de l'humain-occidental.

La révolution dirigée par l'Imam Khomeiny a ouvert la voie à une participation politique des musulmans.

La révolution en est venue à représenter une critique de l'Occident en tant que modèle universel. Ce n'était cependant pas une réfutation point par point de l'idéologie occidentale, elle imaginait un horizon post-occidental, un horizon où les musulmans pourraient vivre en tant que musulmans.

Cet horizon post-occidental signifie que les musulmans ont la capacité de se décoloniser et de réaligner leurs sociétés dans l'histoire islamique. Nous ne pouvons pas comprendre cette décolonisation en termes nationaux.

En fait, la révolution, suivant les préceptes établis par l'Imam Khomeiny, a lancé une identité politique musulmane qui allait au-delà des identifications nationales et sectaires.

La décolonisation n'était pas simplement l'acte de libérer l'Iran de la domination coloniale indirecte, mais aussi de démanteler l'ordre colonial mondial.

Les musulmans peuvent être politiques et ils peuvent agir de manière politique, sans chercher à se greffer sur l'histoire occidentale. Le modèle occidental ne peut pas remplir tout le champ politique. Ce manque de plénitude signifie que la politique peut s'exprimer dans un autre langage et une autre manière d'être humain.

Cela signifie aussi que le discours hégémonique n'est en réalité qu'une articulation, et pas la dernière.

La Révolution islamique et la République islamique peuvent être considérées comme des « haut-parleurs » pour l’Oummah. Une Oummah qui avant 1979 était dans un état que l'on peut qualifier de « sans-abrisme politique ».

L'unité musulmane, une idée qui était à l'origine de la révolution, explique pourquoi la République islamique fonctionne aujourd'hui comme un foyer politique pour l’Oummah. Une grande puissance islamique qui défend l'ensemble de la classe politique contre les menaces de l'Occident.

On parle ici d'un projet oummatique, qui se veut inclusif. Une grande puissance islamique doit être inclusive parce que ce foyer politique pour les musulmans ne peut pas parler avec une voix nationale-sectaire.

C'est une autre caractéristique pertinente à la fois de la révolution et de la République islamique. Une vision « post-mazhabi ». Une vision qui veut construire une identité musulmane indépendamment des frontières nationales ou confessionnelles.

Nous devons garder à l'esprit que l'État-nation a une généalogie coloniale. Une généalogie qui bloque les tentatives d'identification de l'islam comme point nodal de l'identité politique.

La vision oummatique et « post-mazhabi » se perd lorsque l'on analyse la révolution dans une perspective laïque. La laïcité n'est pas seulement l'absence de religion ou l'exclusion de la religion de l'espace public. La laïcité est un projet normatif, qui construit ses propres limites.

Ce n'est ni naturel, ni l'aboutissement d'une sorte de processus historique. C'est un outil de discipline, une modalité politique qui sanctionne certaines sensibilités et pensées politiques et en même temps exclut d'autres possibilités.

La laïcité est aussi un outil « racialisant ». À travers elle, certains groupes ou populations sont catégorisés comme « extrémistes » tandis que d'autres sont vus comme « modérés ». La révolution a stoppé ce processus de racialisation.

La participation politique des musulmans [lancée par l’Imam khomeiny] signifiait aussi qu’être politique différait d’être laïque.

Un exemple en est, par exemple, l'émergence de mouvements de résistance comme le Hezbollah (Liban) ou le Hamas (Palestine), mouvements qui ne suivent pas la rhétorique occidentale dans leurs déclarations politiques. La présence de ces mouvements ainsi que l'existence de la République islamique montrent que le « politique » s'est ré-articulé autour du modèle islamique.

L'événement réussi a créé un mouvement anti-hégémonique qui se projette dans l'avenir. L'Axe de la Résistance est le meilleur exemple des graines politiques semées par la Révolution islamique de 1979.

Pour comprendre la Révolution islamique, il faut comprendre le rejet du modèle occidental, et comment ce rejet, conjugué au décentrement de l'Occident, a facilité le développement d'une vision politique qui ne suivait pas les relations horizontales et hiérarchiques promues par l'Occident. .

Le véritable succès de la révolution de 1979 menée de front par l'Imam Khomeiny a été que la rhétorique islamique est devenue la rhétorique politique de choix dans le monde musulman.

Xavier Villar est docteur en études islamiques et chercheur qui partage son temps entre l'Espagne et l'Iran.

(Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l'auteur et ne reflètent pas nécessairement celles de Press TV)

Au lendemain de violentes manifestations des militants d’extrême droite opposés à l’accueil de réfugiés au Royaume-Uni, des centaines de manifestants antiracistes et antifascistes sont descendus dans les rues du centre de la capitale, Londres.

Les participants à ce mouvement de protestation ont scandé des slogans contre le fascisme, le racisme et en faveur des réfugiés et ont déclaré qu'ils ne permettraient pas aux extrémistes de provoquer une scission dans la société.

Ils portaient des pancartes et des banderoles sur lesquelles était écrit des slogans comme « Non au fascisme », « Non au racisme » et « Le nazisme ne se répètera plus ».

Dans le même temps, un certain nombre de partisans de groupes d'extrême droite ont tenté de faire dégénérer en violence cette manifestation, mais l'intervention de la police et la création d'une barrière humaine l'ont empêchée. Certaines images publiées sur les réseaux sociaux montrent que des conflits verbaux entre les deux parties ont eu lieu, mais n'ont pas abouti à la violence.

Une organisation indépendante de défense des droits de l'homme a fustigé l'Arabie saoudite pour ses raids aériens et ses attaques d'artillerie aveugles contre des zones résidentielles de la province de Saada, située dans le nord-ouest du Yémen, faisant savoir que la machine de guerre du régime de Riyad tue chaque jour des civils dans ce pays ravagé par la guerre.

Vendredi 10 février, le centre Œil de l'Humanité pour les droits et le développement (COHDD) a dénoncé dans un communiqué les frappes de l'artillerie saoudienne contre les régions frontalières de la province de Saada qui ont fait un mort er huit blessés parmi les civils plus tôt dans la journée.

Déclarant que les unités militaires saoudiennes ciblent quotidiennement les villages, les fermes et les zones frontalières avec des barrages d'artillerie, la COHDD a précisé que la machine de guerre du régime de Riyad continuait quasi tous jours à détruire des bâtiments et à tuer d'innocents civils yéménites.

Les sauveteurs en Turquie ont sorti vivantes deux femmes qui étaient restées coincées sous les décombres de bâtiments effondrés pendant 122 heures après le tremblement de terre le plus meurtrier de la région en deux décennies.

Un jour après que le président turc Recep Tayyip Erdogan ait critiqué les reproches formulés à l'encontre de son gouvernement pour ne pas avoir fait intervenir plus rapidement les forces de secours et d'assistance après le terrible tremblement de terre, le nombre de victimes dans le sud de la Turquie et le nord-ouest de la Syrie a approché les 25 000.

L'une des femmes secourues, 70 ans, était enveloppée dans une couverture alors que les secouristes la transportaient vers une ambulance dans la province de Kahramanmaras, selon les images de l'agence de presse nationale Anadolu.
L'autre victime était une femme de 55 ans, qui a été extraite des débris d'un immeuble effondré à Diyarbakir, la plus grande ville du sud-est de la Turquie, a indiqué l'agence.

Le nombre de morts rien qu'en Turquie est passé à 20 923 samedi tandis que plus de 3 500 ont été tués en Syrie.

Selon les Nations unies, jusqu'à 5,3 millions de personnes en Syrie pourraient se retrouver sans abri après les tremblements de terre, tandis que près de 900 000 personnes ont un besoin urgent de plats chauds en Turquie et en Syrie.

Des millions d'Iraniens participent ce samedi 11 février à une marche grandiose à travers le pays qui marque le 44e anniversaire de la victoire de la Révolution islamique en 1979, mettant fin au règne du régime Pahlavi soutenu par les États-Unis.

La marche a débuté à Téhéran, capitale iranienne à 9h30 heure locale (06h00 GMT), en présence de toutes les classes de la société et elle se dirige vers la place emblématique de Azadi (La Liberté).

L'appareil diplomatique syrien qualifie de "trompeur" le feu vert du Trésor US aux opérations de secours pour une période de six mois dans les régions syriennes touchées par le séisme.

Alors que les victimes du tremblement de terre dans le nord-ouest de la Syrie souffrent d'un froid extrême et d'un manque d'installations, la seule mesure annoncée par les États-Unis est une dérogation des sanctions pour une période de six mois qui autoriserait l'acheminement des services de secours à destination des régions frappées par la catastrophe.

La Syrie est sous un régime de sanctions en raison de sa résistance face à l’Occident.

Suite aux tremblements de terre dévastateurs qui ont secoué la Turquie et la Syrie le 6 février, faisant plus de 20 000 morts, Damas peine à faire face à cette catastrophe humanitaire sans précédent. 

 

Le Pentagone pourrait reprendre ses opérations clandestines en Ukraine; pour l’ambassadeur de Russie à Washington cela marquerait une escalade majeure.

Le déploiement de forces spéciales américaines comporterait “des risques indescriptibles”, a déclaré l’ambassadeur de Moscou à Washington.

L’envoyé de la Russie aux États-Unis a répondu aux récents rapports selon lesquels Washington cherche à reprendre son “programmes top secrets” en Ukraine, avertissant que des opérateurs spéciaux sur le champ de bataille signifieraient une implication directe des États-Unis dans le conflit.

Le département américain de la Défense tente de convaincre les législateurs de financer deux programmes top secrets en Ukraine, qui ont été suspendus après que la Russie a lancé son opération militaire dans le pays l'année dernière, a rapporté vendredi 10 févrierle journal américain The Washington Post.