«La Russie a exprimé sa profonde préoccupation, suite à la mise en place d'un laboratoire médico-biologique, près de la frontière russe», a annoncé, jeudi, le ministère russe des Affaires étrangères.

«La décision du Pentagone de placer des laboratoires médico-biologiques, extrêmement près de la frontière russe, suscite de graves inquiétudes», a déclaré le ministère, dans un communiqué, publié en ligne.

Selon le communiqué, les Etats-Unis ont mis en place un laboratoire d'isolation biologique de haut niveau, baptisé Centre de recherche de santé publique, Richard G. Lugar, dans la banlieue de Tbilissi, la capitale géorgienne.

«Les autorités américaines et géorgiennes s'efforcent de dissimuler le vrai contenu et les véritables intentions de leurs activités, dans la branche militaire de l'armée américaine, qui étudie, notamment, les maladies dangereuses et infectieuses», peut-on lire, dans le communiqué.

« Le Pentagone s'efforce de camoufler ses installations militaires médico-biologiques, dans d'autres pays de la Communauté des Etats indépendants», poursuit le document.

Le ministère a fait valoir que les activités connexes du Pentagone, qui sont liées, directement, à la Convention, sur les armes biologiques et toxiques, ont démontré le net désintérêt de Washington, à l'égard de la Convention.

La Convention est un traité multilatéral de désarmement interdisant le développement, la production et le stockage des armes biologiques et toxiques.

Depuis le déclenchement de l’offensive du groupe terroriste de Daesh contre la banlieue septentrionale d’Alep, l’armée syrienne se prépare à confronter ce groupe terroriste.

Selon le journaliste de l’agence de presse Fars, à Damas, les sources syriennes, sur le terrain, ont annoncé que les unités, déployées à Rif-Nord d’Alep, notamment, dans les régions de Bashkuwi et Sifat, essaient de consolider leurs positions. Après l’occupation du village d’Al-Wahshiya, par Daesh, et l’expulsion du groupe terroriste du Front Al-Nosra, la ligne de contact de Daesh avec l’armée syrienne s’est, notablement, rapprochée, et on s’attend à ce que des affrontements éclatent entre les deux parties, a-t-on appris des mêmes sources. «Il semblerait que le prochain but de Daesh soit de progresser vers l’école d’infanterie de l’armée syrienne, d’autant plus que le village d’Al-Wahshiya se trouve de son côté Nord», toujours, d’après les mêmes sources. A l’heure actuelle, les unités de l’armée syrienne et les forces de la défense populaire mènent des combats sporadiques avec Daesh, sur l’axe de Rif-Nord d’Alep, qui tente de se diriger vers le village d’Al-Maqbala, à 4 kilomètres, à l’Est de la ville industrielle d’Al-Sheikh Najar, et de l’occuper. L’occupation de ce village, par Daesh, annonce l’ouverture de la voie, pour une percée vers les deux localités de Kfar Saghir et Tel Shayer, pour, ainsi, contourner l’école d’infanterie de l’armée syrienne, qui est le plus important centre d’entraînement militaire du groupe terroriste, nommé «les Brigades d’al-Tohid», liées aux Frères musulmans syriens.

En Syrie, l’aviation de l’armée régulière a frappé une réunion des commandants terroristes en banlieue d’Idlib, en tuant un certain nombre.
Selon l’agence de presse Fars depuis Damas, l’aviation de l’armée syrienne a pris pour cible de ses raids aériens une réunion des commandants des groupes terroristes, étant en cours dans la cité de Kafar Avid, en banlieue d’Idlib. L’aviation syrienne a également bombardé les positions et les bases des groupes terroristes dans la cité de Safouhen, à Jabal Zaviya. Selon les sources syriennes, une fois bouclé l’encerclement de la ville frontalière Tell Abyad, les groupes terroristes recevront des coups durs dans les zones au peuplement kurde du nord syrien.
Par ailleurs, selon une source kurde depuis la ville de Qamishlou, dans la province de Hassaké, les combattants kurdes syriens se sont approchés de la ville de Tell Abyad, l’une des plus importantes bases du groupe Daech près des frontières de la Turquie. Les combattants kurdes visent à prendre le contrôle de la ville de Salouk, à 20 kilomètres du sud de Telle Abyad, afin de boucler l’encerclement de cette ville stratégique. Lorsque les combattants kurdes arriveronnt à Salouk, les terroristes de Daech n’auront d'aure choix que de s'enfuir vers la Turquie d’autant plus que des centaines de terroristes seront encerclés.

La négociation en vue d'un accord sur le nucléaire entre l'Iran et les grandes puissances "est en train de ralentir", à deux semaines de la date butoir, a regretté vendredi un haut responsable russe parlant à l'agence RIA-Novosti.
"Cela nous inquiète beaucoup car il reste très peu de temps (...) et nous avons besoin de manière urgente d'arriver à l'étape finale", a expliqué Serguei Riabkov, le chef des négociateurs russes dans ces pourparlers.

La République islamique et le groupe 5+1 (Etats-Unis, Royaume-Uni, Chine, Russie, France et Allemagne), sous l'égide de l'Union européenne, sont engagés depuis 20 mois dans d'intenses tractations. Ils ont conclu en avril un accord intermédiaire censé être finalisé au 30 juin.

L'accord final doit garantir le caractère pacifique du programme nucléaire de Téhéran, en échange d'une levée des sanctions internationales.

M. Riabkov juge que la session de discussion qui s'est achevée le 4 juin à Vienne "n'a pas abouti à beaucoup" d'accords concrets. Selon lui, "le rythme de progression de la discussion (...) est en train de ralentir progressivement".

Des tractations entre experts et directeurs politiques des gouvernements concernés ont repris jeudi dans la capitale autrichienne, en présence de la négociatrice américaine Wendy Sherman.

Considérés comme le pays le plus optimiste dans le processus de négociations, les Etats-Unis se sont bornés à admettre vendredi que les discussions dans cette dernière ligne droite étaient "compliquées". Mais "nous pensons toujours que nous pourrons conclure ces discussions d'ici à la date butoir", a réaffirmé le porte-parole du département d'Etat Jeffrey Rathke.

L'armée israélienne a annoncé jeudi qu'elle abandonnait les poursuites dans l'enquête sur la mort de quatre enfants de 9 à 11 ans sur une plage de Gaza en pleine offensive israélienne l'été dernier, et que le dossier était clos sans que personne ne soit condamné.
Le dossier a été clos après une enquête criminelle complète, selon un communiqué militaire. Une enquête criminelle sur une attaque contre un café dans laquelle 9 personnes avaient perdu la vie a par contre été ouverte.

Quatre enfants palestiniens qui avaient entre 9 et 11 ans jouaient sur la plage dans la ville de Gaza lorsqu'ils ont été touchés par des frappes israéliennes, sous les yeux de plusieurs journalistes.

Les enquêtes sur un raid mené le 21 juillet sur un quartier résidentiel de Gaza, dans lequel 15 personnes sont mortes, et sur une frappe menée le 29 juillet dans la ville de Khan Younès, qui a tué plusieurs membres d'une même famille, ont aussi été closes.

Fin avril, la justice militaire israélienne avait inculpé trois soldats pour pillage, les premiers à être poursuivis pour des agissements de l'armée lors de la dernière guerre de Gaza, qui a fait rage à l'été 2014 dans l'enclave palestiniennes.

Le conflit a tué environ 2.200 Palestiniens, dont 1.500 civils selon l'ONU, et détruit de larges pans du territoire.

La conduite de cette guerre par Israël fait l'objet de différentes enquêtes internationales, qu'Israël juge partiales, assurant être capable de rendre la justice lui-même.

Les dirigeants palestiniens eux veulent faire juger les dirigeants israéliens par la justice internationale pour crimes de guerre. Ils ont pour cela demandé d'adhérer à la Cour pénale Internationale (CPI), dont ils sont devenus membres le 1er avril.

La mort des quatre cousins sur une plage de Gaza pourrait faire partie du dossier présenté à la CPI contre les dirigeants israéliens.

Ces Américaines en blanc, qui allient de solides compétences à de grandes qualités humaines au profit du bien-être des malades, ne désespèrent pas de trouver l’antidote aux stéréotypes délétères, ces mauvaises cellules qui détériorent l’image de l’islam, dans l’univers hospitalier où elles évoluent, revêtues de leur voile.

Habituées à être au chevet de leurs patients, de toutes confessions et origines, et à l’écoute de leurs proches, les infirmières musulmanes voilées sont désormais à l’avant-garde de la lutte contre les préjugés islamophobes aux Etats-Unis, soit en les affrontant, soit en les démystifiant avec la dignité et la distanciation nécessaires, leur professionnalisme et leur dévouement parlant pour elles.
"Ma foi m’aide à faire face aux idées fausses colportées sur ma religion et sur mes coreligionnaires. Je puise dans les valeurs auxquelles je suis profondément attachée la rigueur, l’abnégation et l’altruisme pour accomplir ma mission d’infirmière, ainsi que la force de faire honneur à l’islam dès que j’enfile ma blouse blanche", a déclaré à la presse locale Naj Bazzy, une infirmière chevronnée de Detroit, véritable pilier de son unité médicale, qui a subi à plusieurs reprises l’affront d’être rejetée par des patients en raison de son apparence extérieure.
Sa consoeur de Georgie, Aisha Hassan-Rasool, une autre infirmière voilée émérite, ne s’offusque plus des questions posées sans détour sur ses origines, et elle redouble de tact, de courtoisie et parfois même d’humour pour y répondre, dissipant les craintes et les suspicions en un rien de temps. "Les personnes que je soigne sont représentatives de la diversité cultuelle et culturelle américaine, aucune d’entre elles n’a jamais vraiment été agressive à mon égard. Je suis là pour apaiser leurs douleurs et les remettre sur pied, pas pour imposer ma religion même si mon islamité est visible", assure-t-elle.
Pour Arshia Wajid, la fondatrice et présidente de l’association qui regroupe les professionnels musulmans de la santé Outre-Atlantique, des défis de taille jalonnent le parcours de ces infirmières particulièrement méritantes et exemplaires, dont l’appartenance religieuse est identifiable au premier regard, d'autant plus que le sentiment anti-musulmans est toujours aussi prégnant dans les médias. Loin de les dissuader de poursuivre dans cette voie, souvent choisie par vocation, elle les encourage au contraire à exceller dans leur activité pour briser les barrières et tordre le cou aux amalgames destructeurs, comme si elles devaient venir à bout d’un mal incurable.
"Je ne ménage pas mes efforts et je ne compte pas mon temps quand je suis auprès de mes patients. J’aime échanger avec eux et je fais en sorte qu’ils se sentent à l’aise en ma présence", insiste Samia Siddiqui, une Américaine d’origine pakistanaise, qui a passé six ans dans le service des enfants malades de l'hôpital de Phoenix, avant de rejoindre l’équipe de chirurgie ambulatoire au sein du même établissement. "J’ai remarqué que certains patients appuient plus volontiers et plus fréquemment sur le bouton d’appel quand c’est moi qui suis de service", précise-t-elle en souriant, en se réjouissant d'être très sollicitée même si cela lui procure une surcharge de travail.
"Il m’est arrivée plusieurs fois de voir des personnes prendre peur à ma vue, ou plutôt à la vue de mon foulard", déplore, pour sa part, Zainub Rasheed, une infirmière aguerrie de Tampa, en Floride. "Ils pensent automatiquement que vous êtes une terroriste", poursuit-elle, en reconnaissant qu’il faut alors s’armer de courage et de patience pour établir un lien de confiance.
Face au fléau de l’islamophobie qui se propage partout, jusque dans les couloirs aseptisés des hôpitaux mais pas encore immunisés contre le racisme primaire, la présence d’infirmières musulmanes voilées, sans l’éradiquer, parvient toutefois, progressivement, à faire rempart contre ses effets toxiques.

« Médias occidentaux et arabes ont boycotté la figure de l'ayatollah Khamenei depuis le début de son leadership », a déclaré le chef de la Résistance du Mouvement islamique au Liban (le Hezbollah) dans un discours télévisé.

Il a également souligné que, grâce à la direction de l'ayatollah Khamenei, le pays Iran est devenu une grande puissance régionale.

Il a également veillé à ce que l'ayatollah Khamenei est un intellectuel connecté avec les masses et est un expert avec une connaissance approfondie de la jurisprudence islamique.

Il a également ajouté que, actuellement, les intellectuels musulmans islamiques vivant besoins de la communauté à faire face aux défis à venir qui devront faire face à l'hégémonie culturelle de l'Occident et le sionisme.

L'ayatollah Khamenei est courageux et indépendant, et ne se plie pas à la pression, a souligné Nasrallah, tout a appelé la communauté islamique, à la fois sunnite et chiite, à utiliser la connaissance du Guide de la Révolution islamique.

Ailleurs dans ses déclarations ont été signalés aux conspirations des ennemis et la faiblesse de la communauté islamique nous mettre dans une situation défensive.

Dans un discours à la Conférence annuelle du « Jérusalem Post à New York », Netanyahu a attaqué le principe de l'accord nucléaire a atteint 2 mai dernier dans la ville suisse de Lausanne, avec l'excuse que paver la voie pour l'Iran aux armes Nucléal.

" Si l'Iran a l'accord peut produire de l'uranium enrichi pour arsenal d'armes nucléaires. L'accord prévoit également des dizaines Iran de millions de dollars immédiatement et des centaines de milliards de dollars dans les prochaines années “, il insiste.

Dans ce contexte, après avoir remercié le président américain Barack Obama et le Congrès américain " tout ce qu'ils ont fait pour la sécurité d'Israël “, a déclaré la campagne de délégitimassions d'un Iran nucléaire restera un schéma de priorité Tel-Aviv.

Lors du même événement, Rudolph Giuliani, l'état pro-israélien de New York l'ancien maire, a fait valoir que de nombreux démocrates, comme leurs homologues républicains, sont contre un accord nucléaire avec l'Iran, mais ont peur de parler et de s'opposer à la politique du président Barack Obama.

Après cela, il a frappé l'Iran d'être une menace supérieure qui EIIL (Daesh, en arabe), il est l'un des plus grands régimes israélien dans les adversaires du monde.

" Nous ne devons pas prendre nos yeux Iran. EIIL est une menace à court terme, quelque chose que nous pourrions éradiquer si notre approche était différente, " a-t-il dit.

Le principe de l’accord conclu entre l'Iran et le groupe 5 + 1 (Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la France, la Russie et la Chine plus l’Allemagne) sur le programme d'énergie nucléaire du pays Persique a provoqué la colère du régime israélien, dont la survie dépend effrayer le monde avec la prétendue menace de l'Iran à la paix mondiale.

Le régime israélien opposé à programme d'énergie nucléaire de l’Iran, qui est pacifique, mais caché dans leurs arsenaux de plus de 200 ogives nucléaires et refuse d'adhérer au Traité de non- prolifération (TNP) ne permet pas d'inspections de ses installations nucléaires.

" Le secrétaire général de l'ONU réitère son appel urgent à toutes les parties au Yémen à participer à ces consultations de bonne foi et sans conditions préalables, en conformité avec les intérêts du peuple yéménite ", a déclaré un porte-parole de Ban Ki-Moon une déclaration.

Dans la note, le secrétaire général de l'ONU a salué la volonté de l'ancien président fugitif du Yémen, Abdo Rabu Mansour Hadi, d'envoyer une délégation pour assister à des consultations sur le Yémen « fourni par l'ONU pour commencer le 14 Juin ».

La déclaration souligne que l'objectif du dialogue devrait être ouvre la voie à un processus de transition "pacifique, inclusif et ordonné “.

D'autres appels à la communauté internationale, en particulier les pays de la région à faire tout son possible pour soutenir l'ONU et de contribuer à réduire les souffrances du peuple yéménite.

Selon la note, il serait très important d'établir une trêve au Yémen pour les habitants arabes de ce pays reçoivent l'aide humanitaire.

Le mouvement populaire Ansarollah et le gouvernement du Yémen ont démissionné en raison de commencer à Juin 14 prochaines négociations de paix parrainées par l'ONU dans la ville suisse de Genève.

Ces dialogues ont été prévus pour le 28 mai, mais ont été reportées suite à une demande de Mansur Hadi, un fidèle allié du régime saoudien, et d'autres pays.

Ban Ki-Moon, a exprimé sa déception face au retard de l'initiative pour trouver une solution pacifique à la crise au Yémen.

Selon l’ONU, la campagne militaire contre le Yémen Arabie, depuis sa création le 26 Mars, a tué au moins un millier de civils. Pendant ce temps, certaines organisations des droits humains disent que les attaques saoudiennes ont laissé quelque 4.000 morts.

Sha’bãn est une forme substantive arabe, appelée attribut comparatif (sifa mushabbaha) signifiant «rassasié», «satisfait»… Le mois de Sha’bãn est le mois pendant lequel est né son excellence le douzième Imam (Baqiatollãh). Dans un discours du saint prophète de l’Islam sur le mois de Sha’bãn, on lit: «Sha’bãn est un mois béni et c’est mon mois. Les porteurs du Trône l’ont en haute estime et en connaissent le droit. Ils l’appellent Sha’ban car c’est dans ce mois que les bienfaits des croyants sont distribués et dans ce mois, la valeur des actions est démultipliée et sont 70 fois plus fructueuses ».

D’après ce discours:

- Sha’bãn est le mois du Prophète

- Les anges respectent hautement ce mois

- Les bienfaits des croyants, en particulier de nature spirituelle, sont distribués en ce jour

- Dans ce mois, les anges embellissent le paradis afin que les croyants y entrent

- Dieu récompense soixante-dix fois plus les bonnes actions des gens dans ce mois et laisse passer leur pêchés.

- Tous les jeudis du mois de Sha’bãn, le ciel est embelli puis les anges commencent à dire des invocations:
«Ô mon Dieu! Celui qui fait le jeûne aujourd’hui, pardonne lui, et accepte sa prière!» . Toute personne qui fait une prière de deux rak’at ce jour, avec la lecture une fois de la sourate «L’ouverture» et cent fois la sourate l’unicité (tawhid) et, après la prière, lance cent prières pour le prophète et sa pure famille, Dieu lui accorde tous ses besoins spirituels et mondains. 2

Le Saint Prophète (paix sur lui et sa famille) décrit ainsi l’importance de la mi- Sha’bãn: «La nuit de la mi- Sha’bãn, j’étais endormi quand Gabriel vint à moi et dit: Ô Mohammad! Dors-tu pendant cette nuit? Je lui dis: Ô Gabriel, qu’est-ce donc que cette nuit? Gabriel dit: «cette nuit est la mi-Sha’bãn. Ô Mohammad, lève-toi ! Puis il me souleva du lit et m’amena à Baqi’ et dit: « lève la tête et regarde le ciel. C’est une nuit dans laquelle les portes du ciel et la porte de la miséricorde divine et sa satisfaction sont grandes ouvertes. Ô Mohammad, tout un chacun qui passe cette nuit en invocation, en disant des mots pieux (takbir, tahlil, tasbih) et en prières, en lecture du Saint Coran, en adorations surérogatoires et en demande de pardon, le paradis sera sa demeure et son lieu de repos.» 3
Dans un autre procès-verbal, lors de la nouvelle lune de Sha’bãn, le Saint Prophète paix sur lui et sa famille dit: «Sha’bãn est mon mois, Dieu pardonne celui qui m’accompagne pendant mon mois»4

Même si obéir au Saint prophète paix sur lui et sa famille est une façon de l’aider dans ce mois, envoyer des prières sur lui et sa famille est également un signe de respect. C’est pourquoi il est recommandé de dire beaucoup de prières pour Mohammad dans ce mois. Dieu s’est juré par Lui-même que toute personne qui trouve refuge chez Lui et Lui demande quelque chose pendant ce mois, Il lui accorderait sa miséricorde. 5

Selon un propos rapporté de Komayl ibn Ziyãd, fidèle compagnon de l’Imam ’Ali Ibn Abi Tãlib paix sur lui, un compagnon demanda à l’Imam l’interprétation du verset coranique 4 de la sourate La Fumée.

« فيها يفرق كلّ أمرٍ حكيم»

Durant laquelle est décidé tout ordre sage

Tout en évoquant la Nuit du Destin, son excellence évoqua également l’importance de la mi-Sha’bãn et la lecture de l’invocation de Khizr (paix sur lui) pendant cette nuit. Il s’agit de l’invocation célèbre sous le nom de Do’a Komayl, qu’il est très recommandé de lire la nuit de la mi-Sha’bãn6. C’est pourquoi la nuit de la mi-Sha’bãn est aussi louable que la nuit du Destin ou à tout le moins, se situe à un niveau comparable.
L’Imam Khomeyni (que Dieu sanctifie sa position) qualifie le mois de Sha’bãn en ces termes: «Le mois de Ramadhãn est le mois de la prophétie et le mois de Sha’bãn est le mois de l’Imamat. Le mois de Ramadhãn a la Nuit du Destin et le mois de Sha’bãn a la nuit de la mi-Sha’bãn, qui est la continuation de la Nuit du Destin. Le mois de Ramadhãn est béni du fait de la Nuit du Destin et le mois de Sha’bãn est béni par la nuit de la mi-Sha’bãn. Le mois de Ramadhãn est béni car y est descendue la révélation ou, en d’autres termes, la spiritualité du Prophète de Dieu a permis la descente de la Révélation et le mois de Sha’bãn est élevé car il poursuit la spiritualité du mois de Ramadhãn.
Le mois béni de Ramadhãn est un rayonnement de la Nuit du Destin, qui réunit toutes les vérités et les significations. Le mois de Sha’bãn est le mois de l’Imamat, qui en est la continuation.

Pendant le mois béni de Ramadhãn, son excellence le Saint Prophète (paix sur lui et sur sa famille), a ouvert dans ce monde toutes les bénédictions en faveur de l’autorité générale divine, selon son authenticité (bi al isala) et le mois de Sha’bãn, qui est le mois de l’imamat, continue ces significations après le Prophète, grâce à l’autorité absolue (wilaya mutlaqa)…Le mois de Sha’bãn est le mois de l’autorité et il poursuit toutes ces significations. Le mois de Ramadhãn est béni car il est rattaché au Coran et le mois de Sha’bãn est béni par l’introduction des invocations des Imams (paix sur eux) »7.

Notes:

1. Bihar Al-Anwãr, T.94, P68

2. Wassã’il Al-Shi’a, T.8, P.104

3. Bihar Al-Anwãr, T.95, P.412

4.Iqbãl, P.683

5. Wassã’il Al-Shi’a, T.8, P.106

6.Iqbãl,p.706

7. Imam Khomeyni, Mensuel Rencontre du Connu

Sources:

Ayatollãh Nãsseri Dolat Abãdi, Eau de vie

aviny.com