
تقي زاده
Syrie : des forces chinoises en renfort pour lutter contre les terroristes
Des forces de l’armée chinoise appelées « les Tigres de la nuit » sont arrivées en Syrie pour prendre part à la lutte antiterroriste.
L’agence de presse russe Sputnik a annoncé qu’avec la participation de la Chine aux opérations antiterroristes menées dans la Ghouta orientale, l’on constate qu’une autre grande puissance mondiale se range officiellement du côté de l’axe Damas-Téhéran-Moscou.
Sputnik indique que « les Tigres de la nuit » sont arrivés dans le port de Tartous il y a déjà quelques jours.
Il y a peu, les autorités syriennes avaient annoncé que le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, avait eu un entretien avec la conseillère du président Bachar al-Assad, Bouthaina Shaaban, durant lequel il avait remercié Damas pour sa lutte contre les groupes terroristes et notamment contre le Mouvement du Turkestan oriental.
Il a ensuite été rapporté dans les médias que la conseillère d’Assad avait discuté avec des responsables militaires chinois de la participation des forces spéciales chinoises dans la lutte contre les terroristes dudit mouvement.
Depuis 1993, ce groupe a lancé plus de 200 attaques sur le sol chinois. Ses éléments ont actuellement joint leurs forces avec les terroristes de Tahrir al-Cham dans le rif de Damas.
Depuis la rencontre entre un amiral chinois et le ministre syrien de la Défense Fahd Jassim al-Farij à la mi-2016, Pékin envoie de manière régulière des conseillers militaires en Syrie.
Les autorités syriennes ont autorisé en 2015 la présence de 5 000 militaires chinois sur le sol syrien.
Les USA prêts à en découdre avec l’Iran
Le show anti-iranien de Nikki Haley à la tribune de l’ONU, où elle a accusé l’Iran, photos truquées à l’appui, d’avoir fourni des missiles à Ansarallah n’a surpris personne. Le célèbre chroniqueur arabe Abdel Bari Atwan y voit une contre-attaque, certes un peu prématurée, mais attendue de Donald Trump au sommet de l’OCI à Istanbul ; un sommet présidé par le président turc au cours duquel le monde musulman a dépassé ses clivages en affichant un front uni face aux États-Unis.
« Connue pour son racisme anti-arabe et anti-musulman rabique, Haley s’est engagée jeudi sur une voie éminemment dangereuse et propre à prolonger la région dans un nouveau cycle de violences à caractère confessionnel, avec en toile de fond la dilapidation des richesses des monarchies du golfe Persique et la mise sous tutelle pour les décennies à venir de leurs ressources pétrolières. Haley a affirmé que les Américains disposaient de preuves confirmant l’origine iranienne du missile tiré contre l’aéroport international de Riyad, ce qui, a-t-elle ajouté, montre que “l’Iran veut la guerre”. Cette grave provocation américaine à l’adresse de l’Iran a un objectif clair : il s’agit ni plus ni moins de détourner l’opinion arabe et musulmane de la judaïsation de Qods décidée par Trump, de créer un périmètre de sécurité autour d’Israël et de lui permettre d’imposer ses conditions aux Palestiniens.
Car à moins d’être de mauvaise foi, personne ne saurait refuser au Yémen le droit de se défendre alors qu’il est nuit et jour la cible de milliers de missiles, d’obus et de bombes à sous-munitions, et ce, depuis trois ans.
Alors pourquoi cette colère soudaine de Washington ? Lors du sommet de l’OCI, auquel ont pris part 57 dirigeants et ministres des Affaires étrangères des pays arabes et musulmans, l’heure était aux retrouvailles, à l’unité inter-islamique et à la défense du caractère musulman et chrétien de Qods.
À peine une semaine après l’annonce incendiaire de Donald Trump, le monde musulman assiste à l’émergence d’une alliance sunnite-chiite placée sous le signe des retrouvailles des présidents turc, Erdogan et iranien, Rohani.
Cette alliance est tout ce qu’il faut pour contrer le projet de guerre confessionnelle au Moyen-Orient, impliquant les USA et leurs alliés arabes du golfe Persique.
Le missile balistique d’Ansarallah, qui a atteint avec précision sa cible aéroportuaire située dans le nord de Riyad, a percé le bouclier antimissile saoudien composé du système Patriot, le bijou de l’industrie militaire US. Il a fallu sept missiles Patriot, chacun d’une valeur de 3 millions de dollars, pour intercepter un seul missile yéménite qui lui, n’a coûté tout au plus que quelques milliers de dollars. Et la déconvenue s’est d’ailleurs répercutée jusque dans les colonnes du New York Times.
Trump bat les tambours de la guerre contre l’Iran alors qu’il est bien mal en point aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur des États-Unis.
Dans l’Alabama, son colistier a perdu les élections de mi-mandat tandis qu’en Europe sa décision sur Qods a été froidement accueillie.
Face à la Corée du Nord, son coup de bluff n’a pas non plus fonctionné ; Kim Jong-un tenant fermement tête au président-businessman américain.
La guerre contre l’Iran, Trump ne pourra jamais la gagner. Mais veut-il réellement la gagner ? Il y a lieu d’en douter.
Son objectif consiste à vendre ses armes à tout prix et à s’enrichir encore et encore.
Que les nouveaux alliés arabes d’Israël lui servent de bûchers en attendant, Trump s’en fiche royalement. »
Pour les Rohingyas ne veulent retourner en Birmanie au prix de leur vie
"Ils passent des accords, mais ils ne les respecteront pas", affirme Mohammad Syed, un réfugié rohingya. "Lorsque nous reviendrons, ils nous tortureront et nous tueront à nouveau."
De telles craintes ne sont pas sans fondement. Plus de 655.000 musulmans rohingyas de Birmanie sont passés au Bangladesh depuis fin août pour échapper à ce que l'ONU considère comme une épuration ethnique menée par l'armée de la Birnmanie.
Rien qu'entre fin août et fin septembre, au moins 6.700 Rohingyas ont été tués par les militaires birmans, selon une estimation a minima publiée jeudi par Médecins Sans Frontières (MSF). L'ONG estime que le bilan réel pourrait être encore plus lourd.
Les récits de massacres, de viols collectifs et d'incendie de villages colportés par les réfugiés s'apparentent même à des "éléments de génocide", a déclaré au début du mois Zeid Ra'ad Al Hussein, le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme.
L'accord de rapatriement "est un piège. Ils nous ont donné des garanties similaires par le passé et ont malgré tout fait de nos vies un enfer", dit Dolu, une réfugiée.
Malgré la précarité des camps de la région de Cox's Bazar, "je préférerais vivre ici. Nous avons de la nourriture et un abri ici, et nous pouvons prier librement. Nous sommes autorisés à vivre", ajoute-t-elle.
La région de l'État Rakhine qu'ont fui les réfugiés, dans l'ouest de la Birmanie, a un lourd passif de violences.
Considérés comme des étrangers dans un pays à 90% bouddhiste, les Rohingyas y sont ostracisés. Victimes de discriminations, ils n'ont pas de papiers d'identité et n'ont accès ni au marché du travail ni aux services publics.
Par trois fois en quarante ans, les Rohingyas ont fui en masse au Bangladesh (1978, 1991-1992, 2016-2017) même si les vagues précédentes n'atteignaient pas les proportions considérables de l'exode actuel. Des programmes de rapatriement se sont tenus par le passé mais sans pour autant que cesse le cycle de violences.
Les Rohingyas qui restent au Rakhine sont toujours soumis à d'importantes restrictions. Depuis des troubles en 2012, près de 100.000 d'entre eux sont parqués dans des camps dans le centre de la région.
Des organisations humanitaires ont averti qu'elles boycotteraient tout nouveau camp pour les Rohingyas en Birmanie. Elles estiment que les réfugiés ont le droit de revenir dans leurs foyers (souvent détruits) et ne doivent pas être forcés à vivre dans des conditions de ghetto.
Les Birmans "doivent nous reconnaître comme des citoyens du pays. Ils doivent nous donner de véritables cartes d'identité de Rohingyas. Alors seulement nous rentrerons", explique Aziz Khan, 25 ans, dans le camp de Kutupalong.
"Autrement, plutôt mourir ici au Bangladesh."
Le geste humanitaire de Dacca, qui a ouvert ses frontières à la marée humaine de rohingyas, a été salué par la communauté internationale.
Mais pour le gouvernement bangladais, ces réfugiés ne sont que des hôtes temporaires qui ont vocation à retourner en Birmanie. Les autorités refusent que les camps de tentes se développent suffisamment pour devenir habitables sur le long terme - bien que dans la pratique, certains réfugiés y restent des décennies.
Le regain de confiance dans l'économie libabaise
"Le coût de la crise a été la hausse des taux d'intérêt sur la livre libanaise mais la récompense a été que le pays a montré une fois de plus une résilience et que nos politiques monétaires étaient correctes", a ajouté M. Salamé, au siège de la Banque du Liban (BDL).
Les taux d'intérêt, qui étaient de l'ordre de 6 à 7% sur les dépôts, sont passés à entre 8 à 9% selon lui.
- Situation inédite -
"La livre libanaise (indexée sur le dollars, ndlr) est restée stable car la Banque centrale a anticipé en constituant d'importantes réserves en dollars américains", a expliqué M. Salamé, 67 ans, qui est à la tête de la BDL depuis 24 ans et a été classé deux fois meilleur gouverneur de banque centrale au monde par le magazine Euromoney.
Grâce aux liquidités des banques libanaises, parmi les plus performantes de la région, "le pays est toujours capable de s'autofinancer", précise-t-il.
La confiance dans le système bancaire au Liban a donné lieu à une situation inédite où le poids des banques est supérieur à celui de l'économie nationale: leurs actifs (plus de 200 milliards de dollars) représentent plus de quatre fois le PIB (environ 47,5 milliards).
M. Hariri avait démissionné en accusant le puissant mouvement chiite du Hezbollah, qui fait partie de son gouvernement, et l'Iran de "mainmise" sur le Liban, avant de revenir sur sa décision un mois plus tard.
Une source proche de M. Hariri avait affirmé à l'AFP que les Saoudiens avaient forcé le Premier ministre à démissionner en menaçant de chasser 160.000 Libanais du golfe Persique ou d'obliger les hommes d'affaires à retirer leurs investissements du Liban.
- 'Pas Harry Potter' -
Selon lui, la crise avec Ryad a plus eu un "effet psychologique" au Liban: "la détérioration surprise des relations était un choc pour les Libanais, qui ne veulent pas de relations hostiles avec les Saoudiens".
Loué pour ses politiques monétaires prudentes et sa neutralité publique dans un pays profondément divisé, M. Salamé a assuré vouloir "garder le secteur bancaire à l'écart des problèmes politiques".
Outre le secteur bancaire, le Liban dispose d'un autre poumon économique: les transferts de sa diaspora, estimés à huit milliards de dollars en 2017.
D'après Riad Salamé, les transferts des Libanais dans le golfe Persique représentent 30% de ce total, mais il s'est refusé à "spéculer" sur un possible impact de la récente crise.
Le Liban souffre, depuis la guerre civile dévastatrice qui a ruiné ses infrastructures (1975-1990), d'une dette colossale (près de 145% du PIB, l'un des taux les plus élevés au monde) et d'une corruption endémique.
D'après M. Salamé, la guerre en Syrie voisine et l'afflux de plus d'un million de réfugiés syriens au Liban a eu un "impact négatif" sur la croissance, passée de "8% par an à une moyenne de 1 à 2%" après 2011.
Le coût direct pour le Liban de la guerre en Syrie est d'un milliard de dollars, selon lui.
Pour 2017, le gouverneur s'attend à une croissance de 2,5%, à une inflation de 3,3% et à une balance des paiements négative en raison de la dernière crise.
Souvent qualifié de sauveur des finances libanaises, M. Salamé s'est félicité des "initiatives crédibles et réussies (de la BDL) qui ont maintenu la stabilité lors des moments difficiles".
Quatre Palestiniens tués par les soldat israéliens lors d'une nouvelle journée de mobilisation
Des soldats et policiers israéliens ont utilisé des balles réelles ou en caoutchouc et du gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants, à Ramallah, Bethléem, Hébron, Qalandiya et près de Naplouse, en Cisjordanie.
Plus de 140 personnes ont été blessées par balles à Gaza, et des dizaines d'autres en Cisjordanie occupée, ont indiqué les secours.
Quel est l’avis des sunnites sur Hazrate Mahdi ?
Le cheikh Mohammad Jamali, imam de la prière de Kangan, a déclaré que les revayats parlent du retour à la fin des temps, d’une personne aux particularités définies, qui remplira la terre de justice.
Le Conseil des fatwas de Sanandaj a déclaré que les sunnites pensent qu’à la fin des temps, un homme nommé Mohammad Mahdi (as) naitra et dirigera le monde avec Jésus (as), et le remplira de justice.
Le cheik Ebrahim Mohammadi, imam de la prière d’Assalouyeh, a déclaré que les religieux sunnites croyaient qu’un homme nommé Mohammad ben Abdoullah, connu sous le nom de Mahdi, descendant du prophète (as), de Fatemeh (as) et d’Hassan (as), naitra à la fin des temps, invitera
les gens à la lumière de l’islam et remplira le monde de justice.
Le cheikh Abdoul Sattar Harami, imam de la prière de Nakhl Taghi, a déclaré qu’à la fin des temps, un homme naitra nommé Mohammad ben Abdoullah, connu sous le nom de Mahdi, descendant du prophète (as), qui sera un des hommes sages et justes de l’Histoire.
Le cheikh Khalil Efra’, membre du Conseil de programmation des centres islamiques sunnites, vice-président du Conseil des religieux sunnites et président du Conseil des fatwas, a déclaré que la croyance à la venue du sauveur était une des croyances importantes des sunnites, qu’il s’agissait d’un évènement de la fin des temps et que les religieux sunnites considéraient les hadiths sur cet évènement, comme des hadiths notoires c'est-à-dire qu’il n’existe aucun doute sur leur validité, leur véracité et leur authenticité. Les sunnites et les chiites sont d’accord sur de nombreux points cependant les chiites pensent qu’il s’agit du fils de l’Imam Hassan Askari, né en 255 de l’Hégire qui est encore en vie. Les sunnites eux, pensent qu’il s’agit d’une personne qui naitra de la descendance du prophète (as), à la fin des temps quand Dieu le voudra.
Le prophète (as) a dit : « A la fin des temps, Mahdi viendra pour renforcer la religion et restera 7, 8, 9 ans » selon les revayats. Ce hadith a été rapporté par Abū Dāwud et repris par de nombreux savants sunnites comme Abu Isa Muhammad ibn Isa at-Tirmidhi et Abou Na’im.
1- Taqî ad-Dîn Ahmad ibn Taymiyya a déclaré :
« ان الاحادیث التی یحتج بها علی خروج المهدی احادیث صحیحه رواها ابو داوود والترمذی و احمد وغیر هم من حدیث ابن مسعود و غیره Les hadiths rapportés par Abū Dāwud, Abu Isa Muhammad ibn Isa at-Tirmidhi et Ahmad sont des hadiths solides.
2- L’Allameh Taftazani décédé en 792, a déclaré :
قدوردت الاحادیث الصحیه فی ظهور امام من ولد فاطمه الزهرا رضی الله عنها سهیلا الدنیا قسطا و عدلا کما ملئت ظلما و جورا
Des hadiths solides existent sur l’apparition d’un imam descendant de Fatemeh Zahra (as) qui remplira le monde de justice
3- L’Allameh Jalāl al-Dīn al-Suyūtī a rapporté les déclarations de plusieurs Imams, qui disent :
قد تواتوت الخبار واستفاضت بکثره رواتها عن المصطفی صلی الله علیه و آله و سلم ببحئ المهدی و انه من اهل بیته و انه سیمکث سبع سنین و انه علأ الارض عدلا
Il existe de nombreux et suffisants hadiths rapportés du prophète (as), sur le Mahdi de sa descendance, qui règnera sept ans sur la terre et la remplira de justice
4- Shams al din Mohammad ben Ahmad Hanbali décédé en 1188, a déclaré :
قد کثرت الروایات بخروج المهدی حتی بلغت حد التواتر المعنوی وشاع ذلک بین علماء السنه حتی عد من معتقد اتهم فالایمان بخروج المهدی واجب کما هو مقرر عند اهل العلم و مدون فی عقائد اهل السنه و الجماعه
Il existe beaucoup de hadiths sur la venue du Mahdi qui sont des hadiths solides et fiables, et que reconnaissent tous les religieux sunnites, la croyance au Mahdi est obligatoire comme cela a été prescrit dans les livre de principes sunnites
5- Shah Waliyullâh Ad-Dahlawî décédé en 1176, a déclaré que l’islam avait annoncé qu’à la fin des temps, un sauveur viendra qui sera l’Imam de droit et remplira la terre de justice
Les sunnites disent que l’Imam Muhammad Ash-Shawkani a déclaré au sujet de ce hadith, qu’il
existait plus de 50 hadiths fiables, bons et faibles, sur la venue du Mahdi (as), que des religieux comme Aboul Hassan Aberi, Mohammad Barzandji, religieux Chaféite, et Sedigh Hassan Khan ont confirmés.
En plus de la présence de ces hadiths dans les quatre livres de références sunnites, d’autres auteurs comme Suyūtī, Hafiz bin Kathir et Molla Ali Ghari, ont rédigé des travaux sur ce sujet ainsi que des écrivains contemporains sunnites sur la croyance au Mahdavisme, qui ont réfuté totalement cette idée et l’idée de l’apparition d’une personne avec ces caractéristiques.
Les religieux sunnites dans le monde, ont réagi à ces discours, comme le cheikh Abd al-Aziz ibn Baz, ancien mufti d’Arabie saoudite, le cheikh Mohammad Saleh Athimin, le professeur Abdoul Mohsen Ebad de l’université de Médine, le cheikh Mohammad Ali Sabuni, auteur du commentaire coranique « Al tafasir », le cheikh Mohammad Kheizr Hossein, l’Allameh Seyed Sabegh professeur à l’université d’Al Azhar, le cheikh Nasser-o-din Albani, Molana Zakaria Kand Alawi, religieux de l’Inde, qui ont vivement critiqué ces écrits.
Le professeur Abdoul Halim Mahmoud, ancien directeur d’Al Azhar, a déclaré que l’annonce du Mahdi était très claire dans les hadiths et que
Mahdi (as) apparaitra à la Mecque avant la résurrection de Jésus (as). L’Imam Mahdi se présentera comme le leader des musulmans qu’il dirigera dans la lutte contre les ennemis de l’islam jusqu’à ce que Jésus apparaisse et travaillera au développement de l’islam et à l’application de la charia de Mohammad Mostafa (as). Les hadiths précisent qu’il sera le commandant des forces arabes pour l’instauration de la justice et la lutte contre l’oppression.
Le cheikh Abd al-Aziz ibn Baz a déclaré que l’apparition du Mahdi était évidente et que les hadiths sur ce sujet sont nombreux et fiables, fait qui a été certifié par beaucoup de religieux.
Dans ce sens, la croyance au sauveur est nécessaire étant donné les hadiths qui ont précisé son nom, Mohammad Abdoullah Alawi Hassani, qui apportera la grâce divine à la fin des temps, instaurera la justice et débarrassera l’humanité de l’oppression.
Mais avant cette apparition, des évènements surviendront qui ont été présentés dans les hadiths et les revayats comme des signes précurseurs de la fin des temps. Parmi ces signes, le prophète (as) a cité l’isolement de l’islam méconnu dans le monde, et déclaré que les croyants devront faire
preuve de patience « comme quelqu’un qui tient un charbon brulant dans la main ».
« Les inventions religieuses apparaitront et seront appelées traditions, les interdits deviendront autorisés et les autorisations interdites, les conseils moraux disparaitront et …. », a-t-il dit
Certains religieux pensent que le premier signe est la venue de l’Imam Mahdi (as) mais d’autres pensent qu’avant cela, le soleil se lèvera à l’ouest. Le prophète (as) avait aussi annoncé la guerre contre les Romains et déclaré : «Vous combattrez les Romains qui feront la paix avec vous, et vous combattront vous et vos ennemis. Vous les vaincrez et obtiendrez un grand butin et serez sauvés ».
Le combat de l’armée des musulmans, dirigé par l’Imam Mahdi (as), l’apparition du Dajjal, la victoire de jésus (as) et de Mahdi (as) sur le Dajjal, et l’instauration du gouvernement islamique sur toute la terre sont les signes de la fin des temps. Jésus restera en vie 40 ans et décédera, les musulmans feront la prière sur sa dépouille et l’enterreront.
Les prédictions sur le gouvernement de Mahdi (as) sont divergentes, certaines parlent d’un gouvernement qui durera entre 7 et 40 ans avant son décès.
Les opposants au Mahdavisme prétendent que ces hadiths n’existent pas dans le Sahih de Muslem et le Sahih de Bokhari. Tout le monde sait que tous les hadiths du prophète (as) n’ont pas été enregistrés dans les Sahihs et qu’il n’existe pas de divergences entre les savants à ce sujet, qui déclarent que tout hadith qui existe dans les Kutub al-Sittah (Al-Sihah al-Sittah) qui sont les six livres de hadiths sunnites, doivent être acceptés et appliqués par les musulmans.
Ibn Hajar Aghlani, a déclaré : «L’Imam Bokhari a déclaré que ce qu’il avait écrit dans ses livres était juste et qu’il avait parfois négligé des hadiths fiables et justes que les autres avaient rapportés ».
L’Imam Adh-Dhahabī a déclaré que le hadith qui dit que Mahdi est le fils de Marie, est un faux hadith, ou selon certains, un hadith faible.
L’Imam Mahdi est donc celui qui ressuscitera la religion, fera appliquer ses règles et instaurera la justice.
Les frères chiites sont d’avis qu’il est né le 15ème jour du mois de Cha’ban mais les sunnites pensent qu’il n’est pas encore venu au monde.
Ce qui est sur est que la prophétie s’est achevée avec le prophète de l’islam (as) et c’est ce que reconnaissent tous les musulmans, chiites et
sunnites, et que l’Imam Mahdi ne fera qu’appliquer la religion de son aïeul.
Mamousta Molla Ahmad Cheighi Imam de Salas-e Babajani, a déclaré que les hadiths et les livres sunnites reconnaissaient la venue de Mahdi à la fin des temps, qui remplira la terre de justice, mais que ce sauveur qui est le dernier cadeau de Dieu à l’humanité, n’est pas encore né.
Mamousta Molla Rashid Thana’i, imam de la prière du vendredi de Sarpol-e Zahab, a déclaré que les hadiths et les livres sunnites ont annoncé la venue de Mahdi à la fin des temps, qui remplira la terre de justice.
Mamousta Hossein Eyni, imam de la prière du vendredi de Paveh, a déclaré que les savants sunnites reconnaissaient qu’un Mahdi viendra à la fin des temps, qui remplira la terre de justice, mais qui n’est pas encore né.
Mamousta Mohammad Yari, directeur de l’école Molavi Yari, a déclaré que dans les livres sunnites, il y a des hadiths au sujet de Mahdi (as) qui remplira la terre de justice.
Mamousta Molla Adel Gholami, imam de la mosquée du prophète à Ghasreshirin, a déclaré que les sunnites croient qu’un homme nommé Mohammad fils d’Abdoullah, viendra sauver l’islam
et anéantira le Dajjal et les impies, avec l’aide de Jésus (as) et remplira la terre de justice.
Mamousta Molla abdallâh Ghafuri, imam de la prière du vendredi de Ravansar, a déclaré que les hadiths et les livres sunnites ont annoncé la venue de Mahdi à la fin des temps, qui remplira la terre de justice.
Les sunnites pensent qu’un descendant des Ahl-ul-Bayt (as) nommé Mohammad Mahdi, à la fin des temps, viendra et remplira la terre de justice, il tuera le Dajjal et se joindra à Jésus à la Kaaba, et remplira la terre de justice
Rahim Baredi Samadi, imam sunnite de la prière du vendredi de Baghleq, a déclaré que les sunnites croyaient à l’Imam Mahdi et à son apparition mais avec quelques différences.
Molawi Tavakoli, imam sunnite de la prière du vendredi de Taybad, a déclaré que les sunnites croient à la venue de l’Imam Mahdi (as) en compagnie de Jésus (as).
Molawi Nourollah Farghani de Khalilabad, a déclaré que l’Imam Mahdi viendra assurément pour sauver l’humanité, que le prophète (as) avait déclaré : « Mahdi est de notre descendance et viendra », et que les frères chiites croient aussi à sa venue mais croient qu
même que les juifs et les chrétiens qui croient aussi à un rédempteur ».
Molawi Sharaf-al-Din Jami Al Ahmadi, imam sunnite de la prière du vendredi de Torbat-e Jam, a déclaré que les sunnites croyaient à la venue de l’Imam Mahdi (as) dont le nom sera Mohammad Mahdi, qui viendra pour le hadj pour la première fois à l’âge de 40 ans, et sera accompagné d’un nuage et d’une voix qui annoncera « voilà le Mahdi » et tous comprendrons que la venue de l’Imam (as) s’est accomplie.
Molawi Imanollah, imam sunnite de la prière du vendredi de Sami Abad, a déclaré que le prophète (as) avait dit : « A la fin des temps, quelqu’un viendra dont le nom sera mon nom, et dont le nom du père sera le nom de mon père », et que toutes les confessions musulmanes considéraient sa venue comme véridique.
Libye: l’accord de Skhirat, seul voie viable à s’émanciper de la crise (ONU)
Selon le Conseil de sécurité de l'ONU l’accord politique libyen signé le 17 décembre 2015 à Skhirat au Maroc reste la seule voie fiable censée mettre fin à la crise qui a plongé la Libye dans le chaos.
Dans une déclaration publiée le jeudi 14 décembre, le Conseil de sécurité de l’ONU a réaffirmé que l’application de l’accord de Skhirat était une clé pour organiser des élections et finaliser une transition politique.
« Le Conseil de sécurité reconnaît le rôle important joué par Fayez al-Sarraj et d’autres dirigeants libyens dans le processus de la réconciliation nationale », précise la déclaration. « Il n’existe aucune solution militaire à la crise libyenne et il incombe à tous les Libyens de respecter le cessez-le-feu », ajoute-t-elle.
Se référant à certaines sources d’information, la chaîne libanaise Al-Mayadeen a rapporté que la Russie et l’Italie étaient disposées à entreprendre une médiation en vue de mettre fin à cette crise abominable. Selon les médiateurs russe et italien, un conseil présidé conjointement par le chef du gouvernement de Tripoli Fayez al-Sarraj, l'homme fort de l'est Khalifa Haftar et le président du Parlement de Tobrouk, Aguila Salah Issa, pourrait aider à dénouer la crise dans ce pays africain.
Six ans après l'intervention de l’Otan qui a abouti au renversement et à la mort de l’ancien dictateur libyen Mouammar Kadhafi en 2011, la Libye a plongée dans le chaos.
L'Iran exprime ses réserves quant aux documents du sommet de l'OCI
La République islamique d'Iran a exprimé des réserves quant à certains articles des documents adoptés lors du sommet extraordinaire de l'Organisation de la Coopération islamique (OCI) au sujet de la ville de Qods, qui suggèrent, d'une manière ou d'une autre, la reconnaissance du régime israélien.
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères Bahram Qassemi a déclaré, vendredi 15 décembre, que la République islamique d'Iran soutenait les droits incontestables du peuple palestinien et que le soutien aux documents adoptés lors de la réunion ministérielle et du sommet de l'OCI à Istanbul, en Turquie, ne signifiait nullement la reconnaissance par l'Iran du régime "usurpateur et factice" d'Israël.
"Des réserves exprimées sur certains articles ont été officiellement annoncées par écrit au secrétariat de la Conférence", a souligné M. Qassemi.
Le mercredi 13 décembre, les 57 membres de l'OCI se sont réunis le temps d'un sommet d'urgence à Istanbul, en Turquie, pour coordonner une réponse à une décision prise le 6 décembre par les États-Unis: celle de reconnaître la ville de Qods en tant que capitale d'Israël.
L'UE prolonge les sanctions économiques contre la Russie
Lors du dernier sommet européen de l’année 2017 à Bruxelles, les dirigeants de l’UE se sont mis d’accord pour prolonger de six mois les sanctions économiques contre la Russie, a annoncé le président du Conseil européen Donald Tusk.
Les banques, les entreprises dans la défense et des compagnies pétrolières russes sont les secteurs les plus touchés par les sanctions qui interdisent également aux Européens de faire des investissements financiers en Russie.
Les sanctions avaient été décrétées en fin juillet 2014, au plus fort de la crise de l’Ukraine, en raison du rattachement de la Crimée par la Russie, du soutien qu’elle apportait, selon l’UE, à l’offensive lancée dans l’est de l’Ukraine suivie par le crash de l’avion MH17 de Malaysia Airlines qui a coûté la vie à 298 personnes. Le Kremlin dément littéralement toutes ces accusations.
La reconduction des sanctions contre Moscou intervient après que le président français Emmanuel Macron et la chancelière allemande Angela Merkel ont remis un compte rendu sur l’application de l’accord de Minsk conclu en Normandie entre l’Allemagne, la France, la Russie et l’Ukraine visant à maintenir un semblant de paix en Ukraine. Peu de choses ont changé pour ne pas dire que la situation s’est détériorée en Ukraine. « Les résultats ne sont pas satisfaisants pour que nous puissions mettre fin aux sanctions. Or, nous continuons à soutenir l'accord de Minsk », a confié la chancelière allemande aux journalistes.
Un État palestinien dans le Sinaï ? Une idée saugrenue !
« La création d’un État palestinien dans la péninsule de Sinaï serait une idée de fou qui n’a aucun sens », a déclaré Stéphane Romatet, l’ambassadeur français en Égypte.
« L’État palestinien doit être situé dans les territoires palestiniens », a ajouté l’ambassadeur avant de souligner que la France ne délocaliserait pas son ambassade à Qods.
« La décision de Donald Trump de reconnaître Qods comme capitale d’Israël est inacceptable et nous sommes en désaccord avec la Maison-Blanche à ce propos », a conclu l’ambassadeur.