
تقي زاده
Zimbabwe : l’armée dit contrôler le siège de la ZBC
Au Zimbabwe, des soldats ont pris le contrôle du siège de la ZBC, le groupe de radiotélévision public du pays, donnant l'ordre aux employés, dont plusieurs ont été rudoyés, de quitter les lieux, ont dit des membres du personnel du diffuseur et des militants des droits de l'homme.
Cela intervient alors que des officiers ont démenti qu’un coup d’État militaire était en cours au Zimbabwe et assuré que le président Robert Mugabe était sain et sauf, alors que des échanges de tirs ont été entendus dans la nuit de mardi à mercredi près de sa résidence à Harare.
« Vers deux heures du matin, nous avons, pendant trois à quatre minutes, entendu des coups de feu en provenance de la résidence privée de Robert Mugabe», a déclaré sous couvert de l’anonymat à l’AFP un résident du quartier de Borrowdale.
Cette fusillade est intervenue alors qu’un convoi de blindés a été observé mardi en mouvement près de la capitale du pays, nourrissant les rumeurs d’un coup d’État militaire en préparation contre le président Mugabe.
« Ce n’est pas un coup d’État militaire contre le gouvernement », a déclaré un général dans une déclaration lue dans la nuit à la télévision nationale.
« Nous assurons à la nation que son Excellence, le président (...) et sa famille sont sains et saufs et que leur sécurité est garantie », a-t-il ajouté, précisant «viser des criminels» de l’entourage de Mugabe.

Robert Mugabe, 93 ans, est considéré comme l'un des « pères de l’indépendance » de l'ancienne colonie britannique de Rhodésie du Sud car il a été l'un des chefs de la guérilla qui combattit pour l'établissement d'un pays souverain et non ségrégationniste.
Avec Le Journal de Montréal
Séisme en Iran : « la compassion doit être assortie d’action » (Leader)
Le Leader de la Révolution islamique a accordé, ce mardi 14 novembre, une audience aux chefs des trois pouvoirs et à un certain nombre de responsables iraniens.
Lors de cette audience, le Leader de la Révolution islamique, l’honorable Ayatollah Khamenei, s’est dit profondément attristé par la catastrophe du séisme ayant frappé Kermânchâh. Il a également remercié les responsables qui se sont rendus sur place d’avoir compati avec les sinistrés.
« La compassion qui a été exprimée devrait se prolonger à travers des actions afin de pouvoir alléger la peine et les problèmes des sinistrés. Nous partageons cette peine avec les habitants des régions frontalières de Kermânchâh. La perte des êtres chers est difficile et triste, mais nous souhaitons que le Très-Haut fasse descendre Sa sérénité sur les cœurs des familles des victimes et qu’Il leur ouvre les yeux sur Sa grâce et Sa bénédiction. »
Selon le Leader de la Révolution islamique, « de tels événements font couler le sang de l’altruisme et de la solidarité dans les veines de la communauté islamique ».
« Ces événements poussent les gens à s’engager pour témoigner leur solidarité et nous espérons que, grâce à cette gentillesse et cette fraternité, les habitants courageux de Kermânchâh, ainsi que toute la nation iranienne, pourront goûter aux grâces divines. »
Le Leader de la Révolution islamique a déclaré que cette récente catastrophe constituait une épreuve divine et pratique pour les responsables iraniens.
« Pendant ces deux derniers jours, plusieurs responsables, dont le président, se sont rendus sur les lieux sinistrés pour compatir avec les gens en peine. Nous espérons que cette compassion sera suivie d’actions concrètes qui pourront alléger les souffrances des sinistrés en pleine saison froide. »
Lors de cette même réunion, le président iranien Hassan Rohani a souligné que tous les services de secours faisaient de leur mieux pour traiter les blessés et les survivants de cette catastrophe.
« Cet événement est une épreuve difficile pour nous. Je remercie tous les organismes, dont les forces armées, qui ont essayé et qui essaient d’aider les sinistrés », a-t-il indiqué.
Le Liban cherche à avoir des relations fraternelles avec les pays arabes
En visite en France, le ministre libanais des Affaires étrangères a rencontré le président français, Emmanuel Macron.
Lors d’une conférence de presse conjointe, Gibran Bassil a fait état de la volonté du Liban de trouver des solutions pacifiques et fraternelles avec les pays arabes, notamment l’Arabie saoudite.
« Nous espérons ne pas être obligés de recourir au droit international », a-t-il souligné.
Pour le ministre libanais des Affaires étrangères, le Liban traverse une période difficile et la situation ambiguë du Premier ministre démissionnaire doit être clarifiée avec son retour.
Bassil a également annoncé que la France avait fait état de son soutien au Liban dans cette affaire.
Le Premier ministre libanais, Saad Hariri, a annoncé sa démission depuis Riyad le 4 novembre dernier en accusant l’Iran d’ingérence dans les pays arabes et de volonté de nuire aux pays de la région.
Hariri a annoncé qu’il ne serait pas prêt à exercer ses fonctions dans de telles conditions.
Une semaine après cette déclaration, des informations avaient fait état de la détention de Hariri en Arabie saoudite. Ainsi, toutes les parties politiques du Liban ont insisté sur la nécessité du retour de Saad Hariri, ce qui a poussé ce dernier à accorder un entretien à la chaîne libanaise Al-Mustaqbal.
Bien que cet entretien ait apparemment été organisé afin d’apaiser les tensions et les rumeurs, l’air maussade de Hariri lors de cet interview a renforcé les spéculations sur sa détention.
Le président libanais avait de son côté annoncé que la démission de Hariri ne serait valable que lorsque ce dernier l’aurait annoncée depuis le territoire libanais.
France : démission en bloc d’une centaine de « marcheurs »
En France, une centaine d’adhérents de La République en marche ont signé, le mardi 14 novembre, une tribune dans laquelle ils dénoncent la conduite politique du parti et annoncent leur départ.
Une centaine de « marcheurs », parmi lesquels quelques élus, devraient quitter La République en marche (LaREM) vendredi, veille du conseil national du parti présidentiel appelé à désigner Christophe Castaner au poste de délégué général.
Dans une tribune, publiée le mardi 14 novembre sur le site de Franceinfo, ces « 100 démocrates » autoproclamés dénoncent le manque de démocratie qui règne, selon eux, au sein de la formation du président de la République. Quelque 800 membres, dont des parlementaires, des élus, des référents et 200 militants tirés au sort doivent se réunir le samedi 18 novembre, à Lyon.
C’est lors de cette réunion que Christophe Castaner, unique candidat au poste de délégué général de LaREM, doit être désigné. Mais, là où d’autres partis consultent l’ensemble de leurs adhérents, M. Castaner devrait être désigné par un vote à main levée de l’ensemble de ce collège.
Un mode de désignation qui n’a pas manqué de faire tousser les signataires de la tribune. « Le prochain “sacre” de Christophe Castaner, élu à la tête du parti avant l’heure en l’absence de concurrents, laisse peu d’espoirs aux militants en attente de démocratie », peut-on lire.
Pour Michel Coste, ancien référent départemental de LaREM en Ardèche et signataire de cette tribune, « la désignation de Castaner c’est la cerise sur le gâteau ». « Ça symbolise le système en place dans ce parti », explique-t-il au Monde.
Parmi les démissionnaires figurent également Tiphaine Beaulieu, présidente de la confédération des marcheurs de la République, et Emmanuel Drouin, élu municipal de Segré (Maine-et-Loire). Leur départ devrait être officialisé dans un message délivré vendredi par huissier au siège de LaREM à Paris.
« Aucune instance de régulation n’a été activée », déplorent les « marcheurs » en partance.
Ils affirment ne pouvoir « continuer au sein d’un mouvement ou parti sans ligne politique qui n’a pas su s’appuyer sur les piliers de la démocratie et qui a nié avec arrogance et mépris l’intelligence du peuple ».
Au siège de La République en marche, on dit attendre l’officialisation de ces défections pour réagir tout en mettant en regard ces cent départs avec les 166 000 adhésions enregistrées depuis l’arrivée d’Emmanuel Macron au pouvoir il y a six mois.
Source : Le Monde
Coup d’État plausible au Zimbabwe, des chars se dirigent vers Harare
Un convoi de plusieurs chars était visible aujourd’hui, mardi 14 novembre, sur une des artères principales des environs de la capitale zimbabwéenne, Harare, au lendemain d’une mise en garde sans précédent du chef de l’armée à l’encontre du président Robert Mugabe, ont rapporté à l’AFP des témoins.
« J’ai vu un long convoi de véhicules militaires, dont des chars, il y a environ une heure. Je ne sais pas dans quelle direction ils allaient », a déclaré à l’AFP sous couvert d’anonymat une vendeuse de fruits près du centre commercial Westgate, à environ 10 km du centre de la capitale.
Une deuxième témoin a confirmé à l’AFP avoir vu le convoi. La raison de la présence de ce convoi n’était pas claire dans l’immédiat.
Emmerson Mnangagwa, longtemps considéré comme le dauphin du président Robert Mugabe dont il est un des anciens fidèles, a été humilié et démis de ses fonctions de vice-président la semaine dernière, après un bras de fer avec la première dame, Grace Mugabe.
Ce départ forcé d’un des lieutenants de Robert Mugabe a fait éclater au grand jour les rivalités au sein du parti présidentiel, la ZANU-PF, au pouvoir depuis l’indépendance en 1980.

« La purge actuelle, qui vise clairement les membres du parti qui ont été engagés dans la guerre d’indépendance, doit cesser immédiatement », a martelé le lundi 13 novembre le général Constantino Chiwenga, chef de l’armée zimbabwéenne, cité par l’AFP.
Avec Sputnik et AFP
Les "Dômes de fer" israélien déployés en Palestine occupée
Se disant menacé par le mouvement du Jihad islamique, l’armée israélienne emploie les grands moyens: elle installe ses systèmes de défense anti-missile « Dôme de fer » au centre de la Palestine occupée.
Les autorités militaires israéliennes ont confirmé la nouvelle. Toutefois, elles ont refusé de donner des détails sur les menaces auxquelles elles prétendent être confrontées et le lieux où ses systèmes seront mis en place, a fait savoir le web site de Jewish Press.
En outre, la télévision israélienne Channel 2 a fait état du renforcement des mesures sécuritaires dans les environs de la bande de Gaza.
La décision militaire intervient après que le Jihad islamique a déclaré vouloir se venger de la récente offensive d’Israël qui s’est soldée par la mort de 12 combattants.
Présidentielles 2018 en Russie: Poutine veut briguer un second mandat consécutif
Selon la chaîne de télévision Moscou 24, Vladimir Poutine a l’intention de se porter candidat à sa réélection à la tête du pays.
« Actuellement, le Kremlin s’occupe de la date et de la manière dont Poutine doit annoncer sa décision », a rapporté Moscou 24 citant des autorités de la Fédération de Russie.
« Poutine annoncera sa candidature à la présidentielle avant ou après que le Conseil de Fédération de Russie (chambre haute) fixe la date des campagnes électorale », a ajouté le média russe.
Certains sont d’avis qu’après avoir annoncé la date officielle du commencement des campagnes électorales, Poutine annoncera sa candidature au milieu de décembre ou début janvier.
Les élections présidentielles en Russie auront lieu le 18 mars 2018. A moins de 5 mois de l'échéance des élections, un récent sondage montre que le peuple russe est déjà enclin à la candidature de Poutine.
Selon ce sondage réalisé par le Centre panrusse d'étude de l'opinion publique (VTsIOM), 82,2% des Russes soutiennent les actions menées par le président russe dans différents domaines.
La Constitution de la Fédération de Russie autorise permet l'enchaînement de deux mandats présidentiels consécutifs.

Pour rappel, Poutine a effectué depuis le 31 décembre 1999 deux mandats présidentiels, avant d’être nommé jusqu’en 2012 Premier ministre sous la présidence de Dmitri Medvedev. En mars 2012, Poutine a entamé son troisième mandat présidentiel en nominant son prédécesseur au poste de Premier ministre. En vertu de la Constitution, il peut se représenter aux présidentielles de 2018 et briguer un quatrième mandant de six ans.
L'OTAN fragilisé par le nouvel accord militaire conclu au sein de l’Union européenne
Réunis en conseil lundi 13 novembre, à Bruxelles, 23 ministres européens des Affaires étrangères ont conclu un accord qui, selon le ministre allemand des Affaires étrangères, permettrait à l'UE de fonctionner indépendamment de l’OTAN.
Selon le siège de la radiotélévision iranienne basé à Paris, dans une atmosphère tendue où les USA sont de plus en plus en désaccord avec l’Europe, où la France commémore le deuxième anniversaire de l'attentat le plus meurtrier de son histoire qui a fait 500 victimes, dans une atmosphère marquée par le bilan noir de la coalition militaire internationale menée par les USA, en Irak et en Syrie, les ministres européens ont conclu un accord de coopération militaire que Federica Mogherini a qualifié d’historique.
L’accord intitulé Permanent Structured Coopération (Pesco), censé renforcer la capacité défensive de l’UE et la rendre plus indépendante de l’OTAN, oblige les pays signataires à augmenter régulièrement leur budget de la défense afin de mettre en commun leurs ressources qui permettraient de financer une série de projet notamment les recherches en matière militaire et la construction de drones.
Accord secret entre Daech et les USA
La chaîne BBC a fait état d’un accord secret entre la coalition américaine et Daech pour l’évacuation de centaines de terroristes de Raqqa avec leur famille.
L’antenne anglophone de la chaîne BBC s’est penchée dans un long rapport sur l’accord conclu entre Daech et certaines autorités locales de la province de Raqqa avec l’aval des États-Unis pour évacuer des centaines de terroristes de Raqqa.
Selon cet accord, des centaines de terroristes et leurs proches ont été évacués de la ville encerclé de Raqqa après 4 mois de combat avec les forces kurdes, en contrepartie de la libération de civils arabes et Kurdes ainsi que d’autres habitants de cette ville, selon ce rapport.
La BBC rapporte qu’en coordination avec les États-Unis et le Royaume-Uni, un groupe de terroristes et de combattants étrangers ont été évacués de Raqqa avant d’être répartis à travers la Syrie. Même certains d'entre eux ont réussi à se rendre en Turquie. Le nombre de terroristes qui ont pris la fuite se chiffrerait à 250 accompagnés de 3 500 membres de leurs familles.
La coalition anti-Daech dirigée par les États-Unis prétend que cet accord a permis la fin de l’effusion de sang à Raqqa et sa libération avec la moindre résistance.
Plus de 400 morts dans le séisme qui a secoué l'ouest de l'Iran
Le séisme d’une magnitude historique de 7,3 degrés sur l’échelle de Richter qui a secoué dimanche, 12 novembre, dans la soirée, l’ouest de l'Iran à la frontière irakienne, a fait 407 morts et 7 156 blessés, a rapporté ce lundi l’agence de presse iranienne Fars News.
Les secousses ont également été ressenties en Irak, en Turquie, en Arménie, au Koweït, en Arabie saoudite et aux Émirats arabes unis.
Le bilan le plus meurtrier a été enregistré dans la province de Kermanshah, toujours à l’ouest de l’Iran.

Selon le porte-parole du ministère de la Santé, 4 313 blessés ont reçu des soins ambulatoires. Sur les 1 275 personnes hospitalisées, 625 ont quitté l’hôpital, tandis que 119 autres ont été transférées par avion vers d’autres villes pour recevoir les traitements médicaux nécessaires.
De même, le quartier général de la gestion de crise s’est réuni ce lundi dans la ville de Kermanshah, en présence des ministres de la Santé et de l’Intérieur, des présidents de l’Organisation des urgences et du Croissant-Rouge iraniens ainsi que plusieurs autres responsables.
Plus tôt dans la journée, le Guide suprême de la Révolution islamique l’Ayatollah Khamenei a demandé à tous les responsables de l’Ordre islamique et aux sauveteurs de faire le maximum pour sauver des vies et mettre à l’abri les blessés.
À noter aussi que les présidents russe et syrien, Vladimir Poutine et Bachar al-Assad, dans des messages séparés, ont présenté leurs condoléances au peuple iranien et aux familles des victimes.