
تقي زاده
Manuel Valls : "l’islam est en France pour y rester"
Manuel Valls a appelé lundi, devant les représentants des musulmans, à un "combat des consciences" pour montrer la "réalité" de l’islam en France, qui est dans le pays "pour y rester".
Soulignant la "curiosité et l’intérêt" que suscite l’islam en France, le Premier ministre a aussi évoqué les "inquiétudes" que l’islam peut susciter, M. Valls appelant à ne pas les "exagérer", ni "camoufler", citant le "risque de l’exploitation politique".
"L’islam suscite encore des incompréhensions, des a priori, du rejet chez une partie de nos concitoyens, des amalgames dont vous êtes victimes", a-t-il dit en ouverture de la première réunion de l’"instance de dialogue avec l’islam de France", place Beauvau.
"Or l’islam est en France pour y rester. C’est la deuxième religion de notre pays. Il faut donc mener le combat des consciences, et faire jaillir au grand jour ce qu’est la réalité de l’islam de France. Et pour gagner ce combat, c’est à chacun de prendre ses responsabilités", a-t-il dit.
Manuel Valls a notamment appelé son auditoire à "nommer l’ennemi", évoquant les groupes jihadistes et l’extrémisme radical. "Il faut le dire, tout cela n’est pas l’islam", a lancé Manuel Valls, évoquant "les discours de haine, l’antisémitisme qui se cache derrière l’antisionisme et la haine d’Israël, les prédications funestes, les imams autoproclamés qui dans nos quartiers, nos prisons, font l’apologie de la violence, du terrorisme, qui participent de cette entreprise criminelle, qui font partir des centaines de jeunes au jihad".
Il s’agit de "faire la démonstration pour le monde entier que la France et l’islam sont pleinement compatibles, que l’islam s’épanouisse dans notre pays". Défendant une laïcité qui permet de "rassembler, unir, faire vivre ensemble, protéger", Manuel Valls a également pris la défense des musulmans français face aux "amalgames" dans le sillage des attentats jihadistes de janvier en France. "Je ne veux plus qu’on se sente accusé d’être complice d’actes, qu’on n’a jamais voulus, ni soutenus bien sûr !" a dit le Premier ministre.
Plus de 120 personnes - responsables de fédérations, recteurs de mosquées, imams, aumôniers, théologiens, responsables d’associations, personnalités de la société civile -, sans compter les représentants des pouvoirs publics, sont rassemblés au ministère de l’Intérieur lundi pour la première séance de l’"instance de dialogue", forum d’échanges qui doit se réunir une à deux fois par an.
"Aujourd’hui, la situation appelle une attention nouvelle des pouvoirs publics. Cette instance nécessaire est pour nous l’occasion d’exprimer notre malaise face aux amalgames", a souligné dans un discours le président jusqu’au 30 juin du Conseil français du culte musulman (CFCM), Dalil Boubakeur. Des soufis tenants d’un islam mystique aux prédicateurs rigoristes du Tabligh en passant par l’élite plus ou moins conservatrice des Frères musulmans, des "blédards" (nés à l’étranger) aux convertis, un grand éventail de sensibilités et de profils est représenté.
"Tous ensemble, inch’Allah, nous sommes très heureux de pouvoir évacuer nos axes de malaise et de frustration et esquisser nos solutions pour nos pratiques religieuses", a ajouté le recteur de la grande mosquée de Paris.
PsyCops : des soldats pour espionner les musulmans d’Amsterdam
La police hollandaise envoie l’armée pour espionner les musulmans, habitants d’origine turque et marocaine particulièrement. La récente loi sur le renseignement, adoptée il y a peu en France, a mis en émoi de très nombreux citoyens très inquiets de voir des libertés élémentaires restreintes pour d’obscures raisons de sécurité.
Si vous êtes musulman et investis dans le milieu associatif et/ou pratiquant depuis de nombreuses années, tout cela a dû vous faire sourire : les services secrets français surveillent depuis des décennies non seulement les mosquées, mais encore les associations musulmanes et les musulmans engagés.
Ceux qui ont régulièrement de l’écho ou entendent des voix lorsqu’ils sont en pleine conversation téléphonique vous le confirmeront.
A Amsterdam, on est allé plus loin : elles ont mandaté des militaires, anciens de l’Afghanistan, pour profiler des musulmans d’origine turque et marocaine. S’inspirant de méthodes de l’armée américaine, les autorités hollandaises ont ainsi mis en place l’opération d’espionnage PsyCops. Il s’agissait comme en Afghanistan de convertir « les habitants des +territoires ennemis+ en collaborateurs, précise le site TeleSur qui rapporte l’information.
Patrouillant en civil dans les quartiers où vivent des populations musulmanes, ces soldats ont opéré une classification de leurs cibles. La police d’Amsterdam s’est félicité du succès du projet.
Irak : 71 morts dans les frappes aériennes et les affrontements avec combattants de Daech
Au moins 71 personnes ont été tuées lundi dans les frappes aériennes menées par la coalition Anti-Daech et les affrontements entre les forces de sécurité irakiennes et les rebelles de Daech dans les provinces d'Anbar, de Ninive et de Salaheddine, selon un responsable et des sources sécuritaires.
Dans la province d'Anbar, les forces de sécurité et les milices alliées connues sous le nom de Hachd al-Chaabi, ou Mobilisation populaire, ont attaqué un convoi de véhicules de Daech dans le secteur de Houran, dans le désert de l'ouest de l'Irak, et détruit trois camions-citernes transportant du carburant et deux autres véhicules, tuant au moins dix insurgés, a indiqué le ministère irakien de la Défense dans un communiqué.
Egalement dans cette province, les forces de sécurité et les milices alliées ont repussé une attaque menée pendant plusieurs heures par Daech contre la localité de Jubba, près de la ville d'al-Baghdadi (200 km au nord-ouest de Bagdad), tuant 13 militants, ajoute le communiqué.
L'artillerie de l'armée a également pilonné les positions de Daech au cours des combats à Jubba, faisant au moins huit morts chez le groupe rebelle, selon le communiqué.
Par ailleurs, six soldats ont été tués et sept autres blessés dans les tirs d'obus de mortier par des combattants de Daech sur une base de l'armée irakienne à l'extérieur de la ville de Falloujah (50 km à l'ouest de Bagdad), a indiqué aux médias une source en charge de la sécurité provinciale, sous couvert d'anonymat.
La justice égyptienne confirme la condamnation à mort de Morsi
La justice égyptienne a confirmé mardi la condamnation de l'ancien président islamiste Mohamed Morsi à la peine capitale. Cette peine avait été requise le mois dernier, mais attendait confirmation après consultation du grand mufti Chaouki Allam.
L'avis non contraignant de la plus haute autorité religieuse d'Egypte est sollicité pour chaque condamnation à mort.
Destitué il y a deux ans, Mohamed Morsi a été reconnu coupable d'implication dans le meurtre et l'enlèvement de policiers, dans l'attaque de postes de police et dans une évasion collective d'une prison du Caire durant le soulèvement de 2011 contre Hosni Moubarak.
Le guide des Frères musulmans, Mohamed Badie, a été condamné à la peine capitale dans le même dossier. Ces verdicts peuvent être contestés en appel.
Et ces missiles qui frappent l'Arabie...
Les forces populaires yéménites ont pris pour cible de leurs missiles "Grad" et "Najm al-Sagheb" les bases militaires du Sud saoudien. 16 missiles "Grad" ont, ainsi, été tirés contre Al-Hamama, dans le Sud saoudien. Il s' agit dune base, extrêmement, stratégique.
Quatre écoles primaires britanniques interdisent le jeûne du Ramadan
Déniant aux parents musulmans la capacité à déterminer ce qui est bon ou non pour leurs enfants en bas âge à l’approche du Ramadan, au risque de les faire passer pour de mauvais parents, quatre écoles primaires de Londres se sont arrogées le droit de s’immiscer dans des décisions familiales à caractère religieux en interdisant à leurs écoliers de confession musulmane d’observer le jeûne en classe.
A en croire la circulaire diffusée simultanément et sans la moindre concertation préalable par ces établissements scolaires, seuls ses auteurs seraient soucieux de la santé des petits musulmans, insistant sur le « bien-être de leurs élèves » pour justifier une interdiction tombée comme un couperet pour les familles concernées, et dont on peut être sûr qu’elle ne va pas contribuer à améliorer l’image de l’islam et des fidèles auprès de l’opinion publique…
"Nous avons demandé des conseils, et nous savons que, dans la loi islamique, les enfants ne sont pas tenus de jeûner pendant le Ramadan", stipule cette même et unique directive mentionnée par le quotidien The Independent, avant d’affirmer : "Auparavant, nous avons eu un certain nombre d'enfants qui sont tombés malades, ont perdu connaissance ou ont été incapables d'accéder pleinement au programme scolaire dans leurs tentatives de jeûner."
Elaborée dans un huis clos exclusif et ressenti comme une profonde humiliation par les foyers musulmans, cette note de service a suscité un vif émoi au sein de l’Association des musulmans de Grande-Bretagne (MAB). "Nous pensons qu’il y a suffisamment de règles claires et strictes dans l’islam qui recommandent de ne pas jeûner à celles et ceux qui en sont incapables, tels que les malades, et les plus jeunes ou les plus âgés d’entre nous, sans que l’école s’en mêle », a martelé son porte-parole, avant de renchérir : "Nous estimons que la décision d’observer le jeûne revient exclusivement aux familles et relève d’une discussion entre les parents et leurs enfants, sans aucune contrainte comme nous l’enseigne le Coran."
Déplorant grandement une prise de décision autoritaire à l’impact désastreux dans l’inconscient collectif, siège de tous les fantasmes islamophobes, le président de la MAB, le Dr Omer El-Hamdoon, a déclaré : "Les écoles devraient jouer un rôle de soutien aux parents, et non décider pour eux et à leur place. Ce genre de questions devraient être discutées, et non tranchées de manière unilatérale en bafouant les droits des familles."
Ces quatre écoles britanniques ont jugé bon de statuer dans une confidentialité dommageable que l’inévitable médiatisation aura très vite fait voler en éclats, méprisant non seulement les parents musulmans mais aussi leur supplément d’âme, tout en ignorant souverainement la quintessence du Texte dans un contexte où la méconnaissance de l’islam est banalisée : "Allah n'impose à aucune âme une charge supérieure à sa capacité"Sourate 2- Al Baqara, verset 286 et "Allah veut vous faciliter l’accomplissement de vos devoirs religieux et vous éviter la gêne". Sourate 2- Al Baqara, verset 185.
Vaste cyber-attaque iranienne contre Israël? !!
sp- En réaction aux informations, selon lesquelles le régime israélien aurait espionné les pourparlers nucléaires, à Vienne, Israël a accusé l'Iran d'avoir lancé une vaste cyberattaque contre plusieurs cibles sionistes. La firme Caliber Sky prétend avoir détecté de vastes cyber-attaques iraniennes contre les intérêts sionistes. "L'Iran a attaqué 40 cibles, à l'intérieur d'Israël, et quelques 500, à travers le monde"!!! Parmi ces cibles figurent "le département de la sécurité de l'armée israélienne et plusieurs centres de recherche. "La firme, qui n'étaie ses allégations d'aucune preuve, affirme que les soi disant cyber-attaques iraniennes ont visé le ministère sioniste des Finances, l'ambassade qatarie, en Grande Bretagne, ainsi que des ONGs de défense des droits de l'Homme".
Chute de Tal-Abyad, cauchemar de Daesh!
Le début de la progression des Kurdes syriens vers la ville de Tal-Abyad, à Rif-Raqqa, et la peur de perdre cette ville s'est transformée en un cauchemar terrifiant, pour le groupe de Daesh.
Après la libération de la ville de Solouk, à Rif-Raqqa, par la coalition dite "La cellule d'opération du volcan de l'Euphrate", composée des comités de défense populaire, des Kurdes syriens et de certains groupes armés liés à l'armée libre, ces forces ont commencé à se diriger vers la ville de Tal-Abyad. Les éléments de Daesh ont évacué la plupart des régions, aux alentours de cette ville, et se sont repliés, par crainte d'une confrontation directe avec les forces kurdes. Mais, parallèlement à leur retraite, ils posent des bombes et des mines, sur les routes, dans les bâtiments et les maisons, pour empêcher la progression des Kurdes. Toutefois, les combattants kurdes continuent de progresser, depuis les axes de l'Est, de l'Ouest et du Sud, vers Tal-Abyad. L'axe de l'Est comprend la ville de Solouk, libérée la nuit dernière, mais les positions des Kurdes ne s'y sont pas, encore, stabilisées, en raison des bombes et des mines posées dans cette ville, d'où une progression lente, sur cet axe.
Syrie: une base importante de Daech à Raqqa tombe
Les comités de la défense populaire des kurdes de la Syrie ont libéré la ville de Solok. Selon le reporter de Farsnews à Damas, les membres de la coalition dite "la chambre d'opération du volcan de l'Euphrate", qui regroupe les comités de la défense populaire kurde et des groupes liés à "l'armée syrienne libre", ont libéré, aux dernières heures du dimanche soir, la ville de Solok, qui se trouve dans le nord de la ville de Raqaa, et qui est une des plus importantes bases des terroristes takfiris de Daech dans la province de Raqqa. La chute de Solok est un coup dur pour ce groupe takfiri. La libération de cette ville intervient après trois jours de combat sans relâche entre la coalition de la "chambre d'opération du volcan de l'Euphrate" et les éléments de Daech. Plusieurs villages ont été également libérés dans cette opération, dans le nord et le nord-ouest de Solok, entre autres Tal-Abyaz et Ras al-Aïn dont le premier vu sa proximité avec les frontières turques et le deuxième compte tenu de sa communication avec Kobani, sont d'une importance stratégique.
Les dessous des frappes US contre la Syrie et l'Irak…
«Le groupe terroriste Daesh est un instrument que les Etats-Unis utilisent, pour pouvoir mettre en application leur stratégie, à long terme, dans le monde arabe. Cela, c’est quelque chose de bien clair et net, sans qu’on ait besoin des documents déclassifiés de Washington, pour le découvrir», indique le journal syrien, "Al-Watan". «Les documents, récemment, déclassifiés de Washington, font preuve de l’implication de ce dernier, dans la formation et la propagation du groupe Daesh. Ces documents montrent, aussi, que les chefs de l’opposition syrienne ont rencontré, en 2012 et 2013, les responsables israéliens. Avons-nous, vraiment, besoin de documents déclassifiés, pour découvrir toutes ces réalités ? Dès l’émergence et la montée en puissance du groupe terroriste Daesh, en Irak et en Syrie, la Maison Blanche a annoncé que la lutte anti-Daesh prendra des décennies, et que ce groupe ne pourra pas être éradiqué, en un ou deux ans. C’est ainsi qu’elle a tracé une feuille de route, pour la soi-disant Coalition anti-Daesh, pendant les vingt années à venir. Aujourd’hui, ce n'est plus un secret pour personne que la création d’une coalition anti-Daesh n’était qu’un tapage médiatique, dès le début, plutôt qu’une réalité concrète. La soi-disant Coalition anti-Daesh ne lutte pas contre Daesh ! Tout ce qu’elle fait consiste à lancer une poignée de frappes sélectives, pour rendre le terrain propice à l’application de la stratégie des Etats-Unis, une stratégie, qui comprend, aussi, la mise sur pied de Daesh. La plupart des médias des pays arabes se plaignent de l’absence d’une bonne stratégie américano-occidentale, pour éradiquer Daesh, tandis que le problème n’est pas l’absence d’une stratégie, la stratégie existe, en effet, mais on la cache. Il n’y a point de doute que Washington avait, déjà, tracé une stratégie définie, voire, mise sur le papier, pour les objectifs qu’il cherche à atteindre, via le groupe Daesh. D’où les attaques sélectives de la Coalition contre les terroristes de Daesh ! Les objectifs cachés que les Etats-Unis veulent réaliser, par l'intermédiaire de Daesh, apparaissent, les uns après les autres. Dans la foulée, le général Martin Dempsey a fait part, il y a deux jours, de la décision des Etats-Unis d’implanter des bases militaires, en Irak, afin de pouvoir lutter contre Daesh. Ayant quitté, un jour, l’Irak, sous la pression des forces de la résistance populaire, les forces américaines s’installent, de nouveau, en Irak, pour l’occuper, sous prétexte de la lutte anti-Daesh. En Syrie, les frappes sélectives de la Coalition anti-Daesh contre les positions des terroristes cachent un objectif néfaste de Washington : partitionner la Syrie, favoriser la mise en place des régimes autoritaires et indépendants et permettre à Daesh de s’installer et de se répandre, dans les régions déterminées par la Maison Blanche.
Sinon, comment un groupe terroriste pourrait-il avoir autant d’armes, de fonds, de munitions et de mercenaires, juste un an après sa formation ? Comment un nouveau groupe armé pourrait-il s’étendre, depuis l’Irak et la Syrie, jusqu’en Libye et en Tunisie, d’autant plus qu’il est classé parmi les organisations terroristes. Des milliers de terroristes arrivent, en Turquie, à partir des quatre coins du monde, afin de se rendre, en Syrie et en Irak, et de rejoindre les terroristes. Sachant que la Turquie est un allié de l’Occident et un membre de l’OTAN, comment peut-on expliquer cette chose ? Les pays occidentaux restent les bras croisés et ne font rien, pour poursuivre les sponsors et les trafiquants des terroristes, tandis qu’ils pourraient, facilement, le faire, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité. Un grand nombre de terroristes arrivent, en Turquie, mais pas même un seul attentat terroriste ne s’y produit. Comment cela peut-il s'expliquer ? Comment l’Occident ne peut pas lutter contre ce phénomène terroriste, qui se produit au nez et à la barbe des pays occidentaux ? Le groupe terroriste Daesh fait du commerce avec le pétrole de la Syrie, ainsi qu' avec les patrimoines culturels de la Syrie et de l’Irak, et en tire grand profit. Il vend, aussi, le pétrole syrien et irakien à la Turquie et au régime sioniste, sans que les satellites de l’Occident puissent identifier les camions-citernes en vadrouille, et que les banques occidentales bloquent ses revenus. Est-ce possible ? Comment ? Entre autre, les Etats-Unis, la Turquie, Israël, l’Arabie saoudite et le Qatar jouent, chacun, leur propre rôle. Point est nécessaire de le prouver ! Il va de soi que Daesh est un moyen stratégique des Etats-Unis, dans le monde arabe, ce qui est, à présent, plus manifeste que jamais, pour ceux qui ne voulaient pas croire aux objectifs néfastes de Washington. Les personnalités de l’opposition syrienne affichent un silence de mort envers le massacre de leurs compatriotes et la destruction des infrastructures de leur pays, et elles servent, en effet, les intérêts du régime sioniste. Aucun document n’est nécessaire, pour le prouver ! On n’a aucun besoin de documents déclassifiés, pour découvrir des réalités concrètes et manifestes. Mais, peut-être, existe-t-il des personnes qui ne peuvent pas croire à des faits incontestables, à moins qu’une source colonialiste ne la révèle. Le journal américain, "Washington Post", a révélé, samedi dernier, que le financement et l’armement des groupes terroristes, actifs dans le Sud de la Syrie, coûtaient un milliard de dollars, par an, aux services d’espionnage des Etats-Unis. Selon le journal américain, cette somme d’argent, dans sa totalité, est destinée aux éléments armés de l’Armée Syrienne Libre, (ASL). Cette générosité n’est pas réservée aux Américains ! C’est ce que font, aussi, l’Arabie saoudite, le Qatar et la Turquie. Si on met en parallèle cette collaboration des Etats-Unis avec ce qu’ils ont fait, en Afghanistan, au Nicaragua et dans les autres pays, où ils forment des groupes terroristes, il est facile de constater qu’en Syrie, Washington n’a assumé qu’une petite partie des dépenses, et qu’il les impute, pour la plupart, à ses alliés régionaux. Le soutien de la CIA aux terroristes, en Syrie, fait partie des plus grands plans secrets de cette organisation d’espionnage, dans le monde. Les dollars que la CIA dépense, en Syrie, au profit des terroristes, constituent 1/15 des coûts de cette organisation, par an. La CIA donne des formations militaires aux terroristes, leur fournit des armements et des équipements logistiques, d’autant plus qu’elle collecte les informations, dont elle a besoin, pour perpétuer ses crimes.