تقي زاده

تقي زاده

mercredi, 13 décembre 2017 23:40

Syrie : les Tu-22M3 russes regagnent leur base

Après avoir mené des frappes mortelles au cœur des positions du groupe terroriste Daech en Syrie, les bombardiers Tu-22M3 sont revenus à leur base de départ, tout comme l’avion de transport An-72 et une brigade de démineurs responsable de la neutralisation de Deir ez-Zor.

Les bombardiers Tu-22M3 engagés dans l’opération contre le groupe terroriste Daech en Syrie continuent de quitter l’aérodrome d’Ossétie du Nord (Caucase du Nord), depuis lequel ils partaient en mission, pour retourner dans leurs bases dans la région de Mourmansk (nord) et d’Irkoutsk (Sibérie orientale), selon un communiqué de la Défense russe.

« Les équipages des bombardiers à long rayon d’action Tu-22M3 ont quitté leur aérodrome en Ossétie du Nord pour l’aérodrome de dislocation de la région de Mourmansk, après avoir accompli la mission consistant à mener des frappes aériennes contre des sites terroristes sur le territoire de la République arabe syrienne », déclare la défense russe.

En outre, l’avion de transport An-72 est arrivé sur sa base permanente de déploiement dans la région de Saratov (Sud).

« Un détachement de démineurs russes responsable du déminage de Deir ez-Zor a regagné la région de Nakhabino, à Moscou. Les militaires russes ont neutralisé l’infrastructure socialement importante, les routes et les entrées dans la ville », a tweeté le ministère russe de la Défense.

Le lundi 11 décembre, Vladimir Poutine a visité la base aérienne russe de Hmeimim, où il a donné l’ordre d’entamer le retrait du groupe russe de la Syrie.

Intervenant devant les militaires, le président russe a déclaré qu’ils avaient rempli leur mission avec brio, que la Syrie était demeurée un État souverain et indépendant et que les conditions y avaient été créées pour un règlement politique sous l’égide de l’ONU.

À Hmeimim, Vladimir Poutine a rencontré son homologue syrien, Bachar al-Assad.

mercredi, 13 décembre 2017 23:39

Gaza: deux Palestiniens tués dans une frappe

Deux Palestiniens ont été tués mardi dans la bande de Gaza dans une explosion que les autorités gazaouies ont imputée à une frappe menée par Israël. 
 
Le ministère de la Santé dans la bande de Gaza gouvernée par le mouvement islamiste Hamas a fait état, dans un premier temps, de deux corps amenés à l'hôpital de Beit Lahia, dans le nord de l'enclave, "après une frappe aérienne israélienne contre une moto".

Le Jihad islamique, deuxième formation islamiste palestinienne et alliée du Hamas lors des guerres contre Israël, a par la suite indiqué dans un communiqué que les deux hommes appartenaient à sa branche armée. Ajoutant qu'ils avaient péri au cours d'une "mission de jihad", il n'a pas fourni plus de précision sur le sujet et n'a pas évoqué de frappe israélienne.

Le mouvement a identifié les deux morts comme étant Hussein Ghazi Nasrallah, 25 ans, et Moustafa al-Sultan, 29 ans, membres d'une unité de Génie.

Sur place, l'explosion a laissé derrière elle un vaste cratère ainsi que la carcasse d'une moto, a constaté un photographe de l'AFP.
Le Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques a insisté qu'il soutient tout effort pour le renforcement de l'unité et de la cohérence conforme à la politique de la République islamique d'Iran. 
 
Dans une déclaration, le Conseil mondial du rapprochement des écoles islamique a insistés sur la nécessité du soutien à la question palestinienne. Dans une situation où la présence de certains leaders inexpérimentés nuit au monde musulman par leur déclenchement de la guerre, il y a des responsables des pays islamiques qui sont en conformité avec la politique israélienne. Cela prépare le terrain pour le président des Etats-Unis d'agir comme un agent du régime israélien et d'annoncer la mise en place d'une loi américaine selon laquelle Beyt ul-Moqadas est la capitale du régime occupant israélien, indique la déclaration.

Dans la déclaration finale de la 31e conférence de l'Unité islamique, le Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques a insisté que cette mesure des Etats-Unis est contre les valeurs humaine et les règles internationaux. Le Conseil mondial du rapprochement des écoles islamique pense que cette décision américaine renforce l'unité et la cohérence des nations islamiques, a précisé la déclaration.

Dans le sens de la politique de la République islamique d'Iran concernant la question palestinienne, le Conseil soutient tout effort qui se finit dans le renforcement de l'unité et la coopération de l'umma islamique, ajouté la déclaration.
Dix-huit personnes ont été blessées mardi dans le sud-est de l'Iran par un fort séisme ayant occasionné peu de dégâts matériels, selon les autorités iraniennes. 
 
La secousse tellurique, d'une magnitude de 6,2 selon le Centre sismologique de l'Université de Téhéran, a été ressentie à 12H13 (08H43 GMT), dans la province de Kerman.

L'institut de géophysique américain USGS a lui mesuré la secousse de mardi à 5,9.

La région de Kerman avait déjà été frappée le 1er décembre par un séisme de magnitude 6,0 n'ayant fait aucune victime.

Dix-huit personnes ont été blessées par ce tremblement de terre, qui a détruit de vieilles maisons dans quelques villages, a indiqué l'agence officielle iranienne Irna.

L'épicentre du séisme a été localisé à Hejdak. Situé en bordure du grand désert du Kavir-e Lut, Hejdak se trouve à une cinquantaine de kilomètres au nord de Kerman, capitale provinciale à environ 800 km au sud-est de Téhéran.

La secousse a été suivie de neuf répliques d'une magnitude comprise entre 2,8 et 4,2 en l'espace de 70 minutes, selon l'Université de Téhéran.

Une autre secousse d'une magnitude de 6,0 s'est produite au nord de Kerman à 21H41 GMT, a précisé l'USGS mardi soir.

Situé aux confins de plusieurs plaques tectoniques et traversé par plusieurs failles, l'Iran est une zone de forte activité sismique.

Lundi soir, un tremblement de terre de magnitude 6,0 selon l'Université de Téhéran (5,4 selon l'USGS) a été ressenti dans la région de Kermanshah (ouest de l'Iran).

Cette secousse n'a fait aucune victime, selon les médias iraniens, mais la même région, frontalière de l'Irak, avait été frappée le 12 novembre par un séisme de magnitude 7,3 ayant fait 620 morts et plus de 12.000 blessés en Iran, selon le dernier bilan.
mercredi, 13 décembre 2017 00:29

Quel projet pour Israël en Argentine ?

Les autorités argentines s’interrogent sur l’achat massif de terres par un milliardaire britannique en Patagonie et les « vacances » que des dizaines de milliers de soldats israéliens passent dans ses propriétés.

Au XIXème siècle, le gouvernement britannique avait hésité à installer Israël dans l’Ouganda actuel, en Argentine ou en Palestine. En effet, l’Argentine était alors contrôlée par le Royaume-Uni et, à l’initiative du baron français Maurice de Hirsch, était devenue une terre d’accueil pour les juifs fuyant les pogroms d’Europe centrale.

Au XXème siècle, après le coup d’État militaire contre le général Juan Domingo Perón, président démocratiquement élu du pays, un courant antisémite se développa au sein des armées. Il diffusa une brochure accusant le nouvel État d’Israël de préparer une invasion de la Patagonie, le « Plan Andinia ».

Il apparaît aujourd’hui que si l’extrême-droite argentine avait exagéré les faits dans les années 70, il existait bien alors un projet d’implantation (et non pas d’invasion) de la Patagonie.

Tout a changé avec la guerre des Malouines, en 1982. À l’époque la junte militaire argentine tente de récupérer les îles Malouines, Géorgie du Sud et Sandwich du Sud, occupées de son point de vue depuis un siècle et demi par les Britanniques. L’Onu reconnaît la légitimité de la revendication argentine, mais le Conseil de sécurité condamne le recours à la force pour recouvrer ces territoires. L’enjeu est considérable car les eaux territoriales de ces archipels donnent accès à toutes les richesses du continent antarctique.

À l’issue de cette guerre, qui fit plus d’un millier de morts (les chiffres officiels britanniques sont largement minorés), Londres impose un Traité de paix particulièrement dur à Buenos Aires. Ses Forces armées sont limitées à leur plus simple expression. Surtout, le contrôle de l’espace aérien du Sud de leur territoire et de l’Antarctique leur est retiré au profit de la Royal Air Force et elles doivent informer le Royaume-Uni de toutes leurs opérations.

En 1992 et 1994 deux mystérieux attentats, particulièrement meurtriers et dévastateurs, détruisent successivement l’ambassade d’Israël et le siège de l’association israélite AMIA. Le premier survient alors que les chefs de poste du Renseignement israélien en Amérique latine viennent de quitter le bâtiment. Le second se déroule dans le contexte des recherches conjointes égypto-argentines pour les missiles balistiques Condor. Dans la même période, l’usine principale des Condors explose, tandis que les fils des présidents Carlos Menem et Hafez el-Assad décèdent accidentellement. Les diverses enquêtes donneront lieu à une succession de manipulations.

Après avoir désigné la Syrie, le procureur Alberto Nisman se tourne contre l’Iran qu’il accuse d’avoir commandité les deux attentats et contre le Hezbollah qui les aurait exécutés. L’ancienne présidente péroniste Cristina Kirchner est accusée d’avoir négocié la fin des poursuites contre l’Iran en échange de prix avantageux du pétrole. Le procureur Nisman est trouvé mort à son domicile et la présidente Kirchner est inculpée pour haute trahison. Cependant, la semaine dernière un coup de théâtre détruit tout ce que l’on croyait savoir : le FBI états-unien rend des analyses ADN qui attestent de l’absence parmi les victimes du terroriste présumé et de la présence d’un corps jamais identifié. 25 ans plus tard, on ne sait plus rien sur ces attentats.

Au XXIème siècle, profitant des avantages que leur confère le Traité de la guerre des Malouines, le Royaume-Uni et Israël mènent un nouveau projet en Patagonie.

Le milliardaire britannique Joe Lewis acquiert d’immenses territoires dans le Sud argentin et même au Chili voisin. Ses propriétés couvrent plusieurs fois la taille de l’État d’Israël. Elles sont situées en Terre de feu, à l’extrême Sud du continent. Elles entourent notamment le Lago Escondido empêchant désormais son accès, malgré une décision de justice.

Un aéroport privé, ayant une piste d’atterrissage de 2 kilomètres, est aménagé par le milliardaire pour recevoir des avions de transport civils et militaire.

Depuis la guerre des Malouines, l’armée israélienne organise des « camps de vacances » (sic) pour ses soldats en Patagonie. Chaque année, ce sont désormais 8 à 10 000 d’entre eux qui viennent passer deux semaines sur les terres de Joe Lewis.

Si dans les années 70, l’armée argentine avait fait observer la construction de 25 000 logements vides donnant naissance au mythe du plan Andinia, des centaines de milliers auraient été construits aujourd’hui.

Il est impossible de vérifier l’état des travaux, ces terres étant privées et Google Earth neutralisant les photographies satellitaires de la zone, comme il le fait avec les installations militaires de l’Alliance atlantique.

Le Chili voisin a cédé une base sous-marine à Israël. Des tunnels y ont été creusés pour survivre à l’hiver polaire.

Les Indiens Mapuche qui peuplent la Patagonie tant argentine que chilienne ont eu la surprise d’apprendre la réactivation à Londres de la Resistencia Ancestral Mapuche(Résistance ancestrale mapuche - RAM), une mystérieuse organisation revendiquant l’indépendance. D’abord accusée d’être une ancienne association récupérée par les services secrets argentins, la RAM est aujourd’hui considérée par la gauche comme un légitime mouvement sécessionniste, mais par les leaders Mapuche comme une initiative financée par George Soros.

Le 15 novembre 2017, la Marine a perdu tout contact avec le sous-marin ARA San Juan, qui a finalement été déclaré abîmé en mer. C’est un des deux sous-marins diésel-électriques TR 1700 qui constituaient le fleuron de la petite armée argentine. La Commission préparatoire de l’Organisation du traité d’interdiction complète des essais nucléaires (CTBTO) a annoncé avoir enregistré un phénomène acoustique inhabituel dans l’Atlantique, à proximité de la zone où le San Juan avait envoyé son dernier signal. Le gouvernement a finalement admis que le sous-marin effectuait une « mission secrète » non précisée, dont Londres avait été informé. Alors que l’armée US avait lancé des recherches, la Marine russe a dépêché un drone capable d’explorer les fonds marins à 6 000 mètres de profondeur qui n’a rien trouvé. Le San Juan a probablement explosé. La presse argentine est convaincue qu’il a soit heurté une mine, soit a été détruit par une torpille ennemie.

Il est à ce jour impossible de déterminer si Israël s’est engagé dans un programme d’exploitation de l’Antarctique ou s’il construit une base de repli en cas de défaite en Palestine.

La responsable des relations publiques de la compagnie aérienne Iran Air a annoncé la visite des directeurs généraux d’Airbus et de Boeing à Téhéran la semaine prochaine.

Selon l’agence de presse ILNA, Maassoumeh Asgharzadeh a déclaré devant les journalistes concernant les dernières décisions prises pour le financement de nouveaux contrats : « Nous avons récemment entamé des négociations avec des entreprises nationales pour le financement [de ces contrats]. »

Et d’ajouter : « Il est préférable de ne pas dépendre des sociétés étrangères pour les financements relatifs aux achats de nouveaux avions. »

Elle a souligné : « Nous avons des options de financement par le biais d’Airbus et de Boeing, mais nous avons également entamé récemment des négociations avec des sociétés nationales. »

Enfin, Asgharzadeh a annoncé que les résultats des négociations seront annoncés bientôt et que la semaine prochaine, les dirigeants d’Airbus et de Boeing seront à Téhéran pour qu’une décision finale soit prise sur la question.

Le ministre français des Affaires étrangères a accusé l’Iran de vouloir créer un axe iranien dans la région.

Lors d’une émission spéciale sur la Syrie qui doit être diffusée ce mardi 12 décembre sur France 2, le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, s’est exprimé sur la place de l’Iran au Moyen-Orient.

En allusion au rôle de Téhéran et Moscou dans l’aide apportée au président syrien Bachar al-Assad, Jean-Yves Le Drian a affirmé que le gouvernement de Damas bénéficiait de l’appui militaire russe, tandis que l’Iran soutient ses milices et le Hezbollah.

Le ministre français a prétendu que l’Iran cherchait à acquérir une suprématie régionale par rapport à l’Arabie saoudite, en disant que toute entente sur l’avenir de la Syrie devait s’obtenir loin « des pressions et de la présence d’autres pays ».

« La présence iranienne et la volonté iranienne de créer un axe de la Méditerranée à Téhéran, non ! », a-t-il ajouté.

Les allégations du ministre français des Affaires étrangères contre l’influence régionale iranienne interviennent alors que l’Iran a été l’un des pays ayant le plus contribué à la lutte contre le terrorisme et, surtout, à l’éradication de Daech dans la région.

Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a tenu ces propos alors qu’il est attendu en Iran dans un avenir pas très lointain, afin de préparer une future visite du président français Emmanuel Macron.

Le chef de la diplomatie française avait annoncé que son pays négociait avec tout le monde. Le Drian avait prétendu que la question syrienne était importante et que Paris tenait à dire aux Iraniens que pour résoudre les crises au Moyen-Orient, il faut que l’Irak, la Syrie et le Liban restent des États souverains indépendants.

Les ministres iranien et turc de la Défense se sont entretenus au téléphone, dénonçant la récente décision du président des États-Unis.

Lors d’une conversation téléphonique, ce mardi 12 décembre, le ministre iranien de la Défense, le général de brigade Amir Hatami, s’est réjoui des interactions entre l’Iran et la Turquie face aux récentes évolutions de la région.

« Certains États, dans la région aussi bien qu’à l’extérieur de la région, ont tenté en vain, pendant les dernières années, de semer la discorde entre l’Iran et la Turquie. L’éradication de Daech témoigne de l’efficacité des coopérations et des interactions entre l’Iran, la Turquie et la Russie, ce qui a sérieusement mis en colère Israël et les États-Unis », a déclaré le ministre iranien de la Défense.

Le général de brigade Amir Hatami a souligné que la décision de Donald Trump de transférer l’ambassade américaine de Tel-Aviv à Qods découlait de son désarroi et de son échec en Irak et en Syrie.

« Les échecs en série en Irak et en Syrie, la défaite du projet d’indépendance du Kurdistan et le scandale de la démission forcée de Saad Hariri, voilà les sources de la frustration de Washington qui l’ont poussé à prendre une décision aussi irresponsable, décision qui vient en appui des politiques d’occupation du régime israélien, d’autant plus que Washington a pu prendre cette décision faute d’une unité absolue parmi les membres de la communauté musulmane », a réaffirmé le ministre iranien.

Il a également dénoncé les crimes commis contre la population yéménite, appelant la communauté mondiale et le monde musulman à réagir avec sérieux à ce terrible massacre et à cette catastrophe humaine.

Le général de brigade Amir Hatami a salué l’essor des coopérations irano-turques sur les plans militaire et défensif.

De son côté, le ministre turc de la Défense, Nurettin Canikli, a martelé qu’aucune puissance ne pourrait miner les relations entre l’Iran et la Turquie.

Il a qualifié de « grande erreur » la reconnaissance par Donald Trump de Qods en tant que capitale d’Israël, ajoutant que cette décision n’était nullement admissible.

Nurettin Canikli s’est dit, de même, en faveur de l’élargissement des coopérations militaires bilatérales entre l’Iran et la Turquie.

Le secrétaire général adjoint du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) a exprimé son appui au haut cadre militaire iranien, le général Qassem Soleimani, qu’il a qualifié de « commandant expérimenté des opérations militaires sur le terrain ».

Selon l’agence de presse IRNA, le secrétaire général adjoint du FPLP, le général Abou Ahmad Fouad, a affirmé que l’axe de la Résistance était, de nos jours, plus puissant qu’avant.

« La Résistance palestinienne n’est pas seule ; elle dispose aujourd’hui de vastes moyens », a-t-il affirmé.

Abou Ahmad Fouad a affirmé que le FPLP était prêt à passer à l’acte, avec tous les groupes palestiniens, dans le cadre d’une nouvelle intifada. Il a aussi évoqué la nécessité, pour les groupes palestiniens, d’enterrer leurs différends pour combattre plus efficacement l’ennemi et en finir avec ses crimes.

Rassemblement de masse organisé par le FPLP dans Gaza. ©Info-Palestine.eu

Il a également appelé le chef de l’Autorité autonome palestinienne, Mahmoud Abbas, à participer à une réunion du FPLP pour discuter des moyens de faire face à la récente décision de Trump de reconnaître la ville de Qods comme capitale d’Israël.

Ailleurs dans ses propos, Fouad a affirmé que l’existence d’un leadership unifié, à la tête de tous les groupes palestiniens, constituerait un facteur important dans le sens de la poursuite de l’intifada du peuple palestinien, ajoutant :

« Puisque le général Soleimani est un commandant bien expérimenté en opérations militaires sur le terrain, je tiens à dire que ses points de vue seront les bienvenus. »

Le président américain Donald Trump a annoncé le mercredi 6 décembre qu’il reconnaîtrait Qods comme capitale d’Israël, ce qui a donné lieu à des scènes de colère et de protestation de grande ampleur un peu partout dans le monde.

Lire aussi :

Qods : le monde, emporté par une vague de colère anti-américaine

À noter que le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) a été fondé en 1967 par Georges Habache, Ahmed Jibril et Abou Ali Moustafa, avec pour but de libérer la Palestine en se lançant dans une guérilla.

Le porte-parole du ministère afghan de la Défense, Dowlat Waziri, a déclaré que la coopération de la République islamique d’Iran dans les domaines politique et économique était louable et qu’il appelait aussi Téhéran à renforcer sa coopération militaire avec Kaboul.

Dowlat Vaziri a indiqué que la formation des forces de sécurité afghanes et l’augmentation de la coopération militaire entre les deux pays allait aider Kaboul dans sa lutte contre le terrorisme et contre Daech.

Il a ajouté que Kaboul ne rejetterait l’aide militaire d’aucun pays et il a appelé tous les pays enclins à fournir cette aide à l’Afghanistan à le faire en formant les soldats afghans et en fournissant les moyens logistiques nécessaires.

Le général Waziri a également appelé la République islamique d’Iran à accorder des bourses d’études aux étudiants militaires afghans.

Le porte-parole du ministère afghan de la Défense a affirmé aussi : « L’Iran est notre ami et notre voisin et l’accord sur le port de Chabahar représente la bonne volonté de la République islamique d’Iran en Afghanistan et nous voyons cela comme un signe d’amitié entre nos deux pays. »

Il a noté par ailleurs que la sécurité de l’Iran et de l’Afghanistan dépendait l’une de l’autre et que si la sécurité était assurée en Afghanistan, il n’y aurait plus de trafic de drogue et d’autres dangers à la frontière irano-turque.

Le responsable afghan a également demandé à l’Iran d’apporter son aide pour le traitement médical des soldats afghans blessés.

Enfin, le porte-parole du ministère afghan de la Défense a également fait valoir que la meilleure façon de vaincre le groupe terroriste Daech en